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Paris bat (encore) Toulouse

Par Gabriel Cnudde
Paris bat (encore) Toulouse

Auteurs d'une prestation moyennes, mais capables de faire la différence au bon moment, les Parisiens se sont qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue (2-0). Le marathon PSG/TFC prend fin.

Paris Saint-Germain 2-0 Toulouse FC

Buts : Cavani (65e) et Di María (72e) pour le PSG

On a l’impression de l’entendre souvent quand on évoque le Paris Saint-Germain, mais même sans briller, les joueurs de Laurent Blanc savent toujours gagner. Sur la retenue pendant plus d’une heure, les hommes de la capitale ont fait basculer cette demi-finale en dix petites minutes. Grâce à un but de Lavezzi, magnifiquement servi par Adrien Rabiot, et un autre d’Ángel Di María, qui n’a lui besoin de personne pour marquer, Paris s’est offert son ticket pour la finale sans trop forcer. On appelle ça de la gestion d’efforts. Tranquille, buteur et tranquille à nouveau, le PSG s’est ménagé pour se débarrasser du TFC.

De l’envie d’un côté, de la rigueur de l’autre

Pour la troisième fois en dix jours, Parisiens et Toulousains se retrouvent sur un terrain de football. Si le PSG part forcément grandissime favori de cette demi-finale, le TFC peut espérer réaliser une belle performance, comme c’était le cas en Coupe de France et en championnat. Dès le coup d’envoi, les Parisiens se ruent à l’attaque et acculent Mauro Goicoechea. Avec ses cinq défenseurs, le TFC fait le dos rond et laisse passer l’orage. Un orage qui manque de peu de leur coûter une ouverture du score prématurée. Mais, après un bon rush, Augustin est contré dans la surface (10e). En contre, Ben Yedder est souvent bien seul et doit en plus essayer de passer un bon Kimpembe. Passé un premier quart d’heure un peu fou, les Parisiens manquent d’inspiration dans les trente derniers mètres. Et au jeu des frappes de loin, c’est Benjamin Stambouli qui gagne avec un ballon à ras de terre qui passe à quelques centimètres des buts toulousains (21e).

Pour son match annuel, Nicolas Douchez n’a pas grand-chose à faire. Logique, les Toulousains attendent les Parisiens qui n’arrivent pas à se montrer dangereux. Un centre de Lavezzi contré par-ci (28e), quelques bonnes passes par-là, mais pas vraiment d’occasions franches. Et même carrément de grandes phases de somnolence. À la demi-heure de jeu pourtant, Lavezzi et Di Maria combinent bien et s’infiltrent dans la surface adverse. Mais la frappe de Lavezzi est trop croisée. Et celle de Cavani, quelques instants plus tard, est trop écrasée. Quant à celle d’Augustin, difficile de ne la décrire qu’avec un seul adjectif. Côté arbitrage, pas d’erreurs pour M. Delerue. Même la simulation grotesque de Lavezzi ne l’a pas dupé (39e). Après une frappe lointaine de Regattin, la première cadrée du TFC, tout le monde rentre aux vestiaires.

Lavezzi, puis cœur avec les doigts

Au retour des vestiaires, Zlatan reprend sa place sur le banc et laisse aux Toulousains quelques minutes supplémentaires de répit. Sur la pelouse, on prend les mêmes et on recommence comme en fin de première mi-temps. Les Parisiens sont toujours dominateurs, mais n’arrivent pas vraiment à inquiéter des Toulousains toujours en place. Dix minutes après la reprise, M. Delerue quitte la pelouse. Blessé au mollet, il est remplacé par son adjoint, le sosie officiel de Noel Gallagher. Inexplicablement, le Parc se met à siffler. Sans doute des incultes fans de Blur. À l’heure de jeu, Dominique Arribagé fait entrer en jeu Braithwaite et Pešić. Le TFC passe alors en mode ultra offensif. Un choix plutôt osé, mais qu’on ne peut que saluer. Un choix qui ne paye malheureusement pas pour les Toulousains, qui encaissent un but cinq minutes plus tard… À la retombée d’une belle passe, Lavezzi ouvre le score. C’est mérité pour le PSG, qui domine et gagne même sans être convaincant.

Après un énorme tacle d’Aurier, qui ramasse son carton jaune au passage (69e), Ángel Di María, plutôt timide aujourd’hui, double la mise d’une belle frappe (72e) légèrement déviée. La messe est dite, les Parisiens peuvent passer en mode gestion. Les joueurs du TFC, eux, peuvent regretter de n’avoir jamais vraiment voulu jouer au football. Tout comme Edinson Cavani, très mauvais ce soir. La preuve, l’attaquant uruguayen n’a touché en 80 minutes que… 15 ballons. Difficile de prédire l’avenir de Cavani à Paris. Le Z, lui, profite de son quart d’heure de jeu pour s’amuser. Après un rush de cinquante mètres, il décide de frapper au but, en oubliant peut-être ses coéquipiers au second poteau (81e). À deux minutes de la fin du match, le jeune Kimpembe fauche Braithwaite dans la surface et offre un penalty de consolation au TFC. Mais Nicolas Douchez sort la frappe de Braithwaite. Le résultat est assuré. Les Parisiens seront bien en finale de la Coupe de la Ligue face à Lille pour aller chercher un nouveau titre.

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