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Emerson : « Peter Bosz fait attention à l’homme »

Propos recueillis par Andrea Chazy
Emerson : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Peter Bosz fait attention à l’homme<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Au sein d’un effectif lyonnais en quête de leaders, Emerson n’a pas mis longtemps à s’imposer comme tel. À 27 ans, le latéral gauche prêté par Chelsea et auréolé de deux titres de champion d’Europe acquis avec l’Italie et les Blues a trouvé à Lyon la continuité qui lui a tant manqué jusque-là. Entretien avec un altruiste qui n'a plus de temps à perdre.

En 2007, Fabio Grosso débarque à l’OL un an après avoir gagné la Coupe du monde en Allemagne. Cet été, tu es arrivé de Chelsea après avoir remporté l’Euro avec l’Italie. Lyon est devenu un passage obligé pour les latéraux gauches italiens qui gagnent en sélection ?J’espère ! (Rires.) Il n’y a pas eu beaucoup d’Italiens qui sont passés par le club, je crois que je suis seulement le troisième à endosser ce maillot, non ? (C’est le cas, après Grosso et Mattia De Sciglio, l’an passé, NDLR.) Je ne connais pas personnellement Fabio, mais je sais qu’il a fait une très belle carrière et qu’il a gagné des titres ici. J’espère en faire de même.

Paquetá a fini de me convaincre en me disant que ça avait été un bon choix pour lui de venir ici, en me racontant ce qu’il avait vécu au Milan, qu’il était triste là-bas et que tout avait changé en arrivant à Lyon.

Avec qui as-tu échangé avant ton arrivée à l’OL ?J’ai parlé avec les Brésiliens qui étaient au club, et donc évidemment avec Juninho d’abord. Deux jours après, j’ai appelé Lucas Paquetá. Le coup de fil a duré cinq minutes. Il a fini de me convaincre en me disant que ça avait été un bon choix pour lui de venir ici, en me racontant ce qu’il avait vécu au Milan, qu’il était triste là-bas et que tout avait changé en arrivant à Lyon.

Tu te retrouvais dans ce discours ? Oui. Ce qu’a vécu Lucas en arrivant et ce que je vis aujourd’hui sont deux réalités similaires. Cela faisait trois ans que j’étais à Chelsea, et les six derniers mois la saison dernière n’ont pas été faciles, car j’ai très peu joué. Derrière, je suis allé à l’Euro, j’ai joué, je me suis senti important pour l’équipe et j’ai gagné un trophée majeur. Ça a totalement changé ma façon de penser. Je me suis dit : « La saison prochaine, tu pars dans une équipe qui te veut et qui te fait te sentir important. » Je crois avoir fait le bon choix à ce niveau-là.

Quand Chelsea a toqué à la porte cet hiver pour te faire revenir à la suite de la blessure de Ben Chilwell, c’était clair dans ta tête que tu resterais à Lyon ?C’était difficile, car d’un côté, je suis toujours sous contrat avec Chelsea, mais en même temps, ma promesse cet été était d’avoir signé pour un an avec Lyon. En fin de compte, je n’avais pas mon mot à dire, car c’est une chose qui se gère entre clubs. Ils ont parlé entre eux, Lyon a dit non. Maintenant, on avance, et ça me va bien.

On peut quand même imaginer que ces jours-là n’ont pas été faciles pour toi, non ?C’est sûr. Quand tout a commencé, je n’y croyais pas trop. Je me disais que c’était un truc faux sorti par les journaux. Puis j’ai compris que c’était vrai, et j’ai passé dix jours où autour de moi, on ne parlait que de ça. Durant cette période, on jouait en Ligue 1 des matchs importants (entre Lyon-PSG et Lyon-Saint-Étienne, NDLR), et tous les jours lorsque je rentrais chez moi, ma famille me demandait si on devait faire nos valises ou non. Je répondais à chaque fois : « Je ne sais pas, ce n’est pas moi qui décide ! » Mais je crois qu’en fin de compte, ce dénouement est la meilleure chose qui me soit arrivée, et je ne dois garder que le positif de cet épisode. Le positif, c’est d’avoir vu Lyon dire non à Chelsea et se battre pour que je reste, mais aussi d’avoir vu Chelsea vouloir me faire revenir. Les positions des deux clubs m’ont fait plaisir, car cela veut dire que je fais bien mon boulot ici.

Si tu continues à ce rythme, tu t’apprêtes à boucler la saison la plus complète de ta carrière au niveau de matchs joués. Comment expliques-tu que cela n’arrive que maintenant, à 27 ans ?C’est très important pour moi. Je crois que c’est la première saison où je joue avec cette régularité en matière de présence sur le terrain, que ce soit ici à Lyon ou en équipe nationale, et forcément cela me rend heureux, car c’est ce qu’un footballeur veut. Il attend de la confiance de la part de son coach, mais aussi du club dans lequel il joue. Quand tu vis comme ça, tout change : tu t’entraînes différemment, tu dors différemment, tu manges différemment… Je suis en train de goûter à ce changement actuellement. J’y avais goûté à Rome aussi le temps d’une saison, mais c’est encore plus fort ici à Lyon.

