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  • Betis Séville/Real Madrid (0-5)

Une manita et le Real revient en tête

Par Robin Delorme
Une manita et le Real revient en tête

Ce n’est que provisoire, mais ce Real Madrid revient à la hauteur de l’Atlético et du Barça grâce à une facile victoire 5-0 sur le terrain du Betis Séville. Ronaldo en a profité pour étrenner son nouveau Ballon d'or, Bale confirmer son retour en forme et Benzema planter son 100e but sous la liquette merengue.

Betis Séville – Real Madrid : 0-5
Buts : Ronaldo (11e), Bale (26e), Benzema (45e), Di María (62e) et Morata (90e) pour le Real.

Et si la meilleure version de ce Real Madrid était pour 2014 ? Après cette large et facile victoire sur la pelouse du Betis Séville, l’Espagne du football répond par la positive. Ce Real, face à des Andalous au fond du trou, laisse entrevoir une énorme marge de progression. Car ce score de 5-0 aurait pu être plus conséquent sans le réveil en deuxième mi-temps d’Andersen, le portier local. Ces trois nouveaux points permettent même aux joueurs de la capitale de revenir à la hauteur de l’Atlético de Madrid et du FC Barcelone – les deux leaders jouent demain, respectivement face au FC Séville et à Levante. Collectivement bien mieux au point, le Real a de quoi effrayer ses concurrents. Surtout que ses individualités tournent à plein régime depuis le début de l’année. Avec un Ronaldo toujours sur son nuage zurichois et auteur d’une frappe maison, un Bale dont le physique est enfin au point et un Benzema qui a inscrit son 100e but madrilène, tous les voyants offensifs sont au vert. La Liga va bien se jouer à trois.
Ronaldo, what else ?
Ils sont 55 000 supporters du Betis Séville à s’être entassés dans le vétuste Benito-Villamarín. À défaut d’un exploit des leurs, les dix premières minutes vont les rassurer : ils en auront pour leur argent. Après un léger échauffement, le nouveau Ballon d’or fait le show. À un peu plus de 20 mètres et après avoir repiqué plein axe, CR7 envoie un obus dans la lucarne d’Andersen. Golazo, le Real Madrid prend les commandes. Un bon taquet de Sergio Ramos plus tard – formé au FC Séville, le capitaine du Real n’est pas vraiment fan des Beticos – les Merengues réenclenchent la marche en avant. Ronaldo, encore lui, s’amuse dans la défense pendant que l’aficion andalouse chambre Andersen. Et ça ne va pas s’arranger pour l’ex-gardien de l’ETG. À la 26e, sur un coup franc de Gareth Bale, il reste encore de marbre, constatant seulement les dégâts. À 2-0, les ouailles d’Ancelotti déroulent. Le Betis, lui, s’écroule. Comme souvent cette saison, Modrić endosse le costume de chef d’orchestre. Juste dans ses choix, délicieux dans sa gestuelle, le Croate choisit le temps additionnel pour se mettre en valeur. Dans la surface, il crochète et désosse deux défenseurs sévillans pour décaler Benzema. Rim-K ajuste Andersen et inscrit son 100e but sous la liquette merengue. What else ?
Modrić, football plaisir
Cette seconde mi-temps a tout de la promenade de santé pour le Real. Largement au-dessus du Betis, il va poursuivre son entreprise de destruction. Seule différence par rapport au premier acte, Andersen ne fait plus dans la figuration. Après sept petites minutes, le portier danois, en face à face avec un Ronaldo bien lancé par Benzema, sort sa première parade du match. Un arrêt qui va en appeler un autre. Benzema, cette fois à la frappe, envoie un enroulé de l’extérieur de la surface qu’Andersen dévie une nouvelle fois en corner. Problème, ce corner mal repoussé va amener le quatrième cachou des hommes de la capitale. À 25 mètres, Di María reprend sans contrôle un cuir qui va se caler dans le petit filet andalou. Somptueux, ce quatrième but met définitivement à l’abri le Real Madrid. Avec trente minutes à tuer, les Merengues font tourner. Toujours à la baguette, Modrić distribue du plaisir. Tout en toucher, le Cruyff des Balkans – un sobriquet de moins en moins usurpé – peut même profiter de la sortie de Di María pour monter d’un cran. Un rôle plus offensif qui lui permettra de chauffer une nouvelle fois les gants d’Andersen. Un Andersen pas au bout de ses peines puisqu’à l’orée du temps additionnel, Morata profite d’une bicylette ratée de Ronaldo pour transformer ce 4-0 en manita. Trop facile.

Par Robin Delorme

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