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Le onze de rêve de Christophe Pignol

Propos recueillis par Benjamin Jeanjean
Le onze de rêve de Christophe Pignol

Son nom n'évoque peut-être pas grand-chose aux plus jeunes, mais il fut un temps où Christophe Pignol arpentait sans relâche les pelouses de Ligue 1, bien calé dans son couloir gauche. Double champion de France avec Nantes (1995) et Monaco (2000), l'ancien latéral mène aujourd'hui une vie paisible dans le Sud, où il gère désormais un complexe de foot à cinq. Bronzage affûté et lunettes de soleil vissées sur le nez, il livre son Onze de rêve avec, forcément, pas mal de beaux noms.

Fabien Barthez :

Je vais pas être très original : je mets Fabien Barthez, bien sûr. Ce qui m’a le plus marqué chez lui, c’est son charisme et sa façon détachée d’aborder les matchs. Jamais stressé, toujours détendu, toujours un sourire, même sur des matchs au couteau. Un grand bonhomme.


Défenseurs

Serge Le Dizet :

Serge, c’est mon ami, mon pote de chambre. Il faut dire les choses comme elles sont : j’ai dormi pendant quatre ans avec lui ! Un très bon joueur de club, comme on dit.

Laurent Guyot :

Un excellent défenseur. Mais Laurent, je le mets aussi parce que c’est resté un très bon pote, et c’est assez rare dans ce milieu.

Franck Dumas :

Impressionnant de sobriété. Un super joueur qui est passé à côté d’une grande carrière internationale, un peu comme Benoît Cauet. Il avait aussi une grosse personnalité, qu’il a gardée d’ailleurs !

Bixente Lizarazu :

Lui, c’est l’exemple. On a joué ensemble au bataillon de Joinville, c’était en 1990, je crois. Donc j’ai le droit de le mettre ici ! J’observais son jeu pour essayer de progresser. Il m’impressionnait vraiment.


Milieux

Claude Makelele :

Claude, c’était un peu le petit jeune qui débutait. Il jouait milieu droit à Nantes, il ne faut pas l’oublier ! Je suis obligé de le mettre, quand même…

Jean-Michel Ferri :

Un incontournable. Le capitaine de la grande équipe du FC Nantes. Rien de plus à ajouter.

John Collins :

John ferait une belle paire avec Jean-Michel Ferri. Lui, il m’a marqué par son état d’esprit. À Monaco, c’était le British dans toute sa splendeur. Il ne s’arrêtait jamais, il bossait comme un malade.

Reynald Pedros :

À gauche, c’est Pedros, évidemment. On a joué pendant quatre ans en binôme dans notre couloir. Je lui dois beaucoup, mais j’aime à penser qu’il me doit aussi un petit peu de sa carrière ! En-dehors, on n’avait pas forcément d’attaches, je sortais pas avec lui comme je le faisais avec Le Dizet ou les autres, mais sur le terrain on se trouvait les yeux fermés, c’était fou. C’était ce que voulait Suaudeau, d’ailleurs : des affinités dans le jeu.


Attaquants

Thierry Henry :

Le talent à l’état pur. Je compatis avec tous les défenseurs qu’il a enrhumés parce que je me le coltinais moi-même à l’entraînement à Monaco. Il jouait sur le côté, dans ma zone. Tous ces bouillons qu’il m’a mis, quand j’y repense… (rires)

Nicolas Ouédec :

Il formerait une belle paire avec Henry. Il était efficace, mais surtout très élégant. Avec un soupçon de caractère breton en plus, très têtu le bonhomme !


Remplaçants

Coco Suaudeau :

Sans aucune hésitation, Coco Suaudeau, bien sûr. J’ai eu beaucoup de chance de l’avoir eu. C’était ce qu’il se faisait de mieux à l’époque, et peut-être même encore aujourd’hui. Il voyait tout, il sentait tout.

Mickaël Landreau :

Beaucoup de gardiens m’ont marqué : Marraud, Casagrande… Mais je suis obligé de mettre Micka. En 1996 à Bastia, il fait ses grands débuts pro. Il a 17 ans, mais il était déjà impressionnant de maturité. C’était un match très chaud, à Bastia c’est jamais facile, et ce jour-là, Furiani était vraiment bouillant. Et Micka, tranquille, il arrête le péno de Moravcik ! Là, j’ai compris…

Willy Sagnol :

Willy aurait mérité d’être titulaire, bien sûr. C’est un très bon ami, un gars avec qui j’ai beaucoup d’affinités. Quand je lui ai proposé de s’associer avec moi à Gémenos pour le complexe, il m’a tout de suite fait confiance, sans hésiter une seconde.

Patrick Collot :

Patrick m’a énormément marqué. C’était le seul mec qui te donnait la chair de poule avant un match. Il était là dans le vestiaire, il commençait doucement, puis montait crescendo. La puissance de ses discours, c’était fou. À la fin, on était tous en transe, on était des tueurs en entrant sur le terrain.

Benoît et Bruno Cheyrou :

Je suis obligé de mettre des Lillois dans cette équipe. J’y ai joué un an et j’ai découvert un collectif absolument incroyable, sans aucune star, qui pouvait renverser des montagnes. Ils ont joué la Ligue des champions, ils ont sorti Parme. Les frères Cheyrou étaient peut-être les plus élégants, même s’ils débutaient seulement leur carrière à l’époque.

Fernando D'Amico :

Fernando, je suis pas près de l’oublier. C’est quelqu’un de très croyant. Quand j’ai eu ma maladie, il m’a aidé, il m’a soutenu. Il m’a transmis un peu de sa force. Forcément, je le prends avec moi.

Patrice Loko :

On connaît tous ses qualités, il formait une paire de fou avec Ouédec. Un joueur d’espaces, très altruiste. J’ai joué ensuite contre lui quand il est parti au PSG. Et bah, je peux te dire qu’il valait mieux l’avoir dans son équipe…


Propos recueillis par Benjamin Jeanjean

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