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William, GOAT Uber Eats d’OM-Nice : « J’étais à deux doigts de dire à Galtier qu’il est un monstre »
Ce dimanche, le GOAT était un Marseillais prénommé William. Vous pensez évidemment à Saliba, et vous avez tort : le défenseur des Bleuets a été éclipsé par William Jego, référent dans le nucléaire la semaine et livreur de ballon le dimanche. Le trentenaire espérait une victoire olympienne, avec un but d'Amine Gouiri pour l'aider dans sa course au titre sur MPG. Il a frôlé le jackpot...
Comment tu as été sélectionné pour être le GOAT ?Au début, je croyais que c’était du pipeau ! Le jeu me demande de tirer face à Rotaldo, je me dis :« Bon, tout le monde tire sur les côtés, moi je vais tirer au milieu. » Et là, but. On me demande de choisir mon match, je pensais qu’il y avait plusieurs gagnants comme moi et qu’il y avait un tirage au sort derrière. Je n’y croyais pas vraiment, jusqu’à ce qu’on m’appelle, pendant que je faisais le marché avec ma femme et mes enfants ! Là, la première chose que je me suis dite, c’est que j’allais passer à la télé.
Ça a suscité quelques jalousies dans ton entourage ?Pas de jalousie, ils m’ont tous félicité et m’ont demandé comment j’avais fait. Après, des amis m’ont proposé de me racheter mon titre de GOAT à des sommes assez conséquentes. J’y ai réfléchi. Des sommes à deux zéros juste pour donner le ballon à l’arbitre, ça commence à faire ! C’était quand même quelque chose à vivre, même si ça ne dure que quelques minutes.
Comment était l’ambiance ?Folle. J’ai vu des matchs de Coupe d’Europe, un Barcelone-Tottenham en Ligue des champions, des OM-Monaco à l’époque où Monaco jouait le titre, mais ce soir, c’était vraiment fou. Une ambiance de dingue. Il y avait quelque chose de plus, ça se sentait déjà dans les rues. J’ai grandi dans les Bouches-du-Rhône, donc l’OM, c’est toute mon enfance. C’est un club unique dans une ville unique.
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Comment on se sent sur la pelouse d’un Vélodrome plein à craquer ?Je n’ai pas l’habitude d’être dans la lumière comme ça, j’avais la pression. J’étais accompagné par une personne vraiment sympa, qui m’a mis à l’aise, parce que je m’étais mis une grosse pression tout l’après-midi. Je m’étais fait des tas de scénarios dans la tête… Finalement, une fois que j’y étais, je ne sais pas si c’est à cause des mojitos, mais c’est allé tellement vite que je n’ai pas senti plus de trac que ça.
En étant aussi proche des équipes, est-ce qu’un détail particulier t’a marqué ?Je suis passé à côté de Galtier, je ne suis pas pour Nice, mais j’étais à deux doigts de lui serrer la main et de lui dire qu’il est un monstre. Franchement, j’en brûlais d’envie, je pense qu’il aurait été réceptif, mais je n’ai pas osé, le trac… J’ai pas mal entraîné, surtout des féminines, et j’admire beaucoup cet homme-là. Ce qui m’a marqué au niveau des joueurs, c’est que Payet est petit par rapport aux autres. Après, ils ne m’ont pas trop calculé, ils ont fait ce qu’ils avaient à faire.
On t’a vu glisser un mot à l’arbitre au moment de lui donner le ballon, tu lui as dit quoi ?Je lui ai souhaité bon match, en espérant qu’il fasse gagner l’OM. Mais ça, je ne lui ai pas dit. (Rires.)
Le signe de JUL face caméra, c’était un pari ?Même pas ! Ma femme m’avait interdit de le faire, mais c’était instinctif pour moi qui suis originaire de la région. Je me suis retourné, j’ai vu la caméra et je me suis dit : « Faut que je fasse quelque chose ! » On m’avait demandé d’embrasser le ballon, de trébucher, de partir en courant et de marquer un but, mais c’est la première chose qui m’est venue. Tous mes collègues m’ont envoyé des photos et des vidéos.
Comment tu juges ta prestation de livreur ?Top, je pense que je peux faire ça à tous les matchs, l’OM peut m’embaucher ! Je vais juste essayer d’améliorer mon signe JUL parce qu’il n’était pas parfait.
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Vivre le match dans des conditions privilégiées, c’était une première pour toi ? Oui, j’ai souvent pensé à me faire un kif en VIP ou en loge, et là ça m’est tombé dessus. J’étais très bien placé en tribune, ni trop haut, ni trop bas. En général, quand je vais au stade, je mange un hamburger congelé au camion à l’extérieur. Là, on a mangé des petits fours au foie gras et au fromage, de la charcuterie, du pâté en croute artisanal, de la pissaladière, des focaccias au saumon, etc. En plus, on a eu dégustation de champagne, quelques verres de rhum, quelques Ricard et quelques bières. Je me suis régalé.
Tu avais un chouchou parmi les joueurs présents ce soir ?J’aime bien William Saliba. Pas parce qu’il s’appelle comme moi, mais parce qu’il apporte une sérénité derrière. Il est très constant. Il est là, c’est un gars sûr. On a le poste en commun d’ailleurs, puisque j’ai beaucoup joué en défense, comme central ou sur le côté. En ayant nettement moins de succès.
Il est dans ton équipe MPG ?Non, Gouiri était le seul joueur du match dans mon équipe MPG. J’aurais bien aimé qu’il mette un but, c’est dommage, mais le score me va parfaitement. Je veux bien gagner sur MPG, mais à condition que l’OM gagne !
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Propos recueillis par Quentin Ballue



























