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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire de l’OM (du 29e au 15e)

Par Kevin Charnay et Steven Oliveira

Ils ont écrit le formidable feuilleton que représente l'Olympique de Marseille, son palmarès long comme le bras, ses moments de liesse, mais également ses années de déprime. De Didier Drogba à Fabrice Apruzesse, de Basile Boli à Tony Cascarino, de Didier Deschamps à Samir Nasri, voici les joueurs qui ont vraiment marqué l'histoire de l'OM. À jamais les 50 premiers.

#29 - Samir Nasri

20 mai 2007. Samir Nasri apporte encore un peu plus, sans le vouloir, d’eau au moulin de ceux qui le comparent sans cesse à Zinédine Zidane. Lui, le gamin de Marseille aux parents d’origine algérienne, qui joue meneur de jeu dans un style similaire, est désigné meilleur espoir de la Ligue 1 aux trophées UNFP. Et bien sûr, c’est Zizou qui lui remet la distinction. De quoi faire la fierté des supporters marseillais. Au club depuis ses huit ans, Samir Nasri éclate tout sur son passage, que ce soit en club ou en sélection, dans toutes les catégories jeunes. Entré dans la cour des grands à seulement 17 ans, il a conquis le public marseillais depuis bien longtemps, grâce à sa qualité de passes, ses dribbles précis, ses buts spectaculaires et ses célébrations pleines de sincérité. Samir est « le Petit Prince » du Vélodrome. Cela aurait été tellement beau si l’histoire avait continué sur cette même lancée. Quoi qu’il en soit, Nasri reste la dernière grande fierté du centre de formation marseillais.

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#28 - Jean Boyer

Comme quoi, les supporters marseillais n’ont pas toujours fait la fine bouche sur les origines de leurs idoles. Après un début de carrière dans des clubs de la région parisienne, Jean Boyer, le gamin de Vitry-sur-Seine, débarque à Marseille en 1923 avec un statut particulier. Il est en effet le premier international français à porter les couleurs de l’Olympique de Marseille. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arrivée de l’avant-centre trapu à l’apparence de bulldozer porte rapidement ses fruits. Déjà vainqueur de la Coupe de France avec le CASG Paris en 1919, il ne tarde pas à en remporter trois autres avec l’OM (1924, 1926 et 1927). En 1934, il passe tout près d’établir un record en échouant en finale de la compétition reine. Champion de France amateur en 1929 avec le club phocéen, il devient le premier capitaine emblématique du club et le joueur majeur de l’OM de l’entre-deux guerres. Avec 170 buts, il est le quatrième meilleur buteur de l’histoire du club, derrière les monstres Andersson, Papin et Skoblar. En même temps, en douze saisons au club, on a le temps de laisser une petite trace.

#27 - Enzo Francescoli

«   Tout ce qu’il faisait sur le terrain, je voulais le reproduire. J’aimais particulièrement son élégance, et en plus il jouait à l’OM, qui était mon club, je n’avais pas d’autre modèle. » Quand il se confie à Fox Sports, Zinédine Zidane ne peut s’empêcher de cacher son admiration. Fan absolu de l’Uruguayen – il a appelé son fils Enzo en hommage à Francescoli –, le Marseillais qui a le plus marqué le football français a passé la saison 1989-1990 à se rendre au Vélodrome ou au centre d’entraînement pour voir El Principe répéter ses gammes. Il faut dire que la justesse technique de l’ancien de River Plate est hypnotisante. Son chef-d’œuvre : la demi-finale aller de C1 contre Benfica où il roule sur le match. Mais, à la fin de la saison, Bernard Tapie le pousse vers la sortie pour faire de la place à Abedi Pelé. Douce époque où l’OM pouvait se permettre de se séparer du meilleur joueur étranger du championnat.

