S’abonner au mag
  • Coupe d'Europe
  • 8e de finale aller
  • Manchester City/Barcelone
  • Les notes

Suárez, working class Pistolero

Par Raphael Gaftarnik et Paul Piquard
Suárez, working class Pistolero

Grâce à un Suárez redevenu Pistolero pour son retour en Angleterre, les Catalans ont d'abord offert un récital, avant de reculer en seconde période et voir Agüero réduire la marque. Point noir, Messi a raté un penalty en fin de rencontre.

Manchester City

Hart (7) : Joe est un bon wingman. Un mec qui a regardé son pote moche se faire remballer toute la soirée par la même nana, mais va ensuite la draguer pour obtenir son numéro : « Tiens, elle m’a donné ça pour toi ! » Ça n’a aucune chance de marcher, mais le geste a le mérite d’exister.

Clichy (3) : Du mal à protéger sa porte, du mal à garder sa place.

Demichelis (3,5) : Comme une vidéo chopée dans la catégorie Teen vs Old : une scène intéressante avant que ça devienne malsain.

Kompany (4) : D’habitude, Vincent est solide. Mais quand les sheitans du Barça le font danser, la Kompany s’écroule. Vincent Cassé.

Zabaleta (4,5) : Deux tacles de gangsters sur Neymar puis Alba avant de se faire braquer un penalty par Messi. Pablo Deruda.

Milner (2,5) : En écrivant Atlantic City, Bruce Springsteen ne pensait pas aussi bien raconter le naufrage de James.

Fernando (2) : En revanche, c’est bien en voyant la performance du Brésilien que My city in ruinsest sortie de sa guitare. Du Boss pour les bouses.

David Silva (5,5) : Une longue sieste entrecoupée de quelques éclairs. De berceuse à vive attaque. De Rondoudou à Pikachu. Les dents en plus. Remplacé par Sagna (78e) dont le faible temps de jeu ne permet guère de lui tresser des louanges.

Nasri (5) : Deux punchlines pour masquer le vide. Un tweet d’Anara Atanes. Remplacé par Fernandinho (62e), utile pour gêner la frappe de Bony.

Agüero (6,5) : Le « one and only » sur la grande map de l’Etihad. Heureusement, il a su dégainer un HS pour sauver un round. Suffisant pour s’acheter une M4 lors de la prochaine manche.

Džeko (4) : En début de match, il prend un ballon dans les parties. Ensuite, il rate une belle action en plaçant une tête toute molle sur Ter Stegen. Une preuve qu’Edin ne fait pas encore partie de la castre des grands. Remplacé par Bony (67e), utile pour gêner la frappe de Fernandinho.

FC Barcelone

Ter Stegen (5) : Il a voulu participer à la fête coûte que coûte, quitte à tenter un arrêt de la poitrine. Le mec qui te taxe ta clope en soirée en te disant : « Je peux te prendre une ou deux taffes ? » Bah non.

Jordi Alba (6,5) : Le prix du baril n’arrête plus de chuter. Une bonne nouvelle pour la mobylette catalane, qui avait fait le plein avant de prendre l’avion. Pas de quoi le rendre plus supportable cependant.

Mascherano (6,5) : La nuit, Javier dort dans une cage dans laquelle un téléviseur passe en boucle des vidéos des exploits de ses futurs adversaires. Au petit matin, son geôlier lui promet une ration de pain en plus pour chaque duel remporté. Et Javier a souvent faim, même si Silva l’a privé d’un quignon.

Piqué (7) : Énorme jusqu’à son tacle en retard sur Agüero qui était un spectacle aussi triste à regarder qu’une vieille dame tombant en traversant la rue. Une vieille qui dort avec Shakira, quoi.

Dani Alves (6) Il monte, il descend. Une prof de stretching, qui se déchaîne en soirée sur Call On Me. Dégoûté lorsqu’il s’est fait sortir de la boîte. Remplacé par Adriano (75e), qui a pris son jaune pour un petit taquet des familles.

Busquets (7) : Moins on le voit, plus il fait un bon match. Catalan Sniper.

Iniesta (6,5) : Il paraît qu’il est fini. En même temps, il paraît que le Barça est fini.

Rakitić (6) : Pas complètement nul, mais on a l’impression qu’il a du mal à trouver sa place. En même temps, marcher dans les pas de Xavi au Barça, c’est comme tenter de remplacer Freddie Mercury dans Queen. Le Adam Lambert croate. Remplacé par Mathieu (70e), dont l’entrée a fait sursauter Sir Alex, qui l’a confondu avec Scholes.

Neymar (5) : Le moins en vue du trio magique : Frank des 2be3. Remplacé par Pedro (80e), qui s’est dégourdi les jambes.

Suárez (8) : Avec deux balles dans son gun, Luis s’est rappelé au bon souvenir de l’Angleterre en entraînant les midinettes de la défense mancunienne dans un swing endiablé, à la limite de l’illégalité. Good Morning England.

Messi (8) : Pour la tête seul face aux buts, il pourra demander à Paul-Georges Ntep. Pour le reste, il a une nouvelle fois prouvé que Tina Turner a chanté pour lui Simply the best.

À lire : le résumé du match

⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions

Par Raphael Gaftarnik et Paul Piquard

Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine