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Jonathan Zaccaï : « Le Zidane du Bureau des légendes, c’est Malotru »

Propos recueillis par Swann Borsellino
Jonathan Zaccaï : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Le Zidane du Bureau des légendes, c’est Malotru<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

La casquette vissée sur la tête pour cacher une coupe de cheveux artisanale. Un chat aventureux à qui le confinement donne des envies de liberté. Et une mine mi-ravie de communiquer avec le monde extérieur, mi-marquée par le confinement. S’il devait y avoir un point commun entre Jonathan Zaccaï et son personnage de Raymond Sisteron, dans Le Bureau des légendes, c’est bien celui d’être ce mec normal avec qui on irait bien boire une bière. En attendant, il décroche sur son balcon pour parler de l’équipe qui fait rêver la France le lundi soir sur Canal + et de son respect pour le ballon rond.

Bonjour Jonathan. Ça te va pas mal, comme prénom. Tu n’as jamais dit à Éric Rochant (le créateur de la série Le Bureau des légendes) que tu étais peut-être un peu jeune pour t’appeler Raymond ? Déjà merci, franchement. Ça fait plaisir. C’est sûr que quand j’ai appris que je m’appellerais Raymond, c’était un peu le choc. Mais j’aimais beaucoup le nom de famille, Sisteron. Ça claque. Mais ouais, Raymond, tu te dis que t’es mal barré, mais t’as aussi le côté old school, un peu ringard, que j’aime bien. Un prénom à l’ancienne, c’est pas mal. J’ai pas eu de guide du « Raymond » , juste des petites fiches pour savoir qu’au début, bah je mangeais mes biscuits devant un bureau, j’avais des pellicules. Un personnage de seconde zone, un mec normal de la DGSE. D’un point de vue personnel, j’adore les personnages qui ne sont pas les héros ou super-héros. Raymond qui bouffe des biscuits et qui a quand même des petites histoires avec les meufs, ça me plaisait.

Tu parles d’amour pour les biscuits, Raymond n’est clairement pas le plus sportif du bureau. Quid de Jonathan ?C’est sûr que Raymond est plus du genre à noyer son chagrin dans les gâteaux et les filles qu’à la salle de sport. Moi, dans la vraie vie, je suis pas loin de Raymond, on ne va pas se mentir.

J’adore les personnages qui ne sont pas les héros ou super-héros. Raymond qui bouffe des biscuits et qui a quand même des petites histoires avec les meufs, ça me plaisait.

En tant que spectateur, en revanche, c’est différent. À la base, j’ai un amour réel pour le tennis et les sports de petites balles, une histoire de famille. Le foot, j’ai une relation bizarre avec. Je me rends compte que quand j’entends des gens passionnés en parler, je trouve ça fascinant. Et quand je regarde un match, je suis hyper attentif. J’adore le foot, mais j’ai l’impression d’être passé à côté du truc, de ne pas être assez rentré dans le truc de connaître les équipes par cœur, de suivre un championnat avec assiduité.

En tant que Belge vivant en France, tu as quand même dû passer un été 2018 intéressant…La Coupe du monde, c’était particulier. Chez moi, on a suivi les Diables rouges, on était derrière eux. La chose qu’il faut comprendre, c’est que moi, ça fait 30 ans que j’habite en France, donc avant la demi-finale, j’étais emmerdé même si j’étais pour la Belgique. Sauf que pour la finale, mon fils m’a dit que j’étais un grand traître parce que j’étais pour la France alors que lui était pour les Croates. Pour lui, dans sa tête, à partir du moment où les Diables rouges étaient éliminés, il ne voulait pas que la France gagne. Moi, comme je te le disais, ça fait 30 ans que je suis là, ça laisse quelques années pour avoir de la sympathie pour les Bleus, non ? Puis ce truc de l’identité, c’est quand même extrêmement compliqué. Mon père, il est italien d’Égypte, ma mère est polonaise, ils sont venus en Belgique. Moi, je me sens un peu italien, un peu belge, un peu français…

