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Didier Deschamps reste évasif lors de son audition à l’Assemblée nationale

L’impression de n’avoir rien appris.
Une semaine après le président de la 3F Philippe Diallo, c’était au tour du sélectionneur des Bleus Didier Deschamps d’être entendu ce jeudi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale à propos des défaillances au sein des fédérations sportives françaises. Interrogé sur le management de Noël Le Graët, les cas de harcèlement et agression sexuels ou encore le racisme, DD s’est montré assez peu loquace dans ses propos, comme le rapporte RMC Sport.
Sur des faits de violences sexistes et sexuelles, le sélectionneur affirme : « Non, je n’ai pas été confronté, mais j’ai été informé de certains agissements. […] Je ne sais pas comment ça a été traité, ce n’est pas mon rôle. » Même son de cloche sur le racisme, avec un peu plus de nuance : « Dans toute ma carrière, j’ai été dans de nombreux vestiaires, mais je n’ai pas été confronté dans mon activité sportive à ces comportements-là. Mais je ne vais pas vous dire qu’il n’y a pas de racisme dans le football. »
En ce qui concerne les dysfonctionnements de la FFF, le sélectionneur ne livre que peu d’éléments et la gestion de la 3F par Noël Le Graët n’a quasiment pas été abordée. Deschamps a cependant évoqué brièvement la détérioration des relations avec Florence Hardouin, ex-directrice générale de la FFF, à la suite de l’échec à l’Euro 2021 : « Je ne vais pas vous dire de mal de Madame Hardouin, le temps qu’elle a pu passer avec nous en équipe de France. Il y a eu une période avec un peu de perturbations, il y avait des habitudes… Moi, le maître mot, c’est m’adapter, et avec mon staff on s’est adaptés. » Florence Hardouin représentait la 3F au sein de la délégation française, et une somme de conflits accumulés durant le voyage a eu raison de son rôle auprès des Bleus. Le cas NLG n’a en revanche pas été directement abordé durant l’audition.
La faute aux questions ou aux réponses, difficile à dire.
CD