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24 choses que vous ne savez pas sur le Clasico

Par Léo Ruiz et Robin Delorme
24 choses que vous ne savez pas sur le Clasico

Samedi soir, pour la énième fois de leur grande histoire, le Real Madrid et le FC Barcelone s'affronteront au Camp Nou. L'occasion de rajouter quelques parpaings sur une légende qui s'écrit depuis le 13 mai 1902...

· Première. La première fois que les deux bougres se sont affrontés, c’était en 1902 lors de la demi-finale de la Copa de la Coronacion. 157 trophées plus tard, l’enjeu n’est plus vraiment le même.

· Poésie. « J’appliquerai ma devise. Ou c’est le joueur adverse qui passe, ou c’est le ballon. Mais les deux en même temps devant moi, ça me parait difficile. » Gregorio Benito, défenseur du Real Madrid dans les 70’s, à ses deux compères de la sélection espagnole Marcial et Rexach, joueurs du Barca, trois jours avant un Clasico.

· Maradona. Éphémère joueur barcelonais deux saisons durant, El Pibe de Oro a tout de même eu le temps de déchaîner les passions en Catalogne (cf. la baston monstrueuse face à Bilbao). Il peut également se vanter d’être le premier joueur azulgrana à avoir été ovationné au Bernabeu. C’était un certain 25 octobre 1984 et le Barça avait alors donné la fessée au Real 3-0.

· Ronaldinho. Un magicien en cache un autre. Car Ronaldo de Assis Moreira fait également partie de cette short-list des Blaugranas ovationnée dans l’antre merengue. En novembre 2005, le futur Ballon d’Or viole à lui seul le Real pour une autre victoire 3-0. Le hasard fait bien les choses.

· Cruyff. Pas d’ovation pour le Hollandais volant mais une manita qui restera dans les annales. En ce 28 octobre 1973, pour son premier Clasico, Johan voit les choses en grand : un but, des passes décisives et des gestes PES. Par la même occasion, il offre le titre de champion au Barça. Tant qu’à faire.

· Rifé et la plaza de Cibeles. A la suite de cette victoire blaugrana, il se dit que Rifé, le latéral droit du Barça, aurait été arrêté par la police franquiste. Joaquim, de son prénom, aurait tenté d’enfiler un maillot catalan sur la statue de la place de Cibeles, lieu de rassemblement des supporters du Real. Gros malin.

· Mr Ellis. Polémique, 1er acte. Alors que le Real de Di Stefano et Puskas truste tous les titres européens depuis 1956, l’UEFA se dit qu’un peu de concurrence ferait du bien en cette édition 1960-61. En huitième de finale aller, Mr Ellis, arbitre à ses heures perdues, décide de faire le douzième homme catalan. Un pénalty généreux, des tacles de boucher non sifflés… Et le Barça repart de Bernabeu avec un 2-2. Cadeau.

· Mr Leafe. Polémique, 2e acte. Le match retour de ce huitième de finale se veut, lui, comme une parodie de football. Quatre buts annulés et un pénalty oublié pour les Merengues. Mr Leafe fait encore mieux que Mr Ellis : il devient le douzième, treizième et quatorzième hommes blaugrana. Costaud.

· La final de las botellas. Depuis cette finale 1968 de la feue Copa del generalisimo, les bouteilles en verre sont interdites dans tous les stades espagnoles. Le pourquoi : défaits 1-0 face au Barcelonais, les socios madrilènes décident d’envoyer toutes leurs bouteilles sur les joueurs catalans. Ce qui n’a pas fait broncher d’un iota Franco.

· Zidane Vs Christanval. Pour son premier Clasico, Zidane a été pris au marquage par Philippe Christanval. Ce n’était pas la meilleure époque du Barça, hein…

· Le Clasico dos Gigantes. La marque « Clasico » a été reprise à maintes reprises, à l’image du PSG-OM hexagonal. Le Brésil y va lui aussi du sien avec le derby de Rio entre Vasco de Gama et Fluminense renommé Classico dos Gigantes depuis 2006.