Je me demande ce qui a manqué pour que je joue davantage ou bien ce que j’aurais pu faire de mieux pour que ce soit le cas. Parfois, je ne comprenais pas tout le temps pourquoi.

As-tu des regrets de n’avoir pas joué davantage par le passé ?Oui. Je me demande ce qui a manqué pour que je joue davantage ou bien ce que j’aurais pu faire de mieux pour que ce soit le cas. Parfois, je ne comprenais pas tout le temps pourquoi. Vous êtes jeune et dans votre tête, vous vous entraînez bien, quand vous allez sur le terrain vous jouez bien, mais malgré ça, vous n’avez pas cette possibilité de jouer tout le temps. Donc, chaque jour, je me dis que j’aurais pu jouer plus. À Rome, où j’ai joué une saison qui se rapproche des standards de celle-ci à Lyon, je me suis gravement blessé en me faisant les croisés. Mais c’est vrai qu’à Chelsea, j’aurais pu jouer davantage.

Tu as rapidement eu beaucoup de responsabilités à l’OL sur et en dehors du terrain. Cela t’a surpris ?Je l’imaginais, à vrai dire. Après avoir gagné la Ligue des champions avec Chelsea et l’Euro avec l’Italie, c’est normal que les gens aient des attentes plus fortes à ton égard. C’est à moi de faire la différence sur le terrain, mais aussi en dehors. À la fin, quand je regarde quelques mois en arrière, j’ai le sentiment qu’avoir ces responsabilités m’a fait grandir en tant que personne. En jouant à ce niveau, tu dois faire des choix et ne pas rester là sans rien dire.

Quel type de responsabilité as-tu aujourd’hui et que tu n’avais pas par exemple cinq mois en arrière à Chelsea ?D’être un exemple pour les jeunes par exemple. Lorsque je suis arrivé ici, peut-être aussi après ce que j’ai gagné cet été, j’ai senti que les jeunes me regardaient à l’entraînement, en match, ils me demandaient des conseils.

Par exemple ?« Qu’est-ce que tu fais à la maison ? », « Qu’est-ce que tu manges ? », « Comment préfères-tu jouer ? », « Quand tu tires un coup franc, dans quelle position aimes-tu être ? », « Comment ça se passe dans le vestiaire de Chelsea ou celui de l’équipe d’Italie ? »… Ils regardent Emerson aujourd’hui comme l’un des joueurs de Lyon qui a le plus de responsabilités, et forcément, cela me fait plaisir.

Quand les jeunes te demandent ce que tu manges, tu leur réponds quoi ? Je leur dis que j’ai toujours mangé de la même façon pendant toute ma carrière. J’ai toujours cherché à bien manger, à ne pas boire, à ne pas trop manger de desserts… Bien manger, cela veut dire des pâtes, du poisson. En vérité, ce sont des choses qu’ils font souvent tous déjà chez eux. Mais ça les rassure de l’entendre de ma bouche, car ils vont se dire : « Je vais faire comme Emerson, car lui, il a fini par gagner des titres en faisant de cette manière. »

Tu as un plat favori ?Je mange de tout : des sushis, de la nourriture brésilienne, italienne, mais les pâtes, c’est ce que j’aime le plus. Je dirais les pâtes au pesto, avec du saumon grillé.

Je me suis senti bien dès le premier jour avec le coach. J’ai un rapport très affectueux avec lui.

Pour revenir au terrain, quelle relation as-tu avec Peter Bosz ? Tu sembles être l’un de ses joueurs de confiance.Je crois que l’on a un bon groupe en partie car il sait comment le gérer. Je me suis senti bien dès le premier jour avec le coach. On a parlé tous les deux à plusieurs reprises de l’équipe, de ce que l’on pouvait améliorer, de moi aussi. J’ai un rapport très affectueux avec lui. Il n’est pas seulement entraîneur. Tu peux très bien aller le voir et parler d’autre chose, de choses personnelles, et il va t’aider. Cela me fait plaisir d’entendre que je puisse être l’un de ses relais, mais je crois que tous les joueurs, au sein du groupe, ont un bon rapport avec lui.

