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Hugo Leal : « Je ne penche pour personne »
Il a porté le maillot de Benfica, du FC Porto et du PSG. Pour Hugo Leal, le week-end ne sera pas classique mais clássico. Encore que...
Que devient Hugo Leal ?
J’ai signé au Vitória Setúbal, cette saison. Je suis très content. Les choses se passent bien même si là je suis blessé pour une quinzaine de jours. Hier (vendredi), je suis allé voir le nul de mes coéquipiers contre Rio Ave (3-3). C’est dommage on aurait pu gagner ce match.
Le FC Porto reçoit Benfica, dimanche. Deux clubs dans lesquels tu as joué…
(Il coupe) Aujourd’hui, je suis un joueur du Vitória. Je ne vais pencher pour personne. Je me dis juste que pour l’intérêt du championnat, il serait mieux que Benfica l’emporte.
Lequel de ces deux clubs t’a laissé le meilleur souvenir ?
J’ai passé plus de temps à Benfica et je n’ai jamais caché ma passion pour le SLB mais j’ai beaucoup de respect pour le FC Porto. J’ai été très bien accueilli, très bien traité à Porto. Je ne veux pas prendre parti.
Comment expliques-tu les sept points de différence entres les deux équipes au classement ?
Porto a été plus régulier alors que Benfica a connu un début de saison difficile. Lors de leurs premiers matches, les Aigles n’ont pratiquement pas marqué de points. Mais là, ils vont beaucoup mieux et traversent une phase positive.
Le même jour, il y a PSG/OM. Tu vas le suivre ?
Ah bon ? Je ne savais même pas. J’avoue que je ne suis pas beaucoup la Ligue 1, ces derniers temps. Je ne connais plus grand monde du club. Les amis que j’avais n’y sont plus. Curieusement j’ai plus d’infos sur Marseille puisque mon pote Heinze est à l’OM.
Mais quelle image gardes-tu de ces clasicos ?
Un bon souvenir puisque en six confrontations entre le PSG et l’OM, je n’en ai jamais perdu aucune. Ce que j’ai surtout en mémoire, c’est l’ambiance extraordinaire du Vélodrome. Pour moi, les OM/PSG étaient plus intenses que les PSG/OM. Ne serait-ce que par l’architecture même du stade. Quand les supporters ne débordent pas, c’est un match de folie.
Quel est le plus intense : le clássico portugais ou le « clasico » français ?
Si on parle d’ambiance, curieusement, je dirais le duel français. En termes de rivalité et de symbolisme, c’est bien plus fort au Portugal. Ici, le match est plus armé. Les récents épisodes des caillassages de bus sont là pour en témoigner.
Propos recueillis par Nicolas Vilas
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