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Top 10 : Les pires recrues de l’OGC Nice

Par Nicolas Kohlhuber
Top 10 : Les pires recrues de l’OGC Nice

Nice vient de réaliser un mercato de haute volée avec les arrivées de Balotelli, Dante et Belhanda. Mais il n’y a pas si longtemps, les plus belles signatures niçoises étaient celles de Marama Vahirua, Eric Mouloungui ou David Bellion. Retour sur dix transferts qui ont tourné au flop depuis la remontée du club, en 2002. Une époque où le recrutement des Aiglons se faisait en bricolant.

1. Marco Simone (2004)

Bien avant Mario Balotelli, Nice avait déjà attiré un nom italien ronflant pour renforcer son secteur offensif. Le 1er janvier 2004, le Gym recrute gratuitement Marco Simone en provenance de la Fiorentina. Un grand coup de recruter l’attaquant qui avait fait les beaux jours du PSG et de l’AS Monaco ? Pas vraiment. Sous les ordres de Gernot Rohr, l’Italien ne joue que sept matchs. Et aucun en entier. Six mois plus tard, Marco prend sa retraite. Avec le regret éternel de n’avoir marqué aucun but pour Nice.

2. Edgaras Jankauskas (2004)

Simone à peine parti, Nice cherche à renforcer son attaque. Edgaras Jankauskas arrive alors en prêt payant en provenance du FC Porto. Un nom inconnu, mais un palmarès intéressant : une défunte Coupe de l’UEFA, une Ligue des champions, et un titre de champion du Portugal pour l’aspect collectif. Plus de trophées sur la scène continentale que Balotelli aujourd’hui. Un gage de qualité ? Loin de là. Le longiligne attaquant traversera la saison comme un fantôme. Bilan : huit titularisations et sept… cartons jaunes. Son association avec Roland Linz et/ou Victor Agali, deux autres phénomènes, perturbe encore les nuits de certains supporters niçois.

3. Joseph-Désiré Job (2007)

Joseph-Désiré Job arrive sur la Côte d’Azur à l’été 2007 en provenance de Sedan contre un demi-million d’euros. Le joueur formé à l’OL et passé entre autres par Lens, Metz ou Middlesbrough arrive dans l’optique de jouer un rôle important dans un club où l’attaque pèche souvent. Il n’en sera rien. Le joueur, qui compte alors plus de 50 sélections avec le Cameroun, ne foulera les pelouses de Ligue 1 qu’à neuf reprises. Grâce à deux matchs de Coupe de la Ligue, il marquera quand même à deux reprises. C’est le geste qui compte.

4. Souleymane Camara (2005)

Nice pensait avoir fait une bonne affaire en recrutant Souleymane Camara à l’été 2005 en provenance du voisin monégasque. Pensait seulement. Le prometteur international sénégalais ne s’épanouira jamais chez les Aiglons. Frédéric Antonetti, qui avait sacrifié Christophe « Poussin » Meslin pour le faire venir n’arrivera pas, en deux saisons, à faire de lui un buteur. En deux ans, il marquera un but en 35 apparitions, toutes compétitions confondues. Prêté avec option d’achat à Montpellier en 2007, il fait encore aujourd’hui les beaux jours de la Paillade. Un rendez-vous manqué.

5. Matt Moussilou (2006)

Matt Moussilou et l’OGC Nice, un vrai cauchemar. Les dirigeants azuréens ont dépensé 4 millions pour s’attacher les services du Franco-Congolais, ce qui constituera pendant quelques années un record pour le club azuréen. L’attaquant qui s’est révélé à Lille se transforme en fiasco. Vingt matchs et zéro but plus tard, le recordman du triplé le plus rapide de la L1 n’entre plus dans les plans d’Antonetti. Le club essayera de s’en débarrasser, en le prêtant à Saint-Étienne, à Marseille et dans le Golfe. Il y arrive à l’été 2009 en résiliant son contrat. Certains supporters niçois affirment qu’aujourd’hui encore, plus aucune mouette n’ose s’aventurer au-dessus du stade du Ray par peur de se faire déranger.

6. Adeílson (2009)

Après la réussite du transfert d’Ederson, Roger Ricort et la cellule de recrutement misent sur un autre Brésilien : Adeílson. Ses débuts en France sont fracassants. Après quinze petites minutes passées avec le maillot rouge et noir sur les épaules, il envoie un double coup de coude au visage de Jean-Alain Boumsong. Carton rouge. Le reste sera du même acabit. Douze bouts de match, aucun but. Pas terrible pour un attaquant. Même un prêt à Istres ne lui permettra pas de se relancer. Tout est dit.

7. Jonathan Quartey (2009)

L’une des plus grandes énigmes du siècle. Près de dix ans après son arrivée, on s’interroge encore sur l’âge réel de ce défenseur dans la baie des Anges. Officiellement âgé de dix-neuf ans, son visage rappelle plus celui d’un quadra. Débarqué des Kaizer Chiefs, il est présenté comme un solide défenseur. Une belle escroquerie. Neuf fois sur le banc en Ligue 1, jamais sur une pelouse, il n’aura rien montré. Entre des blessures à répétition et des convocations avec la sélection ghanéenne sans jouer, son niveau restera un mystère. Comme son âge.

8. Raúl Fernandes (2011)

Pourtant réputé pour ses gardiens, Nice s’est également trompé dans ce secteur. En 2011, Raúl Fernandes est recruté pour pallier le départ à venir de David Ospina pour un grand club. Mais au final, l’international péruvien partira avant celui qu’il était censé remplacer. « Superman » jouera seulement deux matchs de Ligue 1 quand le n°1 était suspendu. Trois buts encaissés et deux défaites plus tard, il fait son retour sur le banc. En dehors des terrains, ce n’est pas mieux. Des problèmes de vue l’obligent à se faire opérer. Gênant pour un gardien. En 2013, son contrat est rompu, ce qui lui permet de s’engager à Dallas.

9. Abraham Guié Guié (2011)

Cinq ans avant de signer Belhanda et Super Mario le dernier jour du mercato, Nice pense déjà avoir fait une bonne affaire le dernier jour du marché des transferts, en engageant Abraham Guié Guié en provenance de Tours pour 1,5 million d’euros. L’ex-compère d’Olivier Giroud sur le front de l’attaque tourangelle reste sur un exercice intéressant en Ligue 2. Mais en Ligue 1, l’histoire sera bien différente. Un seul petit but en 24 apparitions. Un prêt à Lausanne l’enterrera un peu plus. Depuis 2013, il porte les couleurs de l’Apollon Limassol.

10. Xavier Pentecôte (2011)

Xavier Pentecôte a vingt-cinq ans et est plein de promesses quand il s’engage avec l’OGC Nice en 2011. Entre Toulouse et Bastia, l’attaquant est devenu un habitué des terrains français depuis ses vingt-deux ans. Pas de problèmes d’adaptation à un nouveau championnat en perspective, donc. Mais des blessures récurrentes viendront plomber son parcours. Quatorze matchs en quatre ans, voilà le bilan de Xavier Pentecôte à l’OGC Nice. Hernie discale, croisés, lésion musculaire, blessure, rechute, rééducation. L’ex-international espoir passe plus de temps à l’infirmerie que sur les terrains. Son contrat se termine en 2015. Depuis, il a disparu des radars.

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