· Massana. Sortez les livres d’histoire, retour à la saison 1915-1916. Après un incroyable 6-6 en Coupe du Roi, la belle se joue sur terrain neutre. Match durant lequel les Merengues s’imposent largement 4-2. Se sentant volé par l’arbitrage, Santiago Massana, l’entraîneur Culé, aurait demandé à ses joueurs de rentrer aux vestiaires douze minutes avant la fin de la rencontre. Ou comment passer de la parole aux actes.

· Le cochon. Saison 2002-2003, Figo s’apprête à tirer son corner quand il reçoit… une tête de cochon. Une vraie. La rançon de la traitrise.

· Dutruel. Que le beau Richard Dutruel était passé par la Catalogne, tout le monde le savait. Mais que ce soir-là, c’est lui qui gardait la cage du Barça. Vous le saviez ça aussi ?

· Les pierres. En pleine guerre mondiale toujours (la deuxième cette fois), la demi-finale aller de la Copa del Rey de la saison 1942-43 fait date dans toutes les têtes madrilista. Punis 3-0 par les Blaugranas, les joueurs du Real se seraient fait attaquer par les socios du Camp Nou. Pierres à la main. Quelle tête de cochon ?

· +10 pour la vie. Match retour à Chamartin (ancienne antre du Real) dans une atmosphère délétère qui voit la plus grosse branlée de l’histoire d’un Clasico. Un 11-1 pour le Real. Selon la légende, l’arbitre aurait prévenu les joueurs catalans avant la rencontre « soit vous perdez et vous vivez, soit… » .

· Stoichkov. Finale aller de la Supercoupe d’Espagne, 1990. Urizar Azpitarte, arbitre de la rencontre, se fait écrabouiller le pied par Hristo Stoichkov alors qu’il vilipendait Cruyff sur le banc de touche blaugrana. 20 ans plus tard, le Bulgare ne regrette rien.

· Cojones. Au cours de ce même match, Hugo Sanchez, particulièrement satisfait de la victoire du Real (1-0), s’était autorisé quelques bras d’honneur et caresses des parties génitales face aux supporters catalans. Pepe n’a rien inventé.

· Gento. Le joueur ayant disputé le plus de Clasicos se nomme Francisco Gento, ailier gauche du Real Madrid entre 1953 et 1971, avec 31 confrontations. Raul qui ?

· Di Stefano. Pour beaucoup considéré comme le meilleur joueur de l’histoire du Real Madrid, Alfredo a pourtant revêtu le 23 mai 1953 la tunique blaugrana… pour trois matchs amicaux avant de filer en douce à Madrid. Figo, Saviola and Laudrup like this.

· Retransmission télévisée. Impensable aujourd’hui, un Clasico de l’ère moderne n’a pourtant pu être diffusé. La faute à des droits télé non-payés. Ainsi, en ce 2 septembre 1984, personne n’a donc pu assister au 3-0 infligé par les Barcelonais hormis les socios de la Casa Blanca. En fin de compte, eux aussi auraient sans doute aimé rater ce Clasico.

· Les deux manitas de Laudrup. Traître pour les uns, filou pour les autres. Toujours est-il que Michael Laudrup est le seul joueur à pouvoir se targuer d’afficher deux manitas à son palmarès avec les deux clubs. La première en 1994 sous les ordres du grand Johan, la seconde avec la camiseta blanca. Un génie.

· L’agression sur Pepe Reina. Pepe Reina n’a joué que 30 matchs sous le maillot du Barça. En un Clasico, il a tout de même réussi à se faire agresser au Bernabeu par un supporter en allant chercher un ballon sorti en touche. Le 18 mars 2001, un jour à oublier pour Pepe.

· Prophétie. Depuis 14 ans, le premier des deux qui marque au Camp Nou ne perd pas. Encore ce samedi ?

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Par Léo Ruiz et Robin Delorme

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