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Valence, les années de plomb

Par Antoine Donnarieix
Valence, les années de plomb

Adversaire du FC Barcelone en finale de Coupe d’Espagne, le FC Valence s’apprête à boucler une saison satisfaisante pour fêter son centenaire d’existence. À n’en pas douter, vaincre le Barça dans ce duel en terrain neutre serait la preuve d’un retour au tout premier plan.

La vie d’un club sportif peut parfois aller très vite, dans un sens comme dans l’autre. Un mois tout pile après que le Paris Saint-Germain s’est sauvé d’une relégation sportive grâce à un doublé d’Amara Diané à Sochaux, la presse sportive espagnole était quant à elle en train de vanter les mérites du vainqueur de la 104e édition de la Coupe du Roi : le FC Valence.

La veille du 17 avril 2008, les Chés avaient empoché la septième Coupe d’Espagne de leur histoire en battant les banlieusards de Getafe à Vicente-Calderón grâce à des buts inscrits par Juan Mata, Alexis Ruano et Fernando Morientes, sans oublier la réduction de l’écart d’Esteban Granero (3-1). Une autre époque.

Le rêve révolutionnaire

Désormais, le stade Vicente-Calderón appartient au passé. Démoli par des tractopelles et des grues depuis le début des travaux initiés à la mi-février, l’ancienne enceinte de l’Atlético de Madrid ne possède plus qu’une place d’honneur dans les cœurs des Colchoneros. Mais aussi dans ceux des fans de Valence. La raison ? Cela fait maintenant onze ans que les Murciélagos surfent sur ce dernier trophée venu étoffer leur palmarès. Pour rappel, le FC Valence représente le quatrième club le plus titré d’Espagne (en matière de titres nationaux et continentaux) derrière trois mastodontes que sont le Barça et les frères ennemis madrilènes, le Real et l’Atlético. Onze ans, cela fait donc une sacrée période de disette pour un habitué des protocoles de remise de trophée. Pire encore : depuis cette fameuse finale, le FC Valence n’a plus jamais participé à un tel stade d’une compétition majeure.

Pour Marcelino García Toral et ses hommes, il est temps de briser cette mauvaise passe sportive faite de places dans le ventre mou du classement de la Liga espagnole et d’éliminations précoces. Le lieu du match est connu : ce sera le stade Benito-Villamarín, repaire du Betis Séville. Un clin d’œil du destin plutôt positif pour les Blanquinegros, vainqueur des Béticos lors de la double confrontation en demi-finale du tournoi (2-2 à Séville, puis 1-0 au Mestalla). Face à eux, le Barça va tenter d’entrer dans l’histoire en remportant sa cinquième Coupe du Roi consécutive. Du jamais-vu dans l’histoire de la compétition. Pour Valence, priver le Barça d’un tel luxe serait l’occasion de faire coup double : remporter un trophée d’une part, et d’autre part de sonner l’heure d’une nouvelle révolution à l’échelle nationale initiée depuis deux ans avec les arrivées du prometteur Santi Mina, de Geoffrey Kondogbia, de Denis Cheryshev et de l’égérie Gonçalo Guedes.

La guerre de cent ans

Dès lors, comment faire pour contrer le Barça de Leo Messi ? Déjà dans la préparation de sa finale, Marcelino avançait l’aspect psychologique de la rencontre devant la caméra de la TVE : « Le Barça va focaliser toute l’attention, et les pronostics seront unanimes concernant ce dernier match de la saison. Les Barcelonais se sentent obligés de gagner, tandis que nous ressentons l’émergence d’un grand défi face à nous. » Des défis, le club créé en 1919 est parvenu à en relever plusieurs cette saison : l’acquisition d’une place dans le top 4 de Liga pour la deuxième année consécutive, et ce, malgré un calendrier chargé entre un bon parcours en Ligue Europa achevé par une élimination contre Arsenal dans le dernier carré (1-3, 2-4). Voilà ce qui rend sa performance en Coupe d’Espagne encore plus méritante. Pour tenter de déloger de son piédestal un Barça qui ressasse sans doute sa remontada subie à Anfield, Valence est prêt. Quitte à prendre trois buts dans la première demi-heure, et en inscrire quatre dans la dernière heure. L’essentiel dans une finale, c’est d’en être le dernier survivant.

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