Arsenal-Manchester : Les notes
ARSENAL
Almunia (6,5) : Un peu fautif sur le coup-franc de Ronaldo, le Canizares londonien a pourtant été l’un des seuls à ne pas sombrer dans le marasme collectif.
Gibbs (0,5) : Il est jeune, il est talentueux, mais il a fait un match de merde. Responsable sur le premier but à cause d’une glissade, le défenseur des Gunners a ensuite provoqué la faute qui a conduit au but de Ronaldo. Personnifie à lui seul le paradoxe d’Arsenal : un club où la jeunesse est la cause et la conséquence des résultats. Putain de jeunisme…
Djourou (4) : Il est suisse, donc forcément neutre. Pas forcément une qualité pour un défenseur.
Sagna (4) : Gallas avec des locks et sans boutons. C’est un peu gros quand même…
Touré (5) : Il est l’un des seuls à s’être (dé)battu.
Walcott (3) : Sans espaces, la vitesse n’est rien. Navrant.
Cesc Fabregas (3,5) : Pourquoi le faire jouer derrière les attaquants, alors qu’il est infiniment meilleur devant la défense ? Parce que Nasri… L’Espagnol n’a rien fait pour son dernier match européen avec les Gunners.
Song (7) : De loin le meilleur Gunner, aussi bien dans la récupération que dans la transmission du ballon. Bernard Diomède fait un retour fracassant. On n’y croyait plus.
Nasri (3) : Des courses dans le vent, aucune influence dans le jeu, une disparition mystérieuse en deuxième mi-temps, mais à part ça, l’ancien Marseillais a fait un très bon match de Ligue 1.
Van persie (1) : Hormis son pénalty, le Batave a passé toute la rencontre à jouer à la balle au prisonnier (le jeu où il faut éviter le ballon, ndlr).
Adebayor (2) : Instant émotion et grosse nostalgie : on a revu l’Emmanuel de Metz.
Eboue (3) : Fabrice de son prénom.
Vela (3) : La grippe mexicaine est inoffensive.
Bendtner ( 3) : Une frappe non cadrée. Une coupe trop brossée.
MANCHESTER UNITED
Van der Sar (6) : Il a quand même vachement maigri Schmeichel… A part le régime, rien à signaler.
Evra (8) : Parfait sur Walcott, avant de gérer son match comme un vieux roublard.
O’Shea (6) : L’Irlandais est la preuve vivante que le football professionnel est accessible à tout le monde. Bon match néanmoins pour celui qui sera sans doute le joueur le moins doué techniquement de la finale de Rome.
Vidic (8) : Un rottweiler serbe. Peut-être le chien de combat le plus dangereux du monde.
Ferdinand (8) : Rio Grande, Rio Bravo. Les classiques, il n’y a que ça de vrai.
Fletcher (7) : Privé injustement de finale après avoir découpé Fabregas dans la surface. Bon, bah, il n’avait qu’à pas faire le con…
Carrick (7) : Imaginez-le au volant d’un Fendwick : eh oui, c’est un cariste. Fait son taf, sans plus, et c’est déjà très bien.
Anderson (7) : La technologie brésilienne fait de plus en plus de progrès : l’ancien joueur de Porto est un vrai robot ménager.
Cristiano Ronaldo (9) : Irritant, énervant… magique, imprévisible. Un boulet de canon et un déboulé de 70 mètres commencé par une talonnade. Tout simplement génial.
Rooney (6,5) : Le pourceau mancunien est un excellent défenseur latéral, mais un bien meilleur attaquant.
Park (8) : Un péril jaune constant pour les Gunners. Jamais fatigué, jamais abattu, jamais essoufflé, jamais découragé et plus fort : pas une goutte de sueur. La potion magique d’Hiddink, elle fonctionne pendant combien de temps au fait ?
Giggs (6,5) : 35 ans, des cheveux blancs, remplaçant, Gallois. Le meilleur joueur de la Premier League vous salue bien.
Rafael (5,5) : A tendance à trop défendre avec les mains.
Berbatov (5) : Le match a été définitivement achevé par la nonchalance du Bulgare.
Par Ramon Jabugo