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On était au Bernabeu pour Real-OM

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Il y a des soirées où il vaut mieux se dire les choses. Et la vérité hier soir à Madrid, c’est que si on a eu peur des Marseillais, c’était plus sur la Plaza Mayor qu’au Santiago Bernabeu. Malgré l’armée de journalistes français débarquée dans le Royaume depuis samedi, les Socios s’inquiétaient un peu plus de la non-titularisation du boss Raúl que de la réputation de tombeur de gros de la Dèche. C’est que le Real est leader de la Liga après cinq victoires consécutives. Le seul vrai rival cette saison, évidemment, c’est le Barça. Le seul vrai match, évidemment, c’est la finale de la Champions à domicile le 28 mai.

Alors pendant que le chat merengue se refait une beauté en attendant les futures grandes soirées de Champions, les souris marseillaises dansent dans un Bernabeu encore vide à 20h30. Ils sont 2000, presque autant que le service d’ordre qui les entoure. On craint le débarquement des potes de Santos et même si on les remercie secrètement d’avoir foutu le bordel à Vicente Calderon l’année dernière, ici c’est Bernabeu et le silence est d’or.

La première mi-temps fait office de lever de rideau. Pas mal le premier groupe olympien, mais ici ce sont les stars madrilènes qu’on est venus voir. Alors la seconde mi-temps est sifflée, et le spectacle peut débuter. En cinq minutes le show est plié : Mandanda fait le clown, Ronaldo démarre, Diawara rentre en backstage et puis voila, c’est fait. 3-0. CR9, Benz, Kaka : des tubes qui tournent bien. Bernabeu est en fusion sur le troisième but. « Así, así, así gana el Madrid » .

Morientes sort sous une ovation, parce que c’est Morientes. Raúl entre pour le dernier quart d’heure, parce que c’est le boss. Les Ultras Sur font les malins et se moquent du pauvre Steve. Les Marseillais profitent de la vue depuis le haut de leur fondo nord et, avec tout le stade, applaudissent la rouste collée à l’Atletico par Porto. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Tout est bien qui finit bien.

En zone mixte, Niang fait le boulot, Heinze aimerait bien revenir en arrière et Benz fait des clins d’œil. Les jungles de micros et les forêts de caméras attendent la vraie star de la soirée mais Ronaldo se fait désirer et joue à cache-cache. Il s’approche, frôle les barrières anti-émeutes alors on pousse, on court et on crie. Mais ce ne sera pas pour ce soir et les idoles sont capricieuses. Une action isolée, un passement de jambes et tout est allé très vite. Une soirée normale au Bernabeu en ce début de saison, en somme…

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