Tu as un exemple de discussion que tu as eue avec lui ?En décembre, l’équipe ne jouait pas bien. On ne faisait pas de bons matchs, parfois on gagnait, mais sans bien jouer. Un jour, il est arrivé et il m’a dit : « Eme(à prononcer « Aimé », son surnom), depuis que tu es arrivé, tu es dans un très bon état d’esprit, et en ce moment, je te sens un peu fatigué, un peu comme ça. J’ai regardé ton nombre de matchs les saisons précédentes, peut-être que tu es un peu fatigué. Peut-être que c’est mieux que je te laisse un petit peu sur le banc pour que tu te reposes. » Je lui ai alors répondu : « Mister, moi je me sens bien, j’ai envie de jouer, et si tu me vois fatiguer, alors je ferai en sorte d’encore mieux récupérer. Si tu me vois comme ça, c’est que je ne fais pas assez à ce niveau-là et que je dois encore mieux récupérer, faire quelque chose de différent. » Je l’ai fait, et avec le recul, ce jour-là, il m’avait donné un conseil en me faisant cette remarque. Quand il te parle comme ça, qu’il te dit que les trois dernières années, tu n’as jamais autant joué et que maintenant, il te voit fatigué, moi je vois quelqu’un qui s’inquiète pour moi. Pour le joueur, mais aussi pour l’homme qu’il y a derrière. Peter Bosz est quelqu’un qui fait attention à l’homme. Finalement, j’ai continué à jouer et j’ai retrouvé ma forme. Aujourd’hui, tout va bien.

Au mois d’octobre pour Canal +, il disait de toi que tu étais « le meilleur tireur de coup franc de l’OL ». À ce jour, non seulement tu ne tires pas les coups francs, mais Lyon n’a toujours pas marqué en championnat dans cet exercice. Qu’est-ce qu’il manque aujourd’hui pour voir un but d’Emerson sur coup franc direct ? Déjà, avant toute chose, il faut dire qu’on n’obtient pas beaucoup de coups francs directs dans nos matchs. Tous les trois matchs, je dirais qu’on en a un, et ce n’est pas beaucoup. C’est vrai que je m’entraîne beaucoup à ce niveau-là et que je m’en sors pas mal à l’entraînement. Maintenant, il faut que je fasse la même chose en match. Après, quand un coéquipier se sent en confiance pour tirer, je le laisse y aller car à la fin, c’est comme un penalty : si tu sens que tu vas marquer, vas-y, prend le ballon. J’ai toujours été le numéro un pour tirer les coups francs, mais à la fin, c’est quelque chose qu’on décide entre nous sur le terrain. J’ai des coéquipiers qui m’incitent à tirer, mais moi, je parle avec tout le monde avant et je ne suis pas quelqu’un d’égoïste. Je n’ai jamais été une personne qui voulait tout faire, tout tirer, je ne suis pas comme ça. Mais allez, espérons que d’ici les trois derniers mois, j’aurai une ou plusieurs opportunités de marquer sur coup franc.

C’est mon caractère. Si je fais différemment, ce n’est pas Emerson.

Bosz ajoutait que tu étais trop gentil au moment de t’emparer du ballon. Il voulait grosso modo que tu dises à Lucas Paquetá et autres : « Je prends le ballon, c’est moi qui tire. » C’est mon caractère. Si je fais différemment, ce n’est pas Emerson. Mais je suis le numéro un, donc si je prends le ballon pour tirer, je tirerai. Après, si quelqu’un arrive et dit : « Eme, je le sens bien vraiment, je vais marquer », je ne vais pas m’énerver et ne plus parler à ce coéquipier pour ça. Non, au contraire, prends le ballon et j’espère que tu vas marquer. Car à la fin, ce qui m’importe, c’est de gagner le match.

Ce mercredi, l’OL se déplace à Porto en Ligue Europa. Comment expliques-tu la différence de régularité entre l’OL en Coupe d’Europe et l’OL en Ligue 1 ?Je crois que c’est lié à l’aspect mental. On joue souvent jeudi-dimanche, et je crois qu’en championnat, il y a encore ce truc dans les têtes parfois de se dire : « Si on perd ce match-là, on pourra se rattraper sur le prochain. » On n’a pas été bons sur cet aspect-là jusqu’à maintenant, il faut le reconnaître, même si depuis janvier, on fait beaucoup mieux qu’en début de saison. En Europe, tu n’as pas cette roue de secours. Contre Porto, ce sera deux matchs où il faut tout faire pour gagner. Il n’y aura pas de troisième match. Quand on arrive sur ces matchs importants, on a toujours eu la bonne mentalité. C’est ce qu’on doit faire en championnat.

Comment envisages-tu ton futur à l’OL ?Pour dire la vérité, c’est difficile d’envisager quoi que ce soit, car il n’y a pas de nouvelles informations à ce sujet. Je me contente de bien faire mon boulot ici, et on verra en fin de saison.

