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Attention, le TFC continue de couler

Par Florian Cadu
4 minutes
Attention, le TFC continue de couler

Après sa cruelle défaite à domicile devant Amiens, Toulouse reste sur dix matchs et deux mois sans victoire, toutes compétitions confondues. Inquiétant pour celui qui n'a conservé sa place dans l'élite française qu'aux rattrapages du barrage la saison dernière.

Certains appellent ça la loi des séries. Celle-ci veut que dans une situation devenue compliquée par divers événements, la malchance s’en mêle et rende le contexte encore plus difficile. À moins que ce ne soit qu’une impression, et que cette malchance ne soit davantage pointée du doigt dans ces moments-là car elle revêt davantage d’importance que quand tout va bien. En tout état de cause, Toulouse a manqué de chance samedi – ou de réussite, c’est selon –, alors qu’il était déjà dans la mouise avant cette treizième journée.

À domicile et devant Amiens, le TFC a en effet frappé au but à 23 reprises (contre sept tirs adverses), s’est procuré les meilleures occasions, a dominé… mais il a perdu, les visiteurs s’imposant sur le plus petit des scores grâce à un but inscrit sur l’une de leurs deux tentatives cadrées. Et marqué par qui ? Par Alexis Blin, ex des locaux à qui il appartient toujours. Les Violets aussi ont fait trembler les filets. Reste que l’arbitrage vidéo a décidé que non, ils ne lèveraient pas les bras en ce 10 novembre 2018. Comme Régis Gurtner, exceptionnel tout au long de la partie. Et comme la barre transversale, qui leur avait mis un stop dès la septième minute de jeu.

Rien ne sert de reculer, il faut courir à point

Mais à quoi bon insulter le destin, les circonstances ou le hasard ? Si cela peut calmer Toulouse, ça ne le fera pas avancer. Or, le TFC a besoin de bouger de son trou de toute urgence. Le club, quinzième avant les rencontres dominicales de Caen et Dijon (deux unités derrière), n’est pas encore englué dans la zone rouge ? Peut-être, mais il risque d’y (re)tomber rapidement s’il n’accélère pas son rythme actuel d’escargot. Même la tortue rennaise, pas franchement pressée en ce moment, va plus vite. Sur les neuf dernières journées de Ligue 1, les Violets ont en effet remporté… zéro match. Sans compter l’élimination en Coupe de la Ligue contre Lorient, pensionnaire de deuxième division.

Pire : trois de leurs quatre derniers matchs de championnat, durant lesquels ils n’ont planté qu’une seule fois, se sont clôturés par une défaite. Si bien qu’il faut remonter au 1er septembre pour retrouver trace d’un succès en faveur du clan d’Alain Casanova. Une époque où les maillots de bain étaient encore sortis de manière quotidienne.

Des absences, logiques et insolites

C’était contre Guingamp, et Toulouse enchaînait alors son troisième succès consécutif – ses trois seuls de l’exercice. Le TFC présentait la forme d’un marathonien, squattait le podium hexagonal, et Casanova appréciait en conférence de presse la « grande cohésion » montrée par son équipe dont « l’état d’esprit affiché » le rendait « heureux » . Sauf que depuis, ses joueurs ne montrent plus rien du tout, et c’est la déprime hivernale qui pointe le bout de son nez. Sans véritable leader, sans franche ambition, sans réelle identité de jeu, les Violets ennuient leurs supporters autant qu’ils les mettent en colère et ne sont pas gâtés par les absences.

Ibrahim Sangaré, cadre du onze, s’est déchiré le tendon du gros orteil en glissant dans le vestiaire au mois d’octobre. Stéphane M’Bia, recrue censée apporter une plus-value d’expérience, n’a brillé que par ses forfaits (89 minutes disputés en tout). Yaya Sanogo est blessé au genou depuis la mi-septembre. Et pour couronner le tout, l’incontournable défenseur Jean-Clair Todibo a été écarté du groupe professionnel pour une histoire de prolongation de contrat. Bref, rien ne semble aller dans le sens du barragiste de la saison dernière, dont la situation sportive peut rappeler celle de l’exercice précédent. Mais à force de jouer avec le feu, on se brûle. Hasard, malchance, coïncidence ou pas.

Troyes et Pau calent, Amiens et Nancy l'emportent

Par Florian Cadu

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