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Top 6 : ils ont joué à Bordeaux et à l’AC Milan

Par Mathias Edwards
Top 6 : ils ont joué à Bordeaux et à l’AC Milan

En signant un contrat de trois ans en faveur des Girondins, Jérémy Ménez devient le septième joueur à être passé par l'AC Milan et Bordeaux. À lui de faire aussi bien en Gironde que Yoann Gourcuff, le dernier en date.

Yoann Gourcuff, milanais de 2006 à 2008, bordelais de 2008 à 2010

« Yoann Gourcuff est au-dessus de tous les autres. C’est le prototype même du joueur du Barça. Il a des qualités extraordinaires. J’adore ce joueur et je suis convaincu que Laurent Blanc le rendra encore meilleur. » En novembre 2010, lorsque Xavi évoque un Yoann Gourcuff fraîchement débarqué à Lyon, il est bien loin de se douter du mauvais tour que la carrière du Breton est sur le point de prendre. Car l’amour qu’il a plein la bouche lorsqu’il s’exprime sur le meneur de jeu français, c’est en regardant jouer Bordeaux qu’il a croqué dedans. Au vrai, le seul joueur jamais acheté par les Girondins à l’AC Milan est aussi le dernier à avoir donné du plaisir au public bordelais. À tel point qu’au terme de sa première saison sous les ordres de Laurent Blanc, durant laquelle le Breton marche sur l’eau aussi facilement que sur ses adversaires, offrant à Bordeaux le titre, les dirigeants posent un peu moins de 15 millions sur la table pour transférer définitivement le meneur de jeu, qui n’était que prêté. Les Rossoneri souhaitent son retour mais finissent par céder, clause libératoire oblige. Le début des emmerdes, pour Yoyo. Après une première partie de saison sur la lancée de la précédente, le beau gosse s’effondre, à l’image de son équipe qui termine à une triste 6e place. Ce qui n’empêche pas Lyon de le recruter pour 22 millions d’euros.

Christophe Dugarry, bordelais de 1988 à 1996, puis de 1999 à 2002, milanais en 1996-1997

En claquant un doublé face à Milan ce soir de mars 1996, Christophe Dugarry signe le plus gros exploit des l’histoire des Girondins. Mais également un contrat, quelques semaines plus tard, en faveur de sa victime. « On l’a bien accueilli, mais on aurait préféré Zidane » nous avouait Demetrio Albertini en mars dernier. Une manière polie pour le milieu de terrain de légende de l’AC Milan de dire que le passage de « Duga » en Italie n’a pas franchement été une réussite, même si son bilan de six buts en 21 matchs de Serie A n’a rien d’infamant.

Ibrahim Ba, bordelais en 1996-1997, milanais entre 1997 et 2003, puis en 2007-2008

Le météore. Débarqué à Bordeaux dans les grandes valises de Rolland Courbis, qui contiennent également Gralak, Lambourde, Colleter, Domoraud, Ziani, Micoud, Pavon, Luccin, Diawara et Papin, Ibrahim Ba assure le spectacle pendant une petite saison à Lescure. Ses sprints supersoniques, ses crochets et sa chevelure peroxydée conquièrent l’Europe en quelques mois. Et c’est Milan qui décroche sa signature, pas découragé par celle de Dugarry un an plus tôt. Le début de la fin pour Ibou, à seulement 23 ans. En Lombardie, l’international français ne s’imposera jamais, et sera prêté à Pérouse, puis à l’OM. Sans succès. S’en suivent des expériences ratées en Angleterre, en Turquie et en Suède. Considéré comme un porte-bonheur par les joueurs de l’AC Milan, qu’il a accompagnés lors de la finale de la C1 à Athènes, il signe un improbable retour improbable à Milan en 2007, avant de prendre sa retraite.

Jean-Pierre Papin, milanais de 1992 à 1994, bordelais de 1996 à 1998

En mai 1996, ce n’est pas avec ses coéquipiers du Bayern, mais avec les Bordelais, que Papin fête la victoire des Allemands en finale de la coupe de l’UEFA face aux Girondins. Et il faut croire que la soirée fut belle, à tel point que le buteur s’engagera quelques semaines plus tard avec le club aquitain. Car avant de gagner des trophées sur la scène européenne, c’est peu dire que l’homme a galéré. Après avoir fait tout son possible pour remporter la C1 avec son OM, sans succès, « JPP » se résout à quitter la Canebière pour la Piazza Mercanti, en 1992. Et perdre sa seconde finale de Ligue des champions. Contre l’OM, bien sûr. Papin devra attendre la saison suivante, pour enfin inscrire son nom au palmarès de la Champions, mais ne sera même pas inscrit sur la feuille de match de la finale contre le Barça. C’en est trop pour le buteur, qui fait ses valises pour Munich, où il remportera donc sa première Coupe d’Europe. À Bordeaux, le joueur que les fans girondins ont si longtemps conspué lorsqu’il portait le maillot de l’OM, sait se faire accepter à grands coups de buts. 18 la première saison, puis 11 la seconde, qui le voit évoluer dans l’ombre du duo Wiltord-Laslandes.

Vikash Dhorasoo, bordelais en 2001-2002, milanais en 2004-2005

Prêté par l’Olympique lyonnais, Vikash Dhorasoo dispute à Bordeaux une saison pleine… sur l’aile. Élie Baup et son inamovible 4-4-2 avec meneurs excentrés obligent. Ce qui ne l’empêche pas d’être titularisé à 40 reprises, et d’empocher une Coupe de la Ligue. Après un retour à Lyon, où il est sacré deux fois champion de France, c’est avec la casquette de meilleur joueur de Ligue 1 en 2004 qu’il rejoint Milan. « Un rêve de gosse » , déclare alors le joueur. Malheureusement, le Normand ne dispute que douze matchs de Serie A, et 4 de Ligue des champions avec les Italiens. Et c’est depuis le banc, qu’il assiste à la mythique finale d’Istanbul contre Liverpool.

Joachim Fernandez, bordelais en 1995-1996, milanais en 1999-2000

Lorsqu’il signe à l’AC Milan en 1999, Joachim Fernandez est présenté par le club comme « le nouveau Desailly » . Un poil présomptueux, pour un joueur qui n’a plus disputé une saison pleine depuis deux ans. C’était à Caen. Et ce sera la dernière de sa carrière. Avant cela, « Jok » a eu la chance de prendre au part à l’épopée européenne des Girondins de 1995-1996, disputant l’intégralité du match face au Betis, et quelques minutes face à Milan. Avec les Rossoneri, il ne disputera aucun match et sera vendu à Dundee, en Écosse, où une grave blessure mettra un terme prématuré à sa carrière. Pas préparé à l’après-football, Joachim Fernandez nous a quitté dans des conditions tragiques en janvier dernier.

Par Mathias Edwards

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