Certaines références au football sont glissées dans la série. Je pense notamment à l’opération où tout le monde a des noms de stade de foot, ou encore au fait que Malotru, lors de sa prise d’otage, donne le résultat d’un match du PSG pour dater la vidéo. C’est un choix des réalisateurs pour coller à cette réalité : le foot fait partie de la vie ?On va partir d’un postulat : si Éric Rochant fait une référence au foot, c’est évidemment pour ça et pas par hasard. Vu comment est écrite la série, avec ce tel sens du détail, c’est clair que si le football y est présent par petites touches, comme dans le nom de code avec les stades, c’est pour ça. Le foot fait partie du quotidien des types de la DGSE, c’est une évidence. On leur présente systématiquement les deux premiers épisodes des saisons et on est toujours étonné du panel de gens qu’il y a. Tu vois du Raymond, tu vois moins du Malotru. Quoique, je me rappelle avoir vu quelques personnages impressionnants, où tu te dis, tu sais pas ce qu’il/elle fait, on peut pas vraiment le savoir, mais il y a des sacrés profils.

Avec les footballeurs, vous partagez ce truc où les gens pensent souvent que vous n’êtes pas normaux. Ou en tout cas, que vous n’êtes que ce qu’on voit à l’écran. Tu sais qui tu es ?Moi, je ne m’y retrouve pas trop dans ma personnalité, mais ça n’a rien à voir avec mon métier. (Rires.) Tout va bien hein, quand je rentre chez moi, je ne suis ni Raymond ni Fabrice (son personnage dansDe battre mon cœur s’est arrêté, N.D.L.R.). Je fais bien la différence entre mon métier et la vie. Après, on va pas se mentir, vu les rôles que j’ai, j’ai jamais fait rêver personne. Je ne suis pas Zidane. Ça, c’est « Kasso » , c’est Malotru. Raymond, ça serait qui tu penses ?

On met de côté son amour pour les femmes ?Ouais.

Allez, on va te faire plaisir : il a un côté Eden Hazard. Il se moque un peu d’être le meilleur, il veut juste prendre du plaisir, et au fond, tout le monde sait qu’il a un énorme talent et apprécie son côté humain, normal. Il est un peu comme ça, Raymond, non ? C’est pas faux. On peut avoir l’impression qu’il pourrait être meilleur, prendre plus de place, mais il est trop humain, trop normal finalement. Et puis moi, personnellement, je ne sacrifierai pas ma vie pour mon métier, donc ça colle pas mal à « Raymond Zaccaï » , Eden Hazard.

Cavani a une dégaine à jouer dans un western. Di María, pareil. Un duel entre les deux, comme dans un Sergio Leone, ça me va.

Tu as un jour dit que « tu aimais bien jouer les salauds, les mecs un peu odieux », pour la richesse des personnages et aussi t’évader un peu de toi-même. Tu préfères les footballeurs avec du caractère qu’un génie un peu chiant du coup ? Déjà, il y a des mecs que j’aime bien physiquement. Des gueules d’acteur. Cavani, par exemple. Je trouve qu’il a une dégaine à jouer dans un western. Di María, pareil. Un duel entre les deux, comme dans un Sergio Leone, ça me va. Après, je suis fan de mecs comme Maradona. Qui sont des génies comme on a Messi aujourd’hui, mais en un peu plus cabossés. Avec des vies plus folles, des débordements, des incertitudes. Messi, au fond, je n’arrive pas à voir qui il est derrière l’immense joueur de foot. C’est une espèce de Borg au tennis. Génial, mais pas super excitant.

Pourquoi crois-tu que ces personnages disparaissent peu à peu, que ce soit dans le foot ou le cinéma ?Aujourd’hui, un acteur doit répondre à tellement de critères différents que c’est difficile de voir émerger des mecs qui dérapent ou des têtes brûlées. On est dans une époque plus lisse et ça, ça me semble être vrai dans le football comme au cinéma, que ce soit pour les acteurs, les joueurs, les réalisateurs ou les coachs. Tu as un besoin de résultat comme tu as un besoin de pouvoir passer ton film à 20h30 le soir. Il y a moins de sauvages, moins de Patrick Dewaere. Tout le monde est beaucoup plus dans le contrôle de l’image. Le calcul prend le pas sur l’instinct. Je crois que les footballeurs prennent encore beaucoup plus de plaisir aujourd’hui, mais ceux d’avant avaient moins de peurs.