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#26 - Karl-Heinz Förster

C’est ce qu’on appelle savoir se faire pardonner. Avant d’arriver sur la Canebière, le nom de Karl-Heinz Förster est synonyme de mauvais souvenir pour le football français. Bourreau de l’équipe de France lors de la Coupe du monde 1986 et surtout lors de celle de 1982, l’Allemand est le premier gros coup de Bernard Tapie sur le marché des transferts. En 1986, lorsqu’il reprend le club, le nouveau président de l’OM demande à Michel Hidalgo quel est le meilleur défenseur central du monde. Sa réponse : « Karl-Heinz Förster, mais tu ne l’auras jamais. » « On va bien voir » , lui répond Tapie. Peu importent les trois années de contrat qu’il reste à l’Allemand avec Stuttgart, son club de toujours, Nanard fonce illico en Allemagne et fait le forcing pour le faire signer. Pari gagnant. En quatre ans, dur sur l’homme malgré sa gueule d’ange, Förster impressionne par son professionnalisme et aide grandement l’OM à passer dans une autre dimension. « Je ne veux pas me rendre plus important que ça, mais je pense que ce que j’ai fait en France a beaucoup contribué à rendre une image positive à l’Allemagne. J’en suis convaincu » , expliquait-il il y a quelques années. Tout ça pour qu’Angela Merkel détruise tout aujourd’hui.

#25 - Alen Bokšić

Futur grand espoir du football yougoslave, Alen Bokšić pose ses valises à Marseille durant l’été 1991 à l’âge de 21 ans. Problème, le club phocéen ayant à sa disposition trop de joueurs étrangers, le futur international croate doit faire une petite pige d’un an en prêt à Cannes avant de vêtir pour la première fois le maillot de l’OM lors de la saison 1992-1993. Une saison que Bokšić marquera de son empreinte en terminant meilleur buteur du championnat de France avec vingt-trois brindilles. Mieux, lors du parcours victorieux de l’OM en Ligue des champions, Alen Bokšić fera trembler les filets à six reprises. Après une deuxième saison débutée sur des bases moins impressionnantes, l’ancien buteur de l’Hajduk Split quitte les Bouches-du-Rhône lors de l’hiver 1994, en plein cœur du scandale VA-OM, rencontre durant laquelle Bokšić fut l’unique buteur. Pour récupérer l’attaquant marseillais, la Lazio déboursera tout de même l’équivalent de 13,2 millions d’euros. Il faudra attendre 2000 et la vente de Peter Luccin pour battre ce record.

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#24 - Jocelyn Angloma

Peu de joueurs arrivent à faire le voyage Paris-Marseille sans encombres. Jocelyn Angloma, lui, a réussi l’atterrissage avec brio. Arrivé dans les Bouches-du-Rhône en 1991 en provenance de la capitale, le Guadeloupéen a brillé sur son côté droit durant trois saisons avec en point d’orgue cette campagne européenne victorieuse en 1993. Costaud défensivement, Angloma avait déjà tout du latéral moderne en n’hésitant pas à mordre sa ligne à toute vitesse pour aller apporter le surnombre devant et délivrer quelques caviars à Jean-Pierre Papin, Alen Bokšić et Rudi Völler. À l’image de l’attaquant allemand et d’autres membres de cette équipe marseillaise 1993, Angloma quittera la Canebière en 1994 à la suite de la relégation administrative de l’OM.

#23 - Marcel Desailly

Courtisé par l’AS Monaco après ses six années passées au FC Nantes, Marcel Desailly débarque finalement à l’OM lors de l’été 1992, à vingt-quatre ans. Très vite, le Roc forme un duo impénétrable aux côtés de l’autre bloc, Basile Boli. En finale de Ligue des champions 1993, tandis que son compère usait de son crâne offensivement, Marcel, lui, faisait ce qu’il sait faire de mieux : empêcher les attaquants adverses d’approcher les cages de Fabien Barthez. Une performance XXL qui le fera entrer dans le cœur des supporters marseillais, lui ouvrira les portes de l’équipe de France quelques jours plus tard, et lui permettra de remporter à nouveau la Coupe aux grande oreilles la saison suivante après avoir posé ses valises à Milan.

