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River Plate prend un bel avantage

Par Ruben Curiel, à Buenos Aires
River Plate prend un bel avantage

River Plate a remporté la première manche de la demi-finale de la Copa Libertadores face à Guaraní. Les hommes de Marcelo Gallardo ont dominé une équipe paraguayenne regroupée en défense, grâce à des buts de Mercado et Mora. River jouera sa qualification en finale, mardi prochain au Paraguay.

River Plate 2-0 Guaraní

Buts : Mercado (60e), Mora (73e) pour River Plate

La nouvelle a fait trembler le quartier de Nuñez. Pablo Aimar, revenu à la maison quinze ans après, devrait annoncer prochainement sa retraite. Mais ce soir, rien ne pouvait incommoder les supporters de River Plate qui se dirigeaient vers le Monumental pour voir les « Millonarios » disputer la demi-finale aller de la mythique compétition continentale. Ni le départ de Téo Gutiérrez ni la probable fin de carrière du « Payaso » ne peuvent entraver dix ans d’attente. Dans la nuit glaciale de Buenos Aires, deux acteurs ont survécu à la dernière demi-finale du club : Lucho González et Marcelo Gallardo. Et l’ancien marseillais mène la danse. Annoncé sur un côté, le numéro 27 argentin se balade au milieu de terrain. Il distille les passes vers Rodrigo Mora, qui squatte le coté droit du terrain « barcelonesque » (gigantesque et trop arrosé) du Monumental. Mais sa faible condition physique lui joue des tours. À la mi-temps, Gallardo fait entrer le jeune Pity Martínez. Le jeune numéro dix de 22 ans débloque rapidement la rencontre. Mercado et Mora se chargeront de faire vibrer le Monumental.

Lucho et froid

Les débordements de l’Uruguayen laissent entrevoir les intentions de l’équipe de Buenos Aires. Gallardo veut pilonner la défense renforcée des Paraguayens. Le gardien de Guaraní détourne une tête d’Alario, et Carlos Sánchez rate la plus grosse occasion de la première mi-temps à bout portant. Les blessures sont venues contrarier les plans de Gallardo ces derniers jours. La recrue Bertolo et l’artificier Pisculichi forfaits pour cette rencontre, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain doit bricoler. Lucas Alario dispute donc son premier match de Copa Libertadores à 22 ans. Le transfuge de Colón a la lourde tâche de remplacer Téo. Sur un délicieux extérieur de Lucho, Alario manque d’ouvrir le score à la demi-heure de jeu. Le moment où la pression de River s’atténue. L’ancien Toulousain Federico Santander commence à titiller la charnière centrale de River composée de Maidana et de Funes Mori. Les hommes de Fernando Jubero – le technicien espagnol – prennent confiance et Barovero doit intervenir à plusieurs reprises pour mettre de l’ordre dans sa surface. Marcelo Gallardo et sa marche presque mécanique digne de Bielsa rentrent au vestiaire la tête basse. Le coup de poker tenté par le technicien argentin est pour l’instant infructueux. Le jeune Alario galère, coincé entre les trois défenseurs centraux de Guaraní. Surtout, l’impact de Lucho s’est amoindri au fil des minutes. Le joueur formé à Huracán qui revient d’un exil lucratif au Qatar ne résiste pas à l’impact physique imposé par l’équipe paraguayenne, clairement venue pour chercher le match nul et vierge. À la mi-temps, River et ses sept tirs dominent, sans toutefois inquiéter Aguilar, le gardien d’ « El Aborigen » .

Le chef-d’œuvre de Mora

Dès le retour des vestiaires, Gallardo déplace ses pièces : Sánchez passe sur le côté droit et l’entrant Martínez sur l’aile gauche. Le numéro dix de River Plate entre pour offrir des solutions aux timides milieux de terrain de son équipe. Son homologue Benítez est lui l’homme le plus dangereux de l’équipe paraguayenne. La domination de River s’amplifie : Alario trouve enfin sa place dans la surface et envoie une frappe détournée en corner par un défenseur de Guaraní. Et le changement de Gallardo sera rapidement décisif. Sur un corner de Martínez, Gabriel Mercado ouvre le score à l’heure de jeu. Le latéral droit de River ouvre son pied et trompe Aguilar. L’homme qui a offert la Copa Sudamericana l’année dernière à River récidive et débloque une rencontre promise à un triste match nul.

À vingt minutes du terme de la rencontre, Rodrigo Mora, l’attaquant uruguayen qui devrait rejoindre l’Arabie saoudite à la fin de l’épopée de River en Libertadores, double la mise. Après une déviation d’Alario, son lob somptueux (similaire à celui d’Ariel Ortega contre San Lorenzo en 2006) trompe une seconde fois Aguilar. Les travées du Monumental lance les fameux « Uruguayo, Uruguayo » , chant un temps réservé à l’idole Enzo Francescoli.

L’entrée de Saviola à cinq minutes de la fin n’est qu’anecdotique. River Plate est bien parti pour disputer la finale de la Copa Libertadores. La semaine prochaine, le club de Buenos Aires jouera sa qualification au Paraguay. Un pas de plus pour que le « Muñeco » Gallardo et ses hommes inscrivent leurs noms dans la légende du club au maillot rouge et blanc. Ce soir, rien ne peut empêcher l’explosion de joie des supporters de River. Pas même l’annonce officielle de la retraite de Pablo Aimar à la fin du match.

Par Ruben Curiel, à Buenos Aires

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