- Coppa Italia
- 8es
- Juventus-Torino (4-0)
En voiture Simone
La Juventus remporte le derby della Mole (4-0) et se qualifie pour les quarts de finale de la Coupe d’Italie. Le grand bonhomme de la soirée est Simone Zaza auteur d’un doublé.
Juventus Turin 4-0 Torino FC
Buts : Zaza (28e, 51e), Dybala (73e) et Pogba (83e)
La Juventus échappe une nouvelle fois à la charge du Torino. Et c’est cette fois Simone Zaza qui endosse le costume du matador. Un matador bien inhabituel toutefois, car l’attaquant bianconero ne s’est pas contenté d’éviter les charges de l’animal granata. Non, il a également distribué les coups. D’ailleurs, cela aurait bien pu lui jouer un vilain tour, car Zaza aurait pu être expulsé avant même de s’être montré décisif. Mais rien ne pouvait décidément toucher l’ancien joueur de Sassuolo. Un joueur surtout auteur d’un magnifique doublé avant de céder sa place à l’approche de l’heure de jeu, afin d’éviter justement l’expulsion. Son remplaçant Dybala inscrira le troisième but de la Juve. Pogba corsera un peu plus l’addition. Dans un état second, Zaza a en tout cas facilité la tâche de la Juve et démontré qu’il a bien le niveau pour évoluer en bianconero.
Zaza nerveux et décisif
Le Juventus Stadium est quasiment comble, Max Allegri et Giampiero Ventura ont opté pour un turn-over limité, Chiellini a la bave aux lèvres : le derby della Mole sort bien du cadre d’un huitième de finale de Coupe d’Italie. On comprend d’ailleurs très vite que les 22 acteurs n’ont pas prévu de prendre la rencontre à la légère. Les duels sont âpres, et les deux formations s’appliquent à ne pas laisser le moindre espace. Résultat, si l’ambiance est au rendez-vous, ce n’est pas le cas des occasions. Les fautes en revanche se multiplient et Simone Zaza écope du premier jaune de la partie pour une grosse faute sur Bruno Peres (24e).
Survolté – peut-être même trop – l’attaquant bianconero passe même à deux doigts de l’expulsion dans la foulée, en exerçant un gros pressing sur le gardien granata Ichazo. Mais la motivation du bougre a aussi ses bons côtés. Sur un gros travail de Morata, Zaza expédie ainsi une demi-volée somptueuse dans la lucarne. C’est magnifique et ça permet surtout à la Juventus de prendre l’avantage sur la première frappe cadrée du match (1-0, 28e). Pour autant, ça ne détend pas l’atmosphère. Zaza commet une nouvelle faute sur Glik, mais il échappe encore au second carton jaune. Molinaro, Marchisio et Acquah ont au contraire droit à leur biscotte avant le retour aux vestiaires. Pas de doute, c’est bien un vrai derby !
Golasso di Zaza. pic.twitter.com/ok91zhk5w3
— Pallonate (@Pallonate_web) 16 Décembre 2015
Zaza double la mise, la Juventus déroule
Ça repart très fort avec immédiatement une grosse occasion pour la Juve. Ichazo s’interpose toutefois sur la frappe de Morata qui semblait de toute manière filer hors cadre (46e). Le temps pour Zaza de commettre une nouvelle (petite) faute, que Molinaro est lui exclu à juste titre pour une grosse semelle sur Lichtsteiner (50e). Sur le coup franc qui suit, la Juve double la mise… par l’intenable Zaza (2-0, 51e) ! Décidément dans tous les coups, Zaza réalise quelques instants plus tard un énorme tacle sur Belotti. Si Simone Doleri ne bronche pas, Max Allegri ne prend pas de risque et remplace son double buteur par Dybala (54e).
En supériorité numérique et avec deux buts d’avance, la Juventus n’a plus vraiment de souci à se faire même si Belotti envoie une frappe dans le petit filet extérieur de Neto (60e). Les Bianconeri dominent tranquillement les débats, et Dybala finit par logiquement alourdir la marque sur une jolie frappe du gauche (3-0, 73e). Paul Pogba, bien en vue ce soir, corse lui l’addition sur un magnifique coup franc (4-0, 83e). Les dernières minutes permettront à Hernanes de se dégourdir les jambes et au Juventus Stadium de savourer la rouste infligée à son voisin. En quarts, la Vieille Dame retrouvera le vainqueur du match entre la Lazio et l’Udinese qui se disputera ce jeudi. Au vu de la forme actuelle de la Vieille Dame, ce n’est clairement pas une bonne nouvelle pour eux.
Par Eric Marinelli