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Comment l'OM s'est fait peur contre l'Union saint-gilloise

Par Léna Bernard, au Lotto Park d'Anderlecht
4 minutes

Victorieux au bout du suspense après une fin de match particulièrement éprouvante face à l'Union saint-gilloise (2-3), les Marseillais et leur coach ont encore réussi à se faire peur. Un score qui s'est joué sur des détails favorables aux Olympiens, avec des choix tactiques surprenants de la part de Roberto De Zerbi.

Comment l'OM s'est fait peur contre l'Union saint-gilloise

Les Olympiens ont enfin remporté leur première victoire à l’extérieur en Ligue des champions cette saison face à l’Union saint-gilloise (2-3). Un succès essentiel et très bon à prendre, avant de se frotter à Liverpool et au Club Bruges. Avec neuf points, l’OM se rapproche de la qualification pour les barrages et un mois de février européen, ce qui serait excitant. Cette visite bruxelloise a pourtant été éreintante, laissant l’équipe phocéenne avec ses limites, ses interrogations et un Roberto De Zerbi qui cherche encore à imprimer une vraie force collective et dont le coaching aurait pu faire perdre gros à Marseille.

Coaching presque perdant

Le technicien italien avait fait des choix d’entrée et il a pu les détailler après la partie : « Pavard joue beaucoup, il avait, de mon point de vue, besoin d’un jour de repos. Et Balerdi sur le banc, c’est un choix technique. Je voulais défendre à quatre avec Weah, Murillo, Aguerd et Emerson et je voulais construire à trois avec un seul vrai défenseur central et deux autres qui pouvaient plus avancer avec la balle sur le côté. Puis j’ai sorti Weah avec regret parce qu’il avait pris un carton jaune, j’avais peur d’un éventuel deuxième avertissement. » Une ligne de conduite tout de même difficile à comprendre, même si le technicien transalpin semble avoir voulu ne pas reproduire les mêmes erreurs que sur la pelouse du Sporting, quand Emerson Palmieri avait laissé ses coéquipiers en infériorité numérique pendant 45 minutes.

Puis, il y a eu la sortie de Pierre-Emerick Aubameyang en fin de partie au profit de Geoffrey Kondogbia, affichant la volonté de densifier le milieu marseillais. Un changement qui révèle également que RDZ a accepté de voir reculer son bloc défensif, laissant son équipe subir lors des dernières minutes. Il ne s’en est fallu que d’un bout de talon pour que le rêve marseillais ne devienne un petit cauchemar. Les Belges ont eu la balle de l’égalisation à trois reprises au bout du crampon, tandis que les Marseillais n’ont plus rien proposé offensivement.

« Il est dur de gagner un match de Ligue des champions »

La défense marseillaise a souvent montré ses faiblesses ces dernières semaines au moment de conserver un score, notamment face à Toulouse (2-2). Est-ce pour cela que De Zerbi s’est privé de ses offensifs sur la fin de la rencontre ? « On a fait une très bonne première période et jusqu’au troisième but on a été bons, expliquait l’ancien de Brighton. Ensuite on a commencé à moins bien gérer le ballon, on a perdu des ballons idiots et on a pris ce deuxième but. Un être humain normal, qui a perdu des points en fin de match à plusieurs reprises, se fait forcément un peu peur mais il est dur de gagner un match de Ligue des champions et la victoire me semble méritée. »

Et finalement, qu’importe quand les évènements tournent favorablement, mais il aura fallu deux buts refusés aux Belges et une parade sensationnelle de Rulli dans le temps additionnel, comme il l’a reconnu lui-même en fin de partie : « J’ai un peu de chance aussi. Mais je suis très heureux d’avoir aidé mes coéquipiers après le match qu’on a fait. »

L’OM compte donc neuf points en six journées et se retrouve 16e, tenant plus que jamais son destin entre ses pieds, même si Pierre-Emile Højbjerg en zone mixte n’est pas passé par quatre chemins et dans un sourire éclatant a tout de même concédé qu’il faut « savoir gagner salement » et que les Olympiens ont été « chanceux ». Cette équipe devra tout de même apprendre à gagner en maîtrise et en sérénité dans ces moments, ce qui passera par le collectif et par les choix de De Zerbi. Les détails n’avaient pas été du côté de l’OM contre le Real Madrid, le Sporting ou l’Atalanta, cela aura été l’inverse cette fois en Belgique. C’est aussi ça, l’histoire d’une saison de Ligue des champions.

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Par Léna Bernard, au Lotto Park d'Anderlecht

Tous propos recueillis par LB.

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