Tu as toujours été attiré par le fait de réaliser, d’écrire. Tu aurais préféré être coach que joueur de foot ?Entraîner, ça doit être passionnant. Regarder les coachs pendant les matchs, c’est extraordinaire. J’ai une question que je me pose souvent, sachant que je suis déjà très tendu personnellement, comment est-ce que tu claques pas ? C’est un métier pour claquer au niveau cardiaque. C’est de la folie. C’est passionnant. C’est un peu le métier d’un mec comme Rochant. Il a toute une équipe à gérer. Chaque personnage dans le bureau est censé ramener une couleur comme des joueurs dans une équipe amènent des qualités, des aspérités. La Mule amène son côté qui fait la gueule, avec tout son univers qu’on imagine, Marie-Jeanne c’est plus sensible, mais en même temps avec de la poigne, moi c’est un peu les meufs, un peu l’humain qui foire tout, Malotru, c’est le centre, le meneur de jeu. On n’est pas loin d’une équipe de foot, finalement.

À ce sujet, tu es quel genre d’acteur ? Tu préfères être coaché, être libre ?Écoute, quand Éric Rochant commence la série, il nous dit que la particularité du projet, c’est que tu vas être responsable de ton personnage.

Si j’étais un joueur de foot, la seule particularité que j’aimerais avoir, c’est celle d’être polyvalent. De jouer à plusieurs postes. Je trouve ça génial de pouvoir être ailier gauche et numéro 9. J’essaye d’arriver à ça en tant qu’acteur, et la chance que j’ai, c’est d’avoir des rôles assez variés.

Tu vas travailler avec plusieurs réalisateurs, donc tu as la responsabilité d’être la caution de savoir si ce qu’on te demande correspond à ton personnage. On a cette liberté-là. Mais d’un autre côté, c’est une série qui est très écrite, à la virgule près. Et il y a un comportement de la DGSE à adopter. C’est un univers assez froid, dans lequel il ne faut pas montrer ses sentiments, ses émotions, et c’est difficile pour moi, ça. Et ce qui est intéressant, c’est que c’est aussi difficile pour mon personnage, d’ailleurs. Il doit beaucoup prendre sur lui pour ne pas montrer ses émotions, c’est ça qui lui coûte sur le chemin de la série : il a de l’empathie et il peine à le cacher. On n’est pas libre dans ce genre d’univers. On est des joueurs libres, dans un système très précis. Si j’étais un joueur de foot, la seule particularité que j’aimerais avoir, c’est celle d’être polyvalent. De jouer à plusieurs postes. Je trouve ça génial de pouvoir être ailier gauche et numéro 9. J’essaye d’arriver à ça en tant qu’acteur et la chance que j’ai, c’est d’avoir des rôles assez variés. J’arrive à ne pas m’emmerder, à ne pas être bloqué dans une image.

Dans Le Bureau des légendes, par exemple, j’ai cru comprendre qu’Éric Rochant vous informait seulement épisode après épisode du déroulement de la série. Ça te plaît ? La première saison, j’étais resté quasiment que dans le bureau. Beaucoup de bureau, beaucoup d’ordinateur. J’en pouvais plus. J’ai dit à Éric : « S’il te plaît, tu peux pas me faire sortir ? » Et l’épisode où je me cassais, en tant qu’avocat, j’étais super content. Je lui envoie un mail : « Merci franchement, tu m’as fait sortir, je suis trop heureux. » Il m’a dit : « Attends de lire l’épisode d’après. » Et dans l’épisode d’après, bah je perds une jambe. Mais ce qui est génial, c’est de découvrir au fur et à mesure ce que ton personnage fait. C’est aussi de plus en plus de pression au fur et à mesure des saisons, car plus ça passe, plus on s’attache à nos personnages, plus la série marche, plus on a peur de ce qui va nous arriver. On lit tous les épisodes avant de tourner, mais on les reçoit au fur et à mesure. Genre tu vas recevoir le 1, puis le 2 deux semaines plus tard. Je me souviens, quand on a appris la mort d’Henri Duflot, je me rappelle la tête de Daroussin à la lecture. Comme dit Rochant : pour qu’une série dure, il faut que des personnages qu’on aime beaucoup décèdent. C’est un métier dans lequel ça arrive. Je pense qu’au début de l’écriture, ils n’avaient pas pensé à ce destin pour lui.