Cet été, tu as remporté l’Euro 2020 avec l’Italie. Quand Leonardo Spinazzola se blesse face à la Belgique en quarts de finale, il est probablement le meilleur joueur italien depuis le début du tournoi. Dans quel état d’esprit étais-tu au moment de le seconder ?C’était un moment particulier, et avant tout pour lui : cela fait toujours mal de voir quelqu’un que tu estimes se faire mal comme ça (rupture du tendon d’Achille, NDLR). Avant d’entrer en jeu face à la Belgique, j’étais déjà prêt, car avant l’Euro, j’étais le titulaire. Puis quand l’Euro a commencé, c’était lui. C’était indiscutablement l’un des meilleurs, si ce n’est même le meilleur de l’équipe. Quand il s’est fait mal, je me suis dit : « Eme, fais ce que tu as toujours fait et tout ira bien. » Grâce à Dieu, on a gagné l’Euro. Encore aujourd’hui, cela m’arrive d’y repenser. Je crois que ce qu’on a fait restera à vie dans l’histoire. Je ne sais pas si je revivrai un jour quelque chose comme ça.

Et là, Donnarumma stoppe le penalty de Saka. On était fous. On a couru vers lui, et je me rappelle qu’à ce moment-là, l’arbitre nous disait : « Attendez, attendez, il faut qu’on checke à la VAR si le tir au but n’est pas à retirer. » En vérité, l’arbitre parlait tout seul.

Quel moment de ce tournoi t’a particulièrement marqué ?Sans hésiter, cette séance de tirs au but face à l’Angleterre. Quand Jorginho s’avance pour tirer le penalty qui va nous offrir le titre, j’étais convaincu que nous avions gagné. Cela faisait trois ans que je jouais avec lui à Chelsea, je ne l’avais jamais vu manquer un penalty important. D’autant qu’en plus, en demi-finales, c’était lui qui avait inscrit le tir au but victorieux face à l’Espagne. Quelques secondes avant qu’il ne tire, je me tourne vers Chiesa et je lui dit : « Allez, Fede, c’est bon c’est fini. On a gagné. » Chiesa me disait : « Non, attends, attends. » J’insistais : « Non, non, c’est fini. Je le connais, c’est mon ami, il ne va pas rater. » Pourtant, c’est arrivé. J’étais trop confiant, mais il ne faut pas oublier que Jorginho, comme nous tous, est humain. Je n’y croyais pas sur le coup. Mais l’espoir était là, car il y avait Gigio dans les buts. Je me répétais sans cesse : « Arrête-le, arrête-le. » Et là, Donnarumma stoppe le penalty de Saka. On était fous. On a couru vers lui, et je me rappelle qu’à ce moment-là, l’arbitre nous disait : « Attendez, attendez, il faut qu’on vérifie à la VAR si le tir au but n’est pas à retirer. » En vérité, l’arbitre parlait tout seul : nous étions déjà tous ensemble en train de célébrer, on était champions d’Europe. C’était fabuleux.

Tu arrives encore à écouter « Ma quale dieta » , la chanson que Lorenzo Insigne mettait tout le temps à l’Euro ? Je dois avouer que c’est difficile, car on a écouté cette chanson en continu pendant quarante jours. (Rires.) Tous les jours, Lorenzo la mettait dans le vestiaire, même avant les matchs. Finalement, je crois que c’était une bonne chose, car c’est l’un des éléments qui y font penser. Dans notre carrière, tout passe très vite, la preuve : dans trois semaines, il y a une bataille à livrer pour aller au Mondial. J’espère qu’il remettra cette chanson à ce moment-là. Ce sera bon signe.


Vous allez disputer les barrages face à la Macédoine du Nord, avant de croiser en cas de succès le Portugal ou la Turquie fin mars. Il y a le risque pour l’Italie de manquer une deuxième Coupe du monde de suite, ce qui n’est jamais arrivé. C’est dans un coin de vos têtes ?On y pense depuis le mois de novembre, à ces matchs de fin mars. Mais on ne pense pas à l’issue négative, jamais. On ne pense qu’à faire le boulot et à aller au Mondial. On sait que ce sera difficile, mais, il faut se rappeler qu’à l’Euro aussi, tout le monde pensait que cela le serait pour nous à partir des quarts de finale. On va donner le maximum.

Tu es né à Santos au Brésil, mais tu es officiellement devenu italien en 2017. Est-ce que tu as senti le regard de certaines personnes en Italie progressivement changer sur toi après cette victoire à l’Euro ?Oui, cela a changé, mais c’est normal. Je les comprends aussi. Je suis né au Brésil, j’ai grandi au Brésil : je suis devenu italien. Il y a sûrement des gens encore aujourd’hui pour diverses raisons qui ne sont toujours pas d’accord avec cela, mais je les respecte. De mon côté, j’ai en permanence essayé de toujours tout donner pour le maillot de la Nazionale, car je porte l’Italie en moi, dans mon cœur pour tout ce que j’ai vécu ici, que ce soit à la Roma, puis avec l’équipe nationale. Je me sens italien.

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Propos recueillis par Andrea Chazy

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