S’abonner au mag
  • Ligue 1
  • J10
  • Rennes/Lorient (2-0)

Rennes d’un soir

Par Mathieu Faure
3 minutes
Rennes d’un soir

En battant son pote lorientais (2-0) dans le match du dimanche soir, le Stade Rennais s’invite dans le Top 5 et confirme que cette saison, il faudra compter sur lui.

Rennes 2-0 Lorient Buts: Kembo (10e) et Pitroipa (63e sp) pour Rennes

Rennes voulait conjurer le mauvais sort du dimanche soir. Depuis un dégueulasse Bordeaux – Rennes de l’an dernier, où la rencontre dominicale avait accouché d’un match nul sans but ennuyeux au possible, les Bretons voulaient se débarrasser de l’étiquette d’équipe chiante. Pour ce faire, certains médias avaient inventé le Celtico. Un surnom aussi débile que ridicule, censé annoncer le derby breton contre Lorient. Après 90 minutes maîtrisées, Rennes s’empare de la Bretagne en battant son voisin 2 à 0. Un match sérieux mais sans folie. Pour accueillir son meilleur ennemi, Rennes aligne son 4-3-3 habituel où Mandjeck remplaçe Kana-Biyik dans l’axe. Christian Gourcuff, lui, part sur un système à deux pointes avec le duo Campbell-Aliadière. Du jeu et des buts en perspective. Forcément. Enfin, en théorie.

Pourtant, le début de rencontre est plutôt timide. La chique circule bien mais les défenses sont en place. Ça s’observe. Ça se juge. Et dans ces cas-là, c’est souvent sur un détail que ça bascule. Ici, le détail s’appelle Grégory Bourillon, ancien de la maison rennaise, qui se fend d’une sortie un peu rugueuse sur Pajot (lire pied en avant). Coup-franc. Kembo-Ekoko en profite pour nettoyer la lunette de Fabien Audard. On joue depuis dix minutes et les locaux sont déjà maillot jaune. Sans forcer. Alors, les ouailles de Frédéric Antonetti en profitent pour explorer la largueur du terrain. M’Vila fait saliver le public avec ses transversales et les Lorientais courent après le ballon. Puis, c’est l’inverse. C’est Lorient qui tient le cuir. Qui fait courir les locaux. Mais bon, Costil n’a pas de boulot. Hormis Kembo-Ekoko, les attaquants rennais sont sous la couette. Trop frileux pour faire évoluer le tableau d’affichage. Pitroïpa s’essaie bien au slalom sans logique mais bute sur un Audard, bien sorti. Costil doit attendre la 40ème pour sortir sa première parade sur une frappe de Sunu. Parti trop fort, le match tombe dans la routine. La balle circule. A toi, a moi, re-à toi, re-à moi. RAS.

Le Lan, se souvenir du passé

La seconde période repart sur le même rythme. De la maîtrise technique, mais aucune action concrète. Rien à se mettre sous la dent. Alors quand Campbell s’engage dans la surface pour disputer un ballon aérien au gardien rennais, on s’enflamme. Pour rien. On se contente de demi-occasion. De bonnes intentions. C’est trop peu. Il faut un grossière faute d’Arnaud Le Lan – un autre ex de la maison rennaise – sur Kembo-Ekoko pour relancer tout ça. Bien lancé dans le dos du latéral, l’attaquant rouge et noir rentre sur la droite de la surface avant de se faire découper dans les règles. Pitroïpa s’élance façon Kool and the Gang et transforme sans forcer. Tout en maîtrise, Rennes mène 2 à 0 sans avoir eu d’occasion franche. Un avantage qui valide la tactique adoptée par Antonetti. A savoir un pressing très haut afin d’empêcher les Lorientais de déployer leur jeu. Et ça marche. Une domination technico-tactique qui passe sous silence la sortie sur blessure d’Aliadière. Un habitué de la carte vitale. Le match se termine tranquillement. Antonetti gueule toujours autant; en attendant la fin de match est pantouflarde des siens. Pajot manque le 3-0 sur un centre du Pit’, Bourillon sauvant la gonfle sur sa ligne. Voilà, c’est fini. Enfin. Rennes règne sur la Bretagne. Auteur d’un gros pressing, les locaux ont complètement muselé l’organisation tactique lorientaise sans être géniaux. Un dimanche soir qui sourit aux Rennais, ça change.

Hatayspor : la vie après le séisme

Par Mathieu Faure

À lire aussi
Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko
  • Enquête
Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko

Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko

En 2018, la touriste française Tiphaine Véron disparaissait au Japon alors qu’elle s’apprêtait à visiter les temples de Nikko. Depuis, sa famille se bat pour faire progresser une enquête délaissée par la police nippone. Enlèvement, séquestration, meurtre? Nous sommes partis sur ses traces.

Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine