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Barcelone creuse l’écart, Séville en embuscade

Par Antoine Donnarieix
Barcelone creuse l’écart, Séville en embuscade

Cet après-midi dominical, la Liga a offert un festival de buts avec dix-huit réalisations en quatre rencontres. Au final, le Barça continue sur sa lancée et distance l'Atlético Madrid, Séville reste au contact du leader catalan pendant que la Real Sociedad s'effondre. Ah oui, et Kakuta a encore marqué.

Avant le match de ce soir, les données étaient simples pour le FC Barcelone : surfer sur la vague de quatre succès consécutifs pour asseoir sa domination en championnat. Pour ce faire, Luis Enrique aligne son onze titulaire avec Messi, Pedro et Neymar en trident offensif. C’est clair, l’ancien coach du Celta Vigo ne veut laisser aucune chance à Levante, pourtant lanterne rouge. Bien lui en prend puisque les intentions des Valenciens sont clairement offensives, à l’image des tentatives de Pape Diop (7e) ou José Luis Morales (10e). Mis à mal en début de rencontre, Jérémy Mathieu est sauvé par un sauvetage d’Ivan Rakitić sur le centre à ras de terre de Morales. Menacé, le Barça réagit dans la foulée et Neymar manque son premier face-à-face. Mais l’attaquant est indéniablement en jambes : sur une passe délicieuse de Messi, le Brésilien efface le portier avant de conclure de sang-froid (34e). Une fois devant, les choses deviennent plus faciles pour les Blaugrana. Idéalement servi par Iniesta, Messi est crocheté irrégulièrement par Loukas Vyntra. La sanction est lourde : penalty et carton rouge. Le stade se dit alors que l’affaire est pliée en voyant Messi s’élancer, mais là, stupeur : l’Argentin envoie une mine en tribunes. Si la frappe de La Pulga a de quoi surprendre, celle de Rakitić ne fait rire personne. Sur un ballon dégagé, le nouveau métronome du Barça enfonce Jesús Fernández d’une frappe limpide et inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs (44e). Du grand art. Plus tranquille dans le second acte, le Barça voit l’annonce d’une mauvaise nouvelle : la blessure de Neymar. Le reste, c’est une promenade de santé : Sandro corse l’addition sur une passe de Messi (57e), Pedro profite du débordement de Jordi Alba pour donner plus d’ampleur au score (63e), avant que Messi ne punisse Jesus Rodríguez pour sa mauvaise relance (77e). Un score fleuve en guise de réponse au Real Madrid, bourreau du Depor hier (2-8). Même après quatre petites journées, la course au titre est déjà lancée. Celle de la plus grosse attaque aussi.

M’Bia fait le show

Plus tôt dans la soirée, le derby andalou entre Cordoue et le FC Séville n’a pas franchement laissé place au suspense, la faute à un départ canon du vainqueur de la dernière Ligue Europa. Auteurs d’un gros pressing, les Sévillans passent devant grâce à leur ancien chauffeur de bus, Carlos Bacca. Le troisième but en Liga pour Peluca, d’ailleurs tout proche du doublé dans la foulée. Sur son banc, Unai Emery fait les cent pas aussi bien que les grimaces. Le technicien espagnol le sait : il faut mettre un deuxième but pour assurer définitivement un succès. Bras dessus, bras dessous avec Stéphane M’Bia avant son entrée en jeu, Emery espère voir son Lion faire la loi au milieu. Un coaching parfait : sur un coup franc de Denis Suárez, l’ancien Marseillais touche son premier ballon de son crâne tout lisse et catapulte le ballon pour faire le break (72e). Peut-être trop sûr de sa force, Séville finit par encaisser un but dix minutes plus tard par Borja Garcia, mais la victoire choisit définitivement son camp après un penalty inscrit par Bacca, qui brandit une nouvelle fois ses doigts vers le ciel d’Andalousie (86e). Troisième au classement en démarrant la journée, les Palanganas réalisent leur meilleur début de saison depuis vingt ans. Autre constat chez le promu cordouan : aucune victoire en quatre journées. La saison s’annonce longue…

La Real chute, Kakuta remet ça

Dans son antre d’Anoeta, la Real Sociedad a déjà accroché à son mur de trophées 2014-2015 le scalp du Real Madrid. Dès lors, lorsque Almería se présente sur le pré, on ne donne pas cher de la peau des ouailles de Francisco Rodríguez. Les premières minutes confirment bien l’impression que le dix-septième de Liga s’apprête à souffrir. Une première occase d’Imanol Agirretxe, bien servi par Sergio Canales, frôle le poteau andalou. La Real contrôle le ballon et tient sa proie en joue. Oui mais voilà, en face, Ruben est en place : trois parades successives sur Agirretxe, Xabi Prieto et Carlo Vela agaçent les attaquants basques. Entre-temps, Almería profite du contre-son-camp comique de De La Bella pour prendre l’avantage à la demi-heure de jeu. Saint-Sébastien s’embrouille et la Real s’énerve : seul face à Ruben, Vela frappe comme un bourrin, mais loupe le cadre. Pas très malin. Surtout qu’en face, Almería continue son scénario parfait dès la reprise : corner de Verza, tête piquée de Mauro Dos Santos, ça fait 2-0. Même si Carlos Vela réduit l’écart en fin de match, le mal est déjà fait. La prochaine fois, il faudra partir à point…

Un démarrage idéal, c’est justement ce dont avait besoin le Rayo Vallecano. Après avoir perdu la semaine dernière contre Elche à domicile, le club de Vallecas devait ramener des points de son déplacement à Villarreal. Déjà bien à son aise, Gaël Kakuta a fait plaisir à son nouvel acquéreur en inscrivant un deuxième pion en deux matchs, de la tête cette fois. L’éternel espoir français semble avoir enfin trouvé un club pour s’épanouir, à 23 ans. Une première torpille bleue dans le sous-marin jaune donc, puis une seconde signée Alberto Bueno juste avant la demi-heure de jeu. La fin du suspense ? Sûrement pas. En huit minutes, le Madrigal voit ses protégés se réveiller : tout d’abord, sur un mouvement collectif conclu par Espinosa, puis avec un raté incroyable d’Ikechukwu Uche devant une cage vide. Plutôt ballot quand on a un prénom qui signifie « pouvoir de Dieu » . Au retour des vestiaires, le Nigérian est tout aussi inspiré en butant par deux fois sur Cristin Álvarez. La pression locale est trop forte, et Mateo Musacchio, d’une tête puissante, permet aux siens de refaire surface. L’ancien de River ponctue la domination de son équipe, qui pousse, pousse, pousse pour gagner devant un Rayo étouffé. Et la sanction tombe : le duo Cheryshev-Vietto réalise deux buts jumeaux pour terminer le travail. En Espagne, on appelle ça une remontada.

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