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Metz taille patron, Angers est marron

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Metz taille patron, Angers est marron

Metz profite du moment d’absence d’Angers et d’un déplacement chez la lanterne rouge pour prendre le large. Troyes et Dijon réalisent eux aussi un joli coup en recollant au podium. 21 buts, 4 victoires à l’extérieur en 8 matchs, et un championnat toujours aussi serré : la Ligue 2 reste un univers impitoyable.

Les bonnes opérations du jour

Forts de leur première victoire en championnat lors de la 14e journée et d’une qualification en Coupe de France brillamment obtenue aux penalties sur le terrain de l’Avant-Garde de Plouvorn, les Bastiais recevaient le leader messin dans de bonnes dispositions malgré leur statut de lanterne rouge. On attendait des Grenats qu’ils roulent sur leur adversaire du soir comme ils roulent sur tout le monde depuis début octobre mais la première mi-temps est surtout d’un ennui absolu ; le FC Metz attend la seconde mi-temps et un gros coup de bol en forme de frappe déviée pour débloquer la situation, par Nsor. Bon, par contre, une fois les vannes ouvertes, les Grenats n’ont plus qu’à dérouler, et Ngbakoto double la mise d’une jolie tête décroisée. Metz n’a pas brillé, mais a fait le boulot.

Créteil contre Troyes, c’est Jean-Michel Lesage contre Benjamin Nivet : un match qui fleure bon le foot à l’ancienne. Les débats sont agités mais vains en première période, et il faut attendre le retour des vestiaires pour voir l’ESTAC affirmer sa supériorité et ouvrir le score, d’un plat du pied de Darbion. Les joueurs du Val-de-Marne tentent de mettre le feu dans la surface des joueurs de l’Aube mais craquent surtout des allumettes. Ce sont au contraire les Troyens qui parviennent à faire le break, sur une échappée solitaire de Ghislain Gimbert. Yoann Court scelle pour de bon le sort de la rencontre et l’excellente opération comptable de l’ESTAC.

Les contre-performances

Dans le duel à distance qui l’oppose au FC Metz, le SCO espérait poursuivre sur sa lancée (deux victoires en L2 et une en Coupe), histoire de fêter dignement les 40 ans de Grégory Malicki (né un 23 novembre), ce type étrange avec un prénom d’enfant et une coupe d’adolescent. Comme d’habitude, Angers fait briller son collectif et tente d’apporter du rythme, soignant chaque relance et profitant des éclairs d’El Jadeyaoui pour chauffer les gants de Farnolle. Sauf que les Angevins n’y arrivent pas, et se font même surprendre sur un déboulé de Bettiol, qui parvient à glisser le ballon dans un angle fermé. La réaction du SCO tarde à se faire sentir, et Clermont en profite pour doubler la mise, sur une échappée de Salibur dans le dos de la défense. Bon, inutile de vous dire qu’en seconde période, c’est le siège de Troie, c’est le Chemin des Dames. Peu après l’heure de jeu, le SCO bénéficie d’un penalty généreux (suite à une main en dehors de la surface), mais Yattara, déjà auteur de 6 buts en L2, tombe sur un Farnolle impeccable. La fin de match est quelque peu gâchée par un pétage de câble assez affolant de Lippini et à une baston générale. Le défenseur corse et Frikeche sont exclus, et Clermont repart avec 3 points inespérés.

Après un début de match tellement pénible qu’il ferait passer un film de Lelouch pour un blockbuster, le Stade brestois pousse le vice jusqu’à concéder un péno et un carton rouge (il est vrai assez sévère pour Simon Falette). Sala et les Niortais n’oublient pas de dire merci au moment de transformer l’offrande et d’ouvrir le score. Lejeune récolte le second carton rouge brestois en deuxième période. Les supporters bretons qui ne se sont pas encore jetés à la flotte assistent à la fin de ce désastre un brin perplexes : Brest ne remontera pas en L1 cette année.

Irrésistibles depuis le retour au bercail de Pablo Correa, les Nancéiens avaient fort à faire sur le terrain du DFCO, qui ne s’est incliné qu’une seule fois depuis fin août. Les Lorrains loupent à plusieurs reprises l’occasion de faire parler la poudre, et finissent par subir la loi de la Bourgogne, qui n’est pas le pays d’Emile Louis pour rien. Philipoteaux place sa tête sur corner et ouvre la marque à un petit quart d’heure de la fin. La remontée en fanfare des Nancéiens est stoppée net, et c’est Dijon qui se replace à la poursuite des équipes de tête.

Les matchs de dingo

Un gardien istréen complètement aux fraises et une défense aux abonnés absents : Nîmes n’a pas beaucoup de mérite à ouvrir le score après quelques minutes de jeu, sur corner, grâce à Benoît Poulain. Pour répondre à la sortie ratée de Romain Lejeune, Cyrille Merville doit faire preuve d’imagination, et saute donc sur la première occasion, en l’occurrence une frappe a priori anodine de Malfleury, pour louper son intervention en beauté. La bête blessée est désormais révoltée. Le jeune Keita donne l’avantage à Istres sur corner, et Malfleury ne tarde pas à enfoncer le clou avant la mi-temps. Les Crocos reviennent des vestiaires plus motivés que jamais, et réduisent la marque suite à un ballon mal négocié par la défense istréenne. Malfleury se dit que puisque c’est comme ça, alors ok, et il inscrit le but du triplé de l’entrée de la surface. Le stade le plus triste et le plus vide de France fut le théâtre d’un match fou.

Partis comme des fusées en championnat, les Tourangeaux accusent une sévère baisse de régime ces dernières semaines, au point d’avoir enchaîné deux défaites en championnat et une élimination un poil gênante en Coupe sur le terrain de Vendée les Herbiers (c’est formidable, la Coupe de France, tout de même). Le HAC n’arrange rien à la situation en ouvrant la marque par Bonnet juste avant la demi-heure de jeu. Bergougnoux profite d’une main bien voyante dans la surface pour égaliser sur penalty, mais la supercherie ne dure pas : Tours a la tête dans le sac. Mahrez redonne l’avantage au HAC en début de seconde période. Le Havre vole vers sa première victoire à l’extérieur de la saison… Sauf que les Normands sont un cas psychiatrique à part entière et ne tiennent le choc que jusqu’à la 80e minute : Santamaria a un nom de caravelle mais il est surtout à la réception du centre de Bergougnoux pour égaliser. 2-2, le score n’évoluera plus. Le Havre n’en finit plus d’accumuler les déceptions.

Le duel de bas de tableau entre les fringants Tangos (qui restent deux victoires en championnat) et les pâlichons joueurs de Franck Dumas (humiliés en Coupe de France à Alès la semaine dernière en Coupe, 3-0) n’a pas été un festival de gestes techniques d’exception, mais ne s’est pas avéré déprimant pour autant. Tibéri, toujours à son aise en période de campagne municipale, pointe le bout de son nez quelques minutes avant la pause pour donner l’avantage aux Lavallois. C’est le moment choisi par Gaël Givet pour revenir d’entre les morts et égaliser d’une tête tombante (c’est comme une tête plongeante, mais en tombant lourdement).

Par Julien Mahieu

Tous les résultats de cette 15e journée et le classement de Ligue 2, c’est ici

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