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#22 - Franck Sauzée

5 mai 1989, 35e journée de Division 1. L’OM, second, reçoit le leader parisien pour un match qui ressemble à une finale du championnat de France. Dominateurs, les Marseillais n’arrivent pas à forcer le verrou parisien jusqu’à la dernière seconde et cette frappe puissante de… Franck Sauzée. Avec ce but, le milieu de terrain français, arrivé à Marseille en début de saison, permet à l’OM de mettre fin à dix-sept ans de disette sur la scène nationale. Derrière, Sauzée continuera de régaler dans l’entrejeu marseillais aux côtés de Didier Deschamps. Climax de son passage à l’OM, son parcours européen 1993 durant lequel l’actuel consultant sur Canal + inscrira six buts en phase de poules, dont un triplé face au CSKA Moscou. Et puis, Franck Sauzée, c’est le surnom le plus terrifiant de l’histoire de l’OM : « PATATOR » .

#21 - Laurent Blanc

Avant de mordiller sa touillette sur le banc du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc avait fait le bonheur des supporters phocéens lors de ses deux années au club (1997-1999). Promu capitaine par Rolland Courbis dès son arrivée à Marseille en provenance du Barça, Lolo White réalise une première saison fantastique. Redoutable derrière, il permet à l’OM de terminer avec la meilleure défense du championnat. Hyperactif, le « Président  » a souvent quitté son arrière-garde pour terminer meilleur buteur du club avec quatorze réalisations. La deuxième saison fut du même acabit sur le plan défensif pour le néo champion du monde qui n’a pas pu empêcher la déroute des siens en finale de Coupe de l’UEFA 1999 face à Parme (3-0). Désireux de rester à l’OM, Laurent Blanc apprend après cette défaite européenne que Rolland Courbis ne compte plus vraiment sur lui et quitte alors la Canebière pour la Piazza del Duomo, à l’Inter.

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#20 - Fabrizio Ravanelli

« Je ne suis pas tombé tout seul. Même si le défenseur ne le fait pas exprès, il m’a touché la jambe. Je suis tombé, l’arbitre a bien fait de siffler le penalty. » L’année dernière dans une interview accordée à L’Équipe, 19 ans après les faits, Fabrizio Ravanelli nie toujours en bloc. Malgré les images. Il ne devrait pas, car si lui n’en est pas forcément fier, le peuple marseillais l’adore en grande partie pour cette simulation ultime. Le 9 novembre 1997 au Parc des Princes, le score est de 1-1 à l’heure de jeu, quand l’attaquant italien s’accroche lui-même la jambe pour s’effondrer dans la surface de réparation. L’arbitre est trompé et désigne le point de penalty. Une tromperie parfaite, presque romantique. Mais au-delà de ça, Ravanelli ce sont deux saisons à l’OM remplies de classe, de sens du but, et de célébrations folles. Tête sous le maillot, évidemment.

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#19 - Rudi Völler

Champion du monde 1990 et goleador de l’AS Roma depuis cinq ans, Rudi Völler débarque à Marseille durant l’été 1992 pour remplacer un certain Jean-Pierre Papin. Moins prolifique que le Ballon d’or 1991, l’attaquant allemand marquera tout de même dix-huit buts en championnat pour sa première année et formera avec Alan Bokšić (22 buts) un duo d’attaque exceptionnel. Après avoir soulevé la coupe aux grandes oreilles avec l’OM, Rudi Völler vivra une deuxième saison plus compliquée en plein milieu de l’affaire VA-OM. Sans son compère d’attaque, parti à la Lazio, Völler sera bien moins réaliste (6 buts en championnat) et s’effacera au profit du jeune Sonny Anderson, avant de quitter Marseille en 1994 pour retrouver son Allemagne natale.

