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Evian se paye Paris !

Par Swann Borsellino
Evian se paye Paris !

Auteurs d'un match sérieux face à des Parisiens méconnaissables, les joueurs d'Evian Thonon Gaillard se qualifient pour la demi-finale de la Coupe de France. Pas de regrets pour les joueurs d'Ancelotti ce soir : ils ne méritaient pas mieux.

Evian TG – Paris SG : 1-1 (4 tab 1)
Buts : Khlifa (43e) pour l’ETG. Pastore (8e) pour le PSG.

L’élimination de la bête noire stéphanoise était du pain béni pour le PSG. Une autoroute tracée vers un doublé coupe-championnat aux allures de joli lot de consolation après le triste épilogue de la Ligue des Champions. Mais pour s’engager sur cette autoroute, encore faut-il prendre la bonne bretelle. Opposés à une équipe d’Evian théoriquement inférieure, les joueurs du Paris Saint-Germain ont ramé avant de couler. Rapidement menés sur leur pelouse du Parc des Spors d’Annecy, les locaux n’ont jamais paniqué et ont profité du laxisme défensif parisien pour se procurer de nombreuses occasions. Tauliers sur la pelouse ce soir, les joueurs de Pascal Dupraz ont sorti le PSG de la Coupe de France et ont filé une belle gifle aux hommes d’Ancelotti. Peut-être qu’elle permettra aux Parisiens d’effacer le terme suffisance de leur vocabulaire.

Pastore, génial mais blasé

Matuidi-Beckham-Motta-Pastore au milieu, Zlatan-Ménez devant. Carlo Ancelotti n’a pas fait tourner, mais Kevin Gameiro s’en fout puisque maintenant, il « s’en bat les couilles » . Kevin Bérigaud, lui, est bien là, et ce sont ses appels incessants dans la profondeur qui animent ce début de rencontre. C’est d’ailleurs Ninkovic qui profite des espaces libérés par son attaquant et de la bonne déviation de Khlifa pour se procurer la première occasion du match. Une frappe croisée entre les jambes de Thiago Silva qui passe à côté du but de Douchez. Aussi nonchalant qu’une entrée en jeu de Jérémy Ménez, ce PSG brille par fulgurances. 9e minute, Beckham, seul au milieu du terrain, envoie une sonde téléguidée vers Jallet, qui centre en retrait vers Pastore. Un contrôle et une volée sous la barre plus tard, l’Argentin, blasé comme pas possible, peut « célébrer son but » . Un demi-sourire et on se remet dans le rond central. Pour courber l’échine à nouveau. Si la possession est en faveur des Parisiens, les occasions sont pour les Haut-Savoyards et les soucis pour Nicolas « je boxe tout ce qui arrive vers moi » Douchez. La patate de Rabiu, celle de Khlifa, l’enroulée de Sagbo, toutes les tentatives des locaux terminent sur les poings du portier parisien. Lancé comme un kart de Super Mario avec l’étoile jaune, Alex tente de faire le break de la tête, mais Laquait sauve les siens. Peu vernis depuis le début de la rencontre, les joueurs d’Evian égalisent au meilleur moment possible. Parfaitement servi par Sagbo juste avant la pause, Khlifa, laissé seul par un Beckham à la bourre, pousse le ballon au fond des filets. Logique.

Ancelotti n’en veut pas à Gameiro

Du côté d’Evian, les connaisseurs s’inquiètent. Généralement, quand Zlatan est nul, il plante un but et claque une passe décisive. Mais ce soir, pas d’inquiétude pour Pascal Dupraz, Paris joue à dix avec un hologramme du Suédois en pointe. Un hologramme qui claque une reprise du plat du pied sur le poteau de Laquait, mais un fantôme quand même. Ce sont d’ailleurs les joueurs d’Evian qui font le jeu en cette seconde période. Sereins balle au pied, les Haut-Savoyards font tourner le ballon et patientent avant de trouver les failles dans la défense parisienne. En confiance, Sagbo provoque Thiago Silva avant de servir Bérigaud. L’attaquant d’Evian déclenche un pointu mais un retour impeccable de Blaise Matuidi permet au PSG d’éviter le pire. Peu sollicité, Laquait est solide sur une déviation de la poitrine de Betao sur un centre de Lavezzi, la deuxième incursion sérieuse du futur champion de France dans le camp des partenaires du nouvel entrant, Cédric Barbosa. La fin du second acte est morne. Il n’y a guère qu’un échange de coups d’épaule entre Zlatan et Rabiu et un départ de Kevin Gameiro à l’échauffement pour faire parler les bavards. Des bavards intrépides ou tarés qui trouveront quoi dire de cette triste seconde période qui amène Parisiens et Haut-Savoyards vers une prolongation logique.

Zlatan, lui c’est Bertrand Laquait

C’est la science qui sort comme la grande gagnante de ces 100 premières minutes de jeu. Oui, désormais, on sait que Thiago Motta peut jouer 100 minutes d’affilée sans dépérir et ça, c’est bon pour le Téléthon. On a aussi appris qu’après leur bonne prestation le week-end dernier face à Rennes, les joueurs d’Evian étaient capables de surnager à Paris. Un PSG sans idées et complètement à bout de force, mais le PSG quand même. Comme pour confirmer les propos de Leonardo, qui avait ce dimanche insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de « problème Gameiro » , Carlo Ancelotti lance l’ancien Lorientais dans le match. C’est lui qui envoie un centre parfait pour Lavezzi à la 112e minute, mais l’Argentin n’est pas plus heureux face à Laquait que face à Valdes. Alors qu’il était sur le point de réaliser l’exploit de jouer 120 minutes, Thiago Motta, titillé par Barbosa lors d’un duel, balance un petit coup de pompe à l’ancien Montpelliérain. L’Italien prend un rouge, le match part en vrille et Verratti, à peine entré en jeu, vient évidemment mettre son grain de sel. Du bon, avant la séance de pénalties. Une séance catastrophique pour Paris. Zlatan tombe sur Laquait et Silva sur la barre pendant que les Haut-Savoyards travaillent le plat du pied côté droit. Barbosa envoie les siens au tour suivant. Le PSG, indigne d’une équipe de son statut ce soir, n’a que ses yeux pour pleurer.

Par Swann Borsellino

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