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  • Finale de la Supercoupe d'Italie
  • Juventus/Napoli (2-2, 5 tab à 6)

Le Napoli Superchampion à l’enthousiasme

Par Ugo Bocchi
Le Napoli Superchampion à l’enthousiasme

Pour cette finale de Supercoupe d'Italie, on a eu le droit à une confrontation entre le réalisme de la Juventus et l'enthousiasme du Napoli. Et pour une fois, c'est le Napoli qui gagne à la fin.

JuveNaples (22)

C. Tévez (5′), C. Tévez (106′) pour Juventus Turin , G. Higuaín (68′), G. Higuaín (118′) pour Naples.

Naples est superchampion d’Italie ! Après avoir été mené tout le match, Naples a su revenir dans la partie grâce à un Higuaín des grands jours. Ils sont venus à bout de la Juventus après une longue séance de tirs au but. Et forcément, dans ces cas-là, c’est le gardien qui devient le sauveur. Rafael a stoppé plusieurs penaltys et offert le titre à son équipe. Les Napolitains ont le droit de courir dans tous les sens pour fêter cette victoire, ils la méritent. C’est la deuxième « Supercoppa » de leur histoire. Bravo messieurs.

De l’art d’être réaliste

Au Qatar, Allegri et Benítez se sont mis sur leur 31. Les deux entraîneurs ont sorti leur plus belle équipe pour arracher cette Supercoupe d’Italie. Mais il faut croire que la Juve est mieux sapée puisque, d’entrée de jeu, Tévez profite d’une incompréhension entre Koulibaly et Albiol pour inscrire le premier but du match. Dans le jargon, on appelle ça une entame de match idéale. Pour la Juve, bien entendu. Il suffit de regarder Benítez pour comprendre que côté Napoli, cette ouverture du score est plutôt mal venue. Le tacticien espagnol est rouge de rage et hurle à tout va. Pourtant, ses joueurs sont plutôt pas mal sur le terrain. Ils contrôlent le ballon et rôdent autour de la surface bianconeri. À l’image d’Hamšík qui trouve le poteau au quart d’heure de jeu ou encore d’Higuaín qui multiplie les frappes en tribune.

C’est juste que la Juve est, comme souvent, bien plus réaliste que son adversaire avec un diable de Tasmanie nommé Tévez et un sniper nommé Pirlo. Ils semblent sur le point de mettre à Naples le même tarif que d’habitude.

Maitriser n’est pas gagner

C’est également ce que l’on se dit quand la Juve revient sur la pelouse. Sur le visage, ils ont cette sérénité qui semble les rendre intouchables. Même si ça chauffe dans leur défense, ils ont l’air de maîtriser la situation. En début de seconde période, Callejón manque un duel face à Buffon et peu de temps après, un lob d’Higuaín s’échoue sur le poteau. À ce moment-là, on se dit que le destin est clairement de leur côté. Mais finalement, on se met à en douter quand Higuaín troue enfin Buffon à la 70e. Sur un joli travail et un centre de De Guzmán, Gonzalo décroise sa tête et trouve le petit filet. L’enthousiasme du Napoli est récompensé. L’expression faciale des Bianconeri redevient plus humaine : Évra, Allegri et Buffon, pour ne citer qu’eux, font bien la gueule. Le match est relancé. Place à la prolongation.

Tévez vs Higuaín, round 2

Gros plan sur Pogba qui prie. C’est certain, Naples vient de toucher un point sensible. Certainement la fierté turinoise. L’idéal pour commencer une prolongation, car on sait qu’au-delà de 90 minutes, ça se joue au mental. Comme prévu, la première période de la prolongation est un long va-et-vient sans frisson véritable. Une petite exception pour cette passe en retrait d’Évra et cette frappe de Vidal contrée in extremis par Koulibaly. Et puis vient la délivrance (enfin, c’est ce qu’ils croient) turinoise : Pogba ratisse deux défenseurs du Napoli, passe à Tévez qui laisse filer le ballon entre ses jambes et place une frappe croisée imparable. L’Apache, encore lui, met les espoirs napolitains à mal.

Mais Higuaín et ses copains lâchent leur dernière force dans la bataille. Et à la 118e, Gonzalo vient encore toucher à la vulnérabilité juventina. Sur un centre pourri, il s’arrache et prend Buffon à défaut une seconde fois. Maintenant, c’est sûr, ça va se jouer aux penaltys.

Rafael le sauveur, Naples superchampion

Jorginho arrêté, Tévez poteau, Ghoulam lucarne, Vidal contre-pied, idem pour Maggio, Pogba, Inler, Marchisio, Higuaín et Morata… 4 à 4. C’est la mort subite. Gargano ne tremble pas, Bonucci non plus… 5 à 5. Mertens tombe sur Buffon, Chiellini sur Rafael, toujours 5 à 5. Callejón tombe aussi sur Buffon, alors que Pereyra nous fait une Sergio Ramos. Le score ne bouge pas. Koulibaly s’avance, touche le poteau, mais ça rentre. Le Napoli reprend l’avantage. Et puis Padoin arrive avec une gueule des mauvais jours. Il choisit le côté fermé. Rafael aussi. Le Napoli est Superchampion d’Italie. Après plus de 120 minutes, les joueurs de Benítez peuvent se courir les uns sur les autres. Ils l’ont bien mérité. Ils vont pouvoir se prendre de bonnes vacances et enfin ramener un titre à leurs supporters.

Par Ugo Bocchi

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