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  • Serie A
  • J11
  • Roma-Napoli (2-1)

La Roma punit le Napoli

Par Adrien Candau
4 minutes
La Roma punit le Napoli

Plus réguliers et maîtres de leurs nerfs, les Giallorossi ont su exploiter les boulevards défensifs laissés par des Azzurri confondants de naïveté sur leurs bases arrières. De quoi permettre à la Louve d'empocher une victoire majeure, et de monter provisoirement sur le podium de la Serie A.

AS Roma 2-1 SSC Napoli

Buts : Zaniolo (19e), Veretout (55e, sp) pour la Roma // Milik (72e) pour le Napoli

Le cocktail ne fait pas forcément rêver, mais il n’y a pas non plus besoin d’en faire des tonnes pour enivrer tout bon tifosoqui se respecte. Surtout quand l’adversaire du jour est de taille, et que l’envie est là. Avec sérieux et réalisme, la Roma a donc su exploiter les fuites de cerveau du Napoli. Qui a trop souvent semblé avoir comme un mauvais jus de crâne en guise de matière grise, ce samedi. Rédhibitoire pour des Azzurriqui ont notamment concédé deux penaltys, le long de la partie. Et qui se sont logiquement inclinés face aux Giallorossi, plus en maîtrise de leur partition et de leurs émotions.

Napoli maudit

Rarement radin quand il s’agit d’envoyer du spectacle, ce derby du soleil ne fait d’abord pas profiter tout le monde de ses lumières. Si la Roma, à l’image des courses volontaires de Džeko, des louches malignes de Mancini et des montées furieuses de Spinazzola, fait tout de suite des étincelles, Naples se planque craintivement à l’ombre pendant une bonne moitié de la première période. La faute à un pressing complètement à l’Ouest, alors que Milik et Mertens peinent à coordonner les efforts produits par leurs popotins respectifs. Mais aussi à un milieu de terrain ectoplasmique, où seul Zieliński semble un temps capable de créer quelques rares décalages. Bien trop maigre pour faire baliser la Louve, qui croque tout cru dans le début de rencontre et ouvre logiquement le score par Zaniolo. Servi par Spinazzola à l’entrée de la surface, le ragazzoenvoie un énorme cachou direction la lulu de Meret.

Décidément complètement déphasés, les Partenopeicontinuent de jouer à l’envers, et Callejón est coupable d’un mouvement de bras grossier dans la surface qui offre aux joueurs de la capitale un penalty peu avant la demi-heure de jeu. Une balle de 2-0 superbement sortie par Meret, en détournant la tentative de Kolarov. Cette fois-ci, les Azzurriont enfin pigé l’avertissement et se mettent soudainement à tricoter leur football habituel. Insigne revoit le jour, Mertens lève enfin la tête et le Napoli avec lui : peu avant la pause, le Belge envoie un ballon millimétré sur le crâne de Milik qui trouve la barre. Avant que Zieliński, qui a suivi, ne voit à son tour sa frappe s’écraser sur le poteau. Une nouvelle illustration, s’il en fallait, de la poisse qui semble coller aux basques des gars d’Ancelotti depuis le début de la saison.

Mister Veretout

Problème : le gâchis napolitain dans la surface adverse se conjugue avec une naïveté défensive navrante dans la leur. Sur une action anodine, Mário Rui se fend d’un mouvement de bras grotesque pour intercepter un centre de Pastore qui offre un nouveau penalty aux Romains. Cette fois-ci, Veretout se charge de remporter son face-à-face contre Meret, et le vaisseau napolitain commence à sombrer. Manolas et Koulibaly mettent bien du leur pour boucher les trous dans la coque, mais la Louve, bien dans ses baskets, domine désormais l’entrejeu. Kluivert, lancé par Pastore, botte même un gros caramel sur la barre peu avant l’heure de jeu. Rideau, et ciao ? Pas tout à fait : Milik, servi par un centre fuyant de Lozano, s’en va réduire la marque à bout portant. De quoi permettre au Napoli de retrouver des couleurs, mais le réveil intervient bien trop tard : la Louve a sa proie solidement ferrée dans sa gueule, s’en va signer son troisième succès de rang en Serie A et en profite pour monter au moins provisoirement sur le podium du championnat. Oui, les supporters sont heureux.


AS Roma (4-2-3-1) : Pau López – Spinazzola, Çetin, Smalling, Kolarov – Mancini, Veretout – Zaniolo (Ünder, 81e), Pastore (Santon, 81e), Kluivert (Perotti, 77e) – Džeko. Entraîneur : Paulo Fonseca.

SSC Napoli (4-4-2) : Meret – Di Lorenzo, Manolas, Koulibaly, Mário Rui – Callejón (Lozano, 58e), Ruiz, Zieliński, Insigne (Younes, 83e) – Mertens (Llorente, 65e), Milik. Entraîneur : Carlo Ancelotti.

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