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Manchester City face au piège Atlético

Par Adel Bentaha
4 minutes
Manchester City face au piège Atlético

Vainqueur de l’Atlético (1-0), en quart aller de la Ligue des champions, Manchester City tentera de confirmer son avantage à Madrid ce mercredi soir. Mais pour les hommes de Pep Guardiola, le mur rojiblanco pourrait s’avérer plus solide que prévu.

Pour trouver trace d’une prestation « neutre » signée Manchester City, il faut remonter au 14 mars dernier. À cette date, les Citizens concédaient un nul (0-0) sur la pelouse de Selhurst Park, étouffés par la défense de Crystal Palace. La bande à Kevin De Bruyne ne pouvait alors se targuer que de quatre frappes cadrées, l’un de ses plus faibles totaux de la saison. Un mois plus tard, c’est à domicile que la machine azur s’est enrayée. Lors de la réception de l’Atlético de Madrid et malgré la victoire (1-0), cette dernière n’aura en effet cadré que deux fois (sur 15 tentatives). Suffisant pour l’emporter, évidemment, mais révélateur d’une difficulté à mettre à mal le bloc monté par Diego Simeone, en relative maîtrise durant plus d’une heure. Et pour cette manche retour, l’Atlético ne dérogera assurément pas à sa règle, jusqu’à faire craquer son adversaire.

Des Colchoneros éveillés

Le « 5-5-0 » . Ce dispositif symbolique a longtemps fait réagir, au lendemain de la joute disputée à l’Etihad Stadium. «  C’est la première fois que je vois un 5-5-0, ironisait ainsi De Bruyne en zone mixte. Face à cinq défenseurs et cinq milieux, c’est dur de trouver des espaces. À ceux qui veulent nous faire des reproches, je conseille de faire l’essai sur un terrain d’entraînement. » Et le Belge en est pleinement conscient. Sans avoir réellement refusé l’adversité, l’Atlético a en réalité surtout usé de sa force. Celle d’un bloc dense, étiré au maximum sur les phases de contre afin de profiter des largesses latérales de son rival. Une réticence complète à s’exposer donc, mettant en lumière ce fameux zéro pointé en tirs et proche d’avoir permis de ramener un nul, sans l’entrée en jeu de Phil Foden.

Scénario également réitéré ce dimanche à Majorque (une seule frappe cadrée), de manière beaucoup plus préjudiciable cette fois (autre défaite 1-0). Néanmoins, ce contre-coup ne devrait pas être une gêne palpable au moment d’accueillir City. Conscient de devoir laisser le ballon aux Skyblues, l’Atlético s’appuiera sur la fulgurance de son jeu de transition (48% de possession en moyenne cette saison, dont 39% en Ligue des champions), porté par le pressing de Geoffrey Kondogbia au milieu de terrain ou les incessantes courses de Renan Lodi et João Félix, éléments forts de cette fin de campagne. Enfin, loin des statistiques et du jeu, c’est notamment favorisé par un écart de but minimal et surtout l’appui de son public (du moins, une partie) que le contingent du Cholo abordera cette opposition. Aux bons souvenirs d’Anfield.

City en manque d’énergie ?

Car de l’autre côté, Manchester City se trouve dans un entre-deux plus ou moins complexe. Moins fringant depuis la fin du mois de février, les protégés de Pep Guardiola ont effectivement vu leur avance de quatorze points sur Liverpool fondre comme neige au soleil, et le sprint final en Premier League aspirer une énergie que l’on pensait jusque-là bien gérée. Ce dimanche, l’intensité émise contre les Reds (2-2), n’a ainsi pas aidé à la préparation du duel tant attendu en Espagne. Des éléments succincts, à même de faire défaut ce mercredi, pour une formation qui serait sérieusement mise à mal en cas de contre-performance. En témoigne la prudence de Guardiola en conférence de presse : « L’Atlético est une équipe bien plus offensive que ce que les gens pensent. Diego ne veut pas prendre de risque dans la construction, mais ses joueurs sont très bons dans le dernier tiers du terrain. Conserver le ballon ? Peut-être qu’ils le font par moments, mais pas dès le début. Ils viennent te chercher, ne ferment pas le jeu. S’ils le peuvent, ils nous presseront. À nous d’être vigilants dans les cinq ou dix dernières minutes, car selon l’évolution du score, tout se jouera à ce moment-là. »

Point symbolique : en onze déplacements de l’autre côté des Pyrénées, le MCFC ne s’est imposé qu’à trois reprises. Une seule fois sous les ordres du Catalan. Du 50-50, à en croire Simeone : « Il y a différentes manières de s’exprimer sur un terrain, de répondre à ce qu’exige un match. Il y a différentes manières de jouer, j’en choisis une. On ne va pas beaucoup s’éloigner de ce que l’on fait d’habitude. J’espère que l’on réussira à mieux combiner entre nous, avoir des transitions plus rapides, avoir des contre-attaques. » Sans le filet de protection qu’était la règle du but à l’extérieur, Manchester City devra donc à tout prix prendre le jeu à son compte, durant 90 longues minutes. Et à la question de « qui sera le plus fort ? » , il est certain que l’Atlético de Madrid opposera une résistance des plus farouches, comme à l’accoutumée. Voire plus.

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