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- France-Japon (0-4)
Les notes des Bleus
Humiliée par Sakai, Kubo et compagnie, l'équipe de France olympique dit adieu à son rêve de médaille dès la phase de poules après sa défaite contre le Japon (4-0). Pas étonnant, puisque que les Bleus n'ont rien montré, en dehors d'un Beka savoureux.
Gardien
Paul Bernardoni
« Je me suis vu rentrer à Angers, et puis non », disait-il après le miracle sud-africain. « Et puis oui », cette fois, même si l’Angevin chauve a tout fait pour éviter le naufrage. Problème : il a dû regarder un peu trop de volley au village olympique, car il ne sait visiblement plus capter un ballon.
249 note(s)
Défenseurs
Clément Michelin
Encore une sortie de piste pour le produit le moins fiable du circuit qui, en plus d’un manque flagrant d’adhérence sur les deux buts japonais, a freiné toute accélération. Son tournoi olympique va laisser de mauvaises traces, et on ne parle pas de sa décoloration capillaire.
249 note(s)
Pierre Kalulu
Il a passé sa soirée à prévenir ses partenaires du danger imminent face aux attaques nippones, sans jamais être pris au sérieux. Il s’est donc fait bouffer. Pierre et le Kaluloup. Remplacé par Modibo Sagnan (61e), mais pas saignant.
239 note(s)
Anthony Caci
Julien Stéphan, Kevin Gameiro, le retour du public à la Meinau… On comprend qu’il ait envie de vite rentrer en Alsace, mais il a quand même été le plus résistant des défenseurs bleus avant de céder. Ligne Maginot 3.0.
228 note(s)
Timothée Pembele
Envoyé au front pour combler le désert à gauche, il n’a fait qu’empirer la situation en disparaissant trop rapidement après de belles promesses affichées. Un mauvais remake de la campagne d’Hamon en 2016. Remplacé par Melvin Bard (61e), à la barre pour ce naufrage.
236 note(s)
Alexis Beka Beka
Un des seuls rayons de soleil dans la nuit noire de Yokohama. Royal dans l’empire du milieu français avec ses touches de balle succulentes, il a été l’une des rares saveurs d’un tournoi olympique au goût amer. Pour la suite, ça se passera au pays des rillettes à la mode de Caen. Un Beka qui nous laisse sur notre faim : un Big Fish.
253 note(s)
Milieux
Lucas Tousart
Le goût des choses simples, comme tout joueur du Hertha qui se respecte, mais forcément un peu fade à côté d’un savoureux Beka.
235 note(s)
Téji Savanier
Après un sombrero et une volée prometteuse, il a vite quitté le navire pour sauter dans l’avion dès qu’il a compris que c’était fini pour les Bleus. Vous êtes gentils avec vos Jeux, mais ce soir il y a le tournoi de pétanque inter-camping à Palavas. Plus proche du Zizou de 2002 que celui de 2006, il est sorti blessé. Remplacé par Enzo le Fée (37e), pas vraiment magique.
236 note(s)
Florian Thauvin
Il a fallu qu’il quitte Marseille et s’envole pour les JO pour enfin voir Hiroki Sakai devant lui dans le couloir. Problème : le Japonais était dans le camp d’en face. Ce qui ne l’a pas empêché de bien plus peser offensivement que Flotov. Pas bon signe pour le nouveau Tigre, remuant, mais apprivoisé.
293 note(s)
Attaquants
Randal Kolo Muani
Encore un gamin de Bondy dont on attendait beaucoup trop. La bonne nouvelle, c’est qu’avec ce genre de performance, Nantes n’aura finalement pas besoin de traîner l’Eintracht devant la justice pour conserver son joyau.
250 note(s)
André-Pierre Gignac
Quant au vieux Tigre, affûté, il n’avait plus les crocs après son festin contre l’Afrique du Sud. Il faut dire que personne n’est venu le servir, aussi.
296 note(s)
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Par Adrien Hémard