Tu avais déjà travaillé avec Jacques Audiard dans De battre mon cœur s’est arrêté. Ça met une petite pression, la première fois qu’on est sous les ordres d’un grand coach comme ça ? Avec Audiard, évidemment, tu te mets la pression. Et en même temps, le mec est tellement admirable, je me dis, autant ne pas trop te mettre la pression avec lui pour profiter du moment. Il est très très sympa, il nous a mis à l’aise. Il a joué le jeu de manière très simple. Aux lectures la première fois, tu te dis quand même qu’il est là. La première fois que j’avais bossé sous ses ordres, ça avait été très dur. Positif car le film avait été incroyable, mais dur. Là, ça s’est mieux passé, mais je me disais que ça allait être chaud pour moi.

Tu partages pas mal l’affiche avec « JJA » , Mathieu Amalric, dans cette saison. Certains joueurs aiment bien être la star d’une équipe moyenne, d’autres préfèrent être le maillon important d’une équipe qui marche, même s’ils ne sont pas les stars. Tu es de la deuxième école ?Ta question est orientée, non ? (Rires.) Franchement, partager la feuille de match avec des mecs comme ça, c’est extraordinaire. C’est un immense acteur. J’avais réalisé il y a très longtemps un court métrage avec lui, je l’aime beaucoup comme personne aussi. J’aime sa liberté et sa manière de naviguer dans le métier. Il peut faire de la réalisation un jour, le lendemain il fera la voix-off d’un documentaire, puis une pièce de théâtre expérimentale je-ne-sais-où.

Cette série est devenue un succès et ce n’est pas tous les jours qu’on en vit. T’as l’aventure humaine et le « titre » au bout, un peu, si tu veux.

Il a la liberté complète des grands joueurs. C’est très rare. Lui, ce n’est peut-être pas un Patrick Dewaere comme on disait avant, ce n’est peut-être pas un révolté, mais il a une liberté qui est très difficile à avoir. Il est le seul à avoir cette carte d’excellence où il peut faire Spielberg ou un film d’auteur fauché. Bosser avec lui, c’était juste un bonheur parce que je montais un peu en hiérarchie dans le bureau, c’est mon boss, il a un gros problème avec les Russes. (Il coupe.) On en est bien là, hein ? (Rires.) Ça a été un bonheur de bosser avec lui. Il est bon tout en ayant l’air de rien. C’est la force des grands joueurs, non ?

Parlons un peu de Sisteron. On a l’image du joueur un peu foufou, 100% passionné, qui serait enfin arrivé à maturité. Sans nous spoiler, tu es d’accord avec ça ?Je pensais pas que ça se passerait comme ça. J’avais même hésité au moment de débuter. Le rôle n’était pas énorme, mais ce qui me plaisait, c’est que je sentais un potentiel dans le personnage. Comme quand tu mises sur un jeune joueur. Et comme l’équipe était bonne, comme tu disais avant, je me disais que briller dans cette équipe avec des super joueurs, ça pouvait être extraordinaire. Puis j’aime bien les losers, les mecs qui rament. Il est très humain dans cet univers-là. J’avais aucune idée de l’évolution du personnage…

Parmi les grands classiques des footballeurs, il y a cette phrase : « Le groupe vit bien ». Il vit comment le groupe du BDL ? Y a quelques fortes têtes quand même. Ah bah, le groupe vit bien. On a un groupe WhatsApp dans lequel on est six ou sept dessus. Ellenstein, la Mule, Marie-Jeanne, Lise Bernstein, César… On a aussi un groupe avec Éric. On est quand même très soudés. On a vécu une épopée. Cette série est devenue un succès et ce n’est pas tous les jours qu’on en vit. T’as l’aventure humaine et le « titre » au bout, un peu, si tu veux. On est très liés, franchement. C’est ce qu’ils disent tous, non ? Bah c’est la vérité.

Propos recueillis par Swann Borsellino

Photos : Top the Oligarchs Productions / Canal+

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