Ils ont embrassé leur nouveau maillot
Abdou Diallo s’engage au PSG
Une saison à Dortmund aura suffi pour convaincre le Paris Saint-Germain de recruter Abdou Diallo. Peut-être aussi son prix. Le club de la capitale a déboursé 32 millions d’euros pour le défenseur central de 23 ans qui signe pour les cinq prochaines saisons. La bonne affaire.
Les anciens de Ligue 1 débarquent en masse au Cercle Bruges
Jordi Mboula de Monaco, Stef Peeters de Caen et Yves Dabila de Lille, le tout entraîné par Fabien Mercadal. Bons baisers de la Ligue 1.
Le LOSC tente un jeune international angolais
Encore une fois, le LOSC fait un gros pari. Acheté 2 millions d’euros, Manuel Cafumana vient renforcer l’entrejeu lillois pour les cinq saisons à venir. Il n’a peut-être que 20 ans, mais il a déjà un beau palmarès : trois titres de champion auxquels il a grandement participé dans son club angolais du CD Primeiro de Agosto. Dans le Nord, on espère tous que celui qui est surnommé « Show » continue sur cette lancée.
Steeve Elana et le nouveau défi choletais
Le vétéran de 39 ans n’a fait que 150 kilomètres pour trouver son nouveau club. Exit le Tours FC relégué en National 3, place au Stade olympique choletais, deux divisions au-dessus. Oui, la ville de Cholet n’a pas qu’une équipe de basket, même si le mètre quatre-vingt-sept du gardien de but aurait pu aider à la mène.
Le projet intéressant du jour
«
Les premiers jours se sont bien passés. J’arrive dans un club qui a de l’ambition, qui a un beau projet et on entre dans des nouveaux locaux qui sont très fonctionnels et qui nous permettent de bien travailler. De toute façon, moi, il me fallait un nouveau projet, partir sur quelque chose de nouveau(…)
et pouvoir être numéro 1. » Mathieu Gorgelin, nouvelle recrue du Havre, est revenu sur ses premiers jours au HAC après son départ de Lyon, en insistant bien sûr sur le « projet » du club, évidemment.
Pourquoi Icardi doit signer à la Juve
Le torchon brûle entre l’Inter et l’Argentin, et l’idylle ne devrait pas aller au bout de l’été. La Juve est dans les
starting-blocks pour sauter sur l’occasion, et l’idée a tout pour nous faire saliver. Sportivement bien sûr, le monde n’attendant que de voir Icardi évoluer un étage plus haut. Mais surtout pour un autre paramètre : en signant l’attaquant des
Nerazzurri, la Vieille Dame ferait également venir Wanda Nara, l’omniprésente femme-agent de l’attaquant, et bouclerait un mercato également marqué par l’arrivée dans le Piémont d’Adrien
et Véronique Rabiot. Le cocktail pourrait être explosif et l’on ne risquerait pas de s’emmerder. Et qui n’a pas envie de voir une baston Wanda-Véronique quand il faudra négocier le plus gros salaire du vestiaire ?
La photo de vacances
Les vacances de la famille Messi, sûrement pas financées par l’argent de la CONCACAF.
Le 16 juillet 2013 : Cavani passait du Napoli au PSG
L’attaquant du Napoli quitte le bouillant San Paolo de Naples pour les strass et les paillettes parisiennes, devenant le joueur le plus cher de l’histoire devant Radamel Falcao recruté quelques semaines avant. Oui, en s’attachant les services d’
El Matador, le PSG entre dans la cour des grands, ceux capables de claquer de l’oseille en un battement de paupière. À raison. Malgré des débuts difficiles, notamment dû à une relation ambiguë avec la star Zlatan Ibrahimović et ses nombreux ratés, le buteur a su conquérir les cœurs des supporters parisiens grâce à son travail et son abnégation sur le pré. Six ans plus tard, il est le meilleur buteur de l’histoire du club de la capitale et le chouchou du public. 64 millions d’euros bien investis.
Le point UNFP
Quel club de Ligue 1 ne rêverait pas d’un latéral droit formé au FC Barcelone, selon les principes de jeu de la Masia, doué techniquement, appliqué défensivement et actif offensivement ? Ce joueur existe et est bel et bien à la portée de bon nombre de clubs de l’élite puisqu’il traîne pour l’instant dans les couloirs sombres de Pôle Emploi après avoir écumé brillamment tous ceux de Ligue 2 la saison écoulée.
Ivan Balliu, international albanais de 27 ans, est libre de tout contrat après avoir passé quatre saisons à Metz, disputé 117 rencontres, réalisé un nombre incalculable de débordements efficaces, d’appels tranchants et de centres précis. Ivan le Terrible.
Et pendant ce temps-là, à Cuvry (Moselle)
Thibault Philippi, président de l’Excelsior Cuvry (District mosellan) : «
Comme la fin des périodes de mutation est survenue hier, notre mercato est bouclé, car le coach avait très tôt défini les secteurs dans lesquels on devait se renforcer, et on en est satisfaits. On a principalement fait dans le recyclage en récupérant des joueurs qui étaient déjà passés par Cuvry dans le passé. On est notamment super contents de voir revenir Lucas Galli, milieu qui jouait cette saison au Luxembourg, Kevin Mangin, lui aussi milieu, en provenance de la RS Magny, et Florian Maire, attaquant du CADM Metz, car en plus d’être de bons joueurs, ce sont de bons buveurs de bière. On a aussi recruté des gars contre lesquels on avait joué au cours de la saison, qui ont aimé l’esprit de l’équipe et qui viennent pallier nos attentes dans des secteurs qui en avaient besoin : Paul, Pierre et Maxime en défense, Mounir au milieu et un autre Florian au poste de gardien. Enfin et surtout, on a conservé notre ossature et nos meilleurs joueurs sur le front de l’attaque, en particulier Raph Poirel et Thomas Shaw, nos PP flingueurs. »
Cahier critique
Observer l’identité visuelle et esthétique d’un grand du passé se déliter au fil du temps n’a jamais rien de réjouissant ni d’agréable. Et comme si les derniers fiascos de Woody Allen et Terrence Malick ne suffisaient pas, le FC Nantes a décidé ce mardi d’ajouter son nom à la triste liste décrépie des incompréhensibles désastres tragiques du cinéma. La vidéo annonçant la prolongation jusqu’en 2024 de Samuel Moutoussamy s’est en effet d’ores et déjà affirmé comme l’une des pires réalisations de l’été : la combinaison nauséeuse du ralenti et de la marche arrière, assommée par le vacarme sonore ambiant, ne rime à rien, tout comme les incessants changements de direction dans les mouvements de travelling, dont on ne comprend pas bien ni l’intérêt ni la symbolique. Bien au contraire, le retour en arrière lent et permanent semble suggérer une interminable stagnation, si ce n’est un aveu inconscient de régression. Le pauvre Moutoussamy ne méritait pas ça et nous non plus. La décadence choisit mal ses victimes.
Le LOSC enchaîne face à Toulouse