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  • Espagne/Tahiti (10-0)

L’Espagne puissance dix

Par Florent Torchut, à Rio de Janeiro
L’Espagne puissance dix

L'Espagne bis cartonne face à Tahiti en s'imposant sans pitié par dix buts d'écart. Les hommes de Del Bosque verront sans surprise les demi-finales. Les Tahitiens auront eu le mérite d'égayer la Coupe.

Espagne – Tahiti : 10-0Buts : Torres (5e, 33e, 57e et 79e), D. Silva (31e et 89e), D. Villa (39e, 49e et 64e) et Mata (66e) pour la Roja.

Malgré l’écart entre les deux formations et l’issue attendue, Espagnols et Tahitiens ont livré une belle partie au Maracanã. Avant que les Espagnols n’enfilent les buts comme des perles, les Tahitiens remettent à leurs homologues des colliers de coquillages. Poussés par un public acquis à leur cause, entonnant des « Tahiti, Tahiti » à chacune de leurs prises de balle, les Tao Aito (les Guerriers de Fer) craquent rapidement sur un ballon anodin. Mickael Roche couvre mal son premier poteau et Fernando Torres ne pardonne pas (1-0, 5e). Seul « pro » des Océaniens, Vahirua se rappelle au souvenir des Nancy-Marseille, en venant chatouiller César Azpilicueta sur son côté. Son coéquipier Alvin Téhau prend tous les ballons de la tête devant, à l’instar de sa défense centrale, qui repousse héroïquement les assauts espagnols. Torres marche malencontreusement sur la main du gardien tahitien, qui reste de longues minutes à terre avec les soigneurs, avant de se relever avec le sourire et de serrer la main d’El Niño. Bizarrement, les Espagnols multiplient les centres, sans succès ; Jonathan Téhau et ses partenaires de l’axe réalisant un bon match.

Des colliers pour les Espagnols

Le Maracanã se chauffe lorsque Steevy Chong s’emballe dans une longue chevauchée, avant d’être stoppé par Raúl Albiol de façon irrégulière, selon l’arbitre, très clément sur ce coup-là (25e). Le défenseur madrilène voit sa tête sortie en corner par Jonathan Téhau (28e), avant que la reprise de Santi Cazorla (30e) ne soit repoussée du pied gauche par Michael Roche, façon gardien de hand. Au bout d’une demi-heure, le score n’est que d’un but d’écart, les Tahitiens limitant la casse. Mais David Villa finit par trouver David Silva, alors que les deux hommes avaient été transparents jusque-là. Le Citizen glisse le ballon sous le ventre de Roche (2-0, 31e). Torres triple la mise dans la foulée en évitant la sortie du gardien d’un petit ballon piqué, avant de faire rouler la balle dans les cages désertées (3-0, 33e). Villa, d’humeur morose, expédie sa reprise sur le petit filet (37e), avant de se libérer avec un premier but sur un centre de Silva, à la conclusion d’une contre-attaque (4-0, 39e). Juan Mata manque sa bicyclette à l’orée de la mi-temps. Avec ses remplaçants, la Roja se montre moins dominatrice que face à l’Uruguay dans la possession de balle (seulement 63% à la pause). Une petite victoire pour Tahiti. Vicente del Bosque lance alors Jesús Navas dans la bataille à la place de Sergio Ramos. Le centre dans la boîte de Nacho Monreal échoue dans les pieds de David Villa, qui trompe Roche à bout portant, entre les jambes (5-0, 49e). Assez remuant, Jesús Navas centre en retrait pour Fernando Torres, qui s’offre le triplé (6-0, 57e). Villa l’imite quelques minutes plus tard, en se jouant du gardien de l’AS Dragon (7-0, 64e). Mata enfonce le clou, après un coup de billard dans la défense (8-0, 66e).

Roche en showman

Rien ne va plus pour Tahiti, qui parvient tout de même à placer quelques attaques applaudies chaleureusement par le public brésilien. Roche, le sourire aux lèvres, s’illustre sur un beau coup franc de Villa, puis sur une frappe sèche de Cazorla (70e). Torres manque sa tête sur une longue ouverture (76e), puis son pénalty vient s’échouer sur la barre de Roche (78e), qui remercie le ciel. L’attaquant de Chelsea finit par contourner le gardien, pour enfin réussir le quadruplé (9-0, 78e). En fin de match, Silva s’offre quant à lui un doublé, en pivot (10-0, 89e). Au coup de sifflet final, David Villa termine bras dessus, bras dessous avec Mickael Roche, à l’instar de Vahirua et d’Iniesta, tandis que le public reprend de nouveau en choeur le nom de l’île du Pacifique. Les Tahitiens font une haie d’honneur à leurs bourreaux sur le chemin du vestiaire et Michael Roche fait le spectacle en s’inclinant dans le rond central, à genoux devant le Maracanã, avec le maillot de Pepe Reina sur le dos. L’Espagne s’assure quasiment une place en demi-finale, où elle affrontera vraisemblablement le perdant d’Italie-Brésil à Fortaleza pour une affiche alléchante.

Par Florent Torchut, à Rio de Janeiro

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