#18 - Mamadou Niang

Une ode à la patience et à l’abnégation. Voilà ce qu’est l’histoire de Mamadou Niang à l’Olympique de Marseille. En cinq ans sur la Canebière, le Sénégalais ne s’est jamais pressé et ne s’est jamais braqué. Après une première saison un peu compliquée, il s’accroche et s’arrache pour planter sa dizaine de buts. Après trois saisons à ronger son frein sur le flanc gauche de l’attaque marseillaise, il patiente et devient enfin le véritable attaquant de pointe de l’OM. Après cinq saisons et deux finales de Coupe perdues à batailler pour remettre l’OM sur le devant de la scène, il obtient enfin sa juste récompense : le titre de 2010 avec le brassard de capitaine autour du bras. Sur le terrain, Mamadou Niang est allé chercher l’amour auprès des supporters grâce à sa fidélité, ses courses incessantes, son goût de l’effort, sa régularité et sa rage de vaincre. Autant de qualités qui forcent le respect du Vélodrome. Le meilleur buteur de l’OM depuis Jean-Pierre Papin, avec 100 unités au compteur.

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#17 - Roger Scotti

Le plus marseillais des Marseillais. Avec plus de 450 matchs au compteur sous le maillot olympien, Roger Scotti est le recordman de matchs disputés avec l’OM. Né à Marseille en 1925, il dispute son premier match de championnat à 17 ans et devient le plus jeune vainqueur de la Coupe de France. Maître incontesté des penaltys, lent, mais largement au-dessus du lot, Roger Scotti ne quittera jamais l’Olympique de Marseille, malgré le manque de titres et l’intérêt appuyé des plus grosses écuries. Avec seulement une Coupe et un championnat de France en seize saisons professionnelles, ce qui n’est pas grand-chose compte tenu de son talent, Roger Scotti est sûrement passé à côté d’une carrière qui aurait pu être bien plus riche en titres. Mais peu importe, cet amoureux de la pétanque, de la belote et de la chasse ne pouvait pas se résoudre à quitter sa Provence. Lorsqu’il met un terme à sa carrière en 1958, l’OM descend instantanément en seconde division, pour la première fois de son histoire. En 2001, il décède à 76 ans. À Marseille, bien sûr.

#16 - Manuel Amoros

Bien avant Dani Alves, Philipp Lahm ou encore Hiroki Sakai, il y avait Manuel Amoros. Rapide et technique, l’international français est un pionnier à son poste et reste sans aucun doute l’un des meilleurs latéraux droits de l’histoire de l’OM. Arrivé à Marseille en 1989, en provenance de Monaco, Manuel Amoros s’impose très vite sur son flanc droit et participera à l’hégémonie marseillaise sur le plan national. En Europe, en revanche, c’est une autre histoire. Auteur du seul tir au but manqué en finale de C1 face à l’Étoile rouge de Belgrade en 1991 et réserviste lors de la victoire face à l’AC Milan deux ans plus tard, Manuel Amoros quitte le club marseillais après ce succès en C1, barré par la concurrence de Jocelyn Angloma. Après deux ans d’exil à l’OL, Amoros s’offrira une pige d’un an à Marseille en 1995 et aidera ainsi le club à retrouver la Ligue 1.

#15 - Marius Trésor

Le buste bombé, la tête haute, les chaussettes basses, les cuisses et les mollets saillants, sans protège-tibia, car ça lui donne « l’impression de ne pas aller vite » . Pendant huit ans, Marius Trésor trimbale cette dégaine-là sous le maillot de l’Olympique de Marseille. L’histoire retiendra que pour s’attacher ses services, l’OM l’a échangé avec le jeune Rolland Courbis à Ajaccio. Plutôt une bonne opération. Rapidement, le Guadeloupéen, de par ses qualités naturelles incroyables et son aisance dans le jeu, s’impose comme l’un des meilleurs du monde à son poste. Il tire tout Marseille vers le haut, notamment lors de la saison 1975-1976. En tant que capitaine, il remporte la Coupe de France au bout d’un parcours impressionnant, face au Nancy de Platini en demies, et au Lyon de Chiesa et Lacombe en finale. Ensuite, Marius pourra seulement sauver les meubles, au milieu d’une équipe marseillaise qui s’affaiblit de saison en saison. En 1979-1980, sa longue blessure ne laisse aucune chance au club, qui finit par descendre en seconde division. Un seul être vous manque…

Par Kevin Charnay et Steven Oliveira

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