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  • Lyon-Marseille (2-0)

L’OL couche l’OM

Par Maxime Brigand
3 minutes
L’OL couche l’OM

Savonné d'entrée par une boulette de Mandanda, l'OM s'est incliné dimanche soir à Lyon pour la dernière au Groupama Stadium de Joël Bats (2-0).

Lyon 2-0 Marseille

Buts : Fekir (6e) et Mariano (51e) pour l’OL.

Pan! Pan! Deux coups de feu, une victime au sol et des légendes en larmes. La Ligue 1 voulait un sommet, elle en a eu un demi, dimanche soir, conséquence évidente d’un scénario flingué d’entrée par une boulette dans la chaussette. Finalement, l’OM, touché par ce faux départ, a cavalé pendant 90 minutes pour rattraper un retard creusé après la pause et qui se compte en points. Désormais, l’OL compte trois unités d’avance sur sa victime du soir. Mérité ? Pas volé, en tout cas.

Monument savonné

Drôle d’ambiance que celle de l’ouverture d’un bal majeur, pas forcément décisif, dimanche soir au Groupama Stadium : une histoire de larmes, avant tout. Celles du marin Bats, qui s’apprête à filer la barre des gardiens de l’OL à son ancien élève, Grégory Coupet, et qui vivait face à l’OM sa dernière nuit à domicile. Celles de Steve Mandanda, ensuite, imprévisibles, tant les vieux supporters marseillais se sont habitués depuis longtemps à prendre le visage du gardien international en référence de l’état des troupes comme on regarde le ciel le matin au réveil : sur la première cartouche qu’on lui a envoyée dimanche, Mandanda a pourtant glissé et laissé le coup franc de Fekir faire exploser des Bad Gones qui avaient fait de l’événement une soirée pour souffler trente piges d’émotions (1-0, 6e).

Partant, on s’attendait à voir le gang de Génésio tenir la pression, enchaîner les attaques rapides et tester les limites d’une défense marseillaise confiée à la paire Rami-Rolando et emmenée par un très bon Amavi. Erreur : l’OM s’est relevé, a poussé l’OL à reculer, tenant parfaitement les couloirs, Luiz Gustavo a une nouvelle fois joué une partition technique millimétrée, et Lopes a été secoué, notamment par une tête de Rami (13e) et une reprise écrasée d’Ocampos (37e) là où Rolando a envoyé au-dessus un coup franc déposé sur son crâne par Payet (32e). Ou comment valider le choix du thème : l’incertitude.

Do Díaz

Encore raté. Car dès le retour des vestiaires, les Lyonnais ont remis les gants, lâché un premier crochet – une reprise de Tete à l’affût d’une tête de Mariano sauvée par Mandanda, but logiquement refusé pour hors-jeu – et fait ressortir la langue de Mandanda, battu quelques minutes plus tard, cette fois, par Mariano sur un centre délicieux de l’extérieur du gauche de Cornet (2-0, 51e). Simple : l’OL a joué, enfin contrôlé le ballon, poussé Garcia à réagir (entrées de Lopez, Sanson et Mítroglou pour remplacer progressivement un Germain fluet) et maîtrisé un scénario qu’il a finalement dicté au milieu duquel Dimitri Payet s’est noyé, alors que Morgan Sanson a cogné à l’orgueil le poteau de Lopes.

Moment choisi par Génésio pour faire couiner Mariano Díaz, qui a confirmé dimanche soir le meilleur départ de l’histoire des attaquants de l’OL (13 buts en 18 matchs de Ligue 1, ndlr), et installer un milieu à trois plus compact, histoire de boucler un troisième succès de rang en championnat et le premier à la maison depuis fin octobre. De quoi permettre, aussi, à Depay de croquer une balle de 3-0 sans incidence, et à Lopes d’offrir un hommage ultime à Joël Bats sur les dernières vapeurs. Cynique, mais suffisant pour creuser une première tranchée avec un OM qui n’était plus tombé depuis plus de trois mois.


OL (4-2-3-1) : Lopes – Tete, Marcelo, Morel, Marçal – Tousart, Ndombele (Depay, 83e) – Cornet, Fekir (Mendy, 90e), Aouar – Mariano (Ferri, 79e). Coach : Bruno Génésio. OM : (4-2-3-1) : Mandanda – Sakai, Rolando, Rami, Amavi – Luiz Gustavo, Zambo Anguissa (Lopez, 62e) -Thauvin, Payet, Ocampos (Mítroglou, 59e) – Germain (Sanson, 69e). Coach : Rudi Garcia.

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