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Les Bleus climatisent l’Espagne et remportent la Ligue des nations

Par Maxime Brigand, au San Siro
Les Bleus climatisent l’Espagne et remportent la Ligue des nations

Bousculée par une Roja entreprenante, l'équipe de France a une nouvelle fois fait basculer le scénario, dimanche soir à Milan, pour souffler l'Espagne (2-1) en finale de la Ligue des nations. Avec encore Mbappé et Benzema dans le rôle des super-héros.

Espagne 1-2 France

Buts : Oyarzabal (64e) pour la Roja // Benzema (66e) et Mbappé (80e) pour les Bleus

Samedi, Luis Enrique avait un rêve : « Le foot est un sport merveilleux qui récompense la plupart du temps celui qui joue le mieux. J’espère que ce sera aussi le cas demain. » Dimanche soir, à San Siro, le sélectionneur espagnol a été brutalement ramené à la réalité d’un sport de détails, qui ne fait aucun sentiment et se fiche parfois des histoires de style. L’Espagne a parfois été supérieure aux Bleus lors de la finale de la deuxième Ligue des nations de l’histoire, elle aura même pris les commandes du scénario peu après l’heure de jeu, mais l’équipe de France reste l’équipe de France : froids et cliniques, les Bleus ont de nouveau retourné un adversaire avec Benzema et Mbappé dans le rôle des super-héros de l’affaire (1-2).

Jeune et Gavi

Les milliers de supporters présents à San Siro dimanche soir n’ont probablement pas foutu un pied à La Scala du week-end, cela ne les aura pas empêchés de se faire un ballet : celui offert par Karim Benzema durant l’échauffement, aussi précis face au but qu’un Émilien Jacquelin des grands jours. Six minutes suffisent à l’attaquant du Real, parfaitement lancé par Pogba entre Garcia et Laporte, pour se retrouver en position de sortir sa carabine, mais César Azpilicueta vient parfaitement couper le centre du sniper de Bron. La suite ? Une autre histoire, car si les Bleus ont d’abord tenté d’imposer le même pressing haut que face aux Belges, ils ont parfois peiné par manque de coordination et ont laissé l’Espagne bavarder en solitaire (67% de possession de balle, plus de 330 passes échangées).

Un homme a alors illuminé la première période. Ou plutôt un gosse : Gavi, 17 ans, une toute petite poignée de copies rendues chez les pros, qui a rapidement forcé Paul Pogba à échanger sa place avec Aurélien Tchouaméni au milieu face au risque de vite manger une biscotte compte tenu de la vivacité du jeune danseur du Barça. La bande de Luis Enrique s’est amusée dans les interlignes, a joué avec un Varane quasiment toujours en retard dans ses sorties sur Mikel Oyarzabal, a regardé Hugo Lloris se débattre avec son jeu au pied (19 ballons perdus au cours de cette finale) et a muselé sans trop de problème Kylian Mbappé. Petit hic, quand même : l’Espagne n’a jamais vraiment inquiété le capitaine des Bleus, Pablo Sarabia n’offrant qu’une molle frappe écrasée sur sa seule réelle situation de faire péter le tableau d’affichage (11e).

L’histoire dans un trou de souris

Sur son banc, Didier Deschamps, lui, a pris deux événements pleine bille : la sortie de Raphaël Varane sur blessure avant la pause, remplacé par Upamecano, et l’énorme colère de Paul Pogba cinq minutes après le retour des vestiaires contre ses coéquipiers. Désireux de sonner la révolte, le numéro 6 des Bleus a continué à se débattre au milieu des cordes rouges tendues aux quatre coins de la pelouse, a frôlé avec le rouge sur quelques séquences, mais a surtout vu Tchouaméni sauver la maison tricolore devant Gavi au bout d’une merveilleuse ouverture de Marcos Alonso (56e). Quelques minutes plus tôt, Sarabia venait de foirer un centre en or pour Torres après une perte de balle de Koundé, mais l’équipe de France a finalement plié au cœur d’une minute folle, où Theo Hernández a touché la barre d’Unai Simon et où Oyarzabal a parfaitement converti une ouverture délicieuse de Busquets (1-0, 64e).

Le début de la fin ? Non, l’heure choisie par Karim Benzema pour sortir une deuxième fois sa carabine et blanchir cette fois la lucarne espagnole d’une inspiration géniale (1-1, 66e) après une belle prise d’initiative de Koundé à la sortie de balle. Jaloux, Kylian Mbappé n’est pas passé loin, dans la foulée, de s’offrir un lob d’anthologie sur Simon (68e) et a envoyé une deuxième tentative dans la niche du portier de l’Athletic (71e). Dans une position plus que limite, l’attaquant du PSG a finalement profité d’un éclair de Theo Hernández pour filer l’avantage à l’équipe de France (1-2, 80e). Un miracle, puis deux autres, Lloris sortant un premier arrêt au sol devant Oyarzabal (88e), puis un autre devant Pino (90e). L’histoire s’écrit parfois dans un trou de souris.


Espagne (4-3-3) : U. Simón – Azpilicueta, Laporte, E. García, M. Alonso – Gavi (Koke, 75e), Busquets, Rodri (Fornals, 84e) – F. Torres (Merino, 84e), Sarabia (Pino, 61e), Oyarzabal. Sélectionneur : Luis Enrique.

France (3-4-1-2) : Lloris – Koundé, Varane (Upamecano, 41e), Kimpembe – Pavard (Dubois, 80e), Pogba, Tchouaméni, T. Hernández – Griezmann (Veretout, 90e) – Mbappé, Benzema. Sélectionneur : Didier Deschamps.

Les notes de l’Espagne

Par Maxime Brigand, au San Siro

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