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Rocchi : « Dommage que je n’ai jamais joué contre Olivier Rambo »

Par Julien Emel
Rocchi : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Dommage que je n&rsquo;ai jamais joué contre Olivier Rambo<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Ce vendredi soir, c'est Metz-PSG, premier match de la 14e journée de Ligue 1. Une affiche qui promet. Pour l'occasion, on est allés à la rencontre de Romain Rocchi, un milieu de terrain qui a du punch, et la chance d'avoir joué pour les deux clubs.

Tu es revenu l’an passé à Metz après deux échecs dans la montée (2009 et 2010), pourquoi ?

Dans un premier temps, je suis revenu pour encadrer les jeunes, l’objectif n’était pas la montée, mais un maintien « facile » de milieu de tableau. De plus, je connaissais très bien la ville, avec des amis ici, les dirigeants, le club… J’avais d’autres opportunités, mais étant papa d’une petite fille, j’ai privilégié un environnement stable.

Tes débuts aux yeux du grand public, après la formation à Cannes, se passent au PSG époque Ronaldinho. En deux mots, il est comment ce Paris que tu découvres ?

Le premier truc, c’est qu’il y avait UNE grande star, Ronaldinho. Alors que maintenant, ils sont cinq ou six. Le PSG de l’époque, c’est Ronaldinho, fantastique, et Luis Fernandez. Et avant tout ces deux-là. Ensuite, il y a eu Pauleta.

Et José-Karl Pierre-Fanfan, le mec au nom le plus cool du monde. Sinon, vous avez bu un coup pour la retraite de Francis Llacer ?

Nooooonnnn… Ça s’était fini de façon bizarre, en procès avec le club, ça avait été compliqué comme séparation. C’était aussi un PSG qui brassait beaucoup de joueurs de partout. Il y avait 15 arrivées et 15 départs à chaque saison, et moi, 2 ans après, je ne connaissais plus personne là-bas. Ce qui a changé maintenant, c’est cette évolution vers une ossature fixe, vers la stabilité.

Sur ta deuxième saison, tu fais quand même une vingtaine de matchs, malgré un gros effectif. Mais tu choisis pourtant un départ vers Bastia. Pour quelles raisons ?

J’ai senti que ça bloquait. La première année quand j’arrive, j’apprends beaucoup, surtout aux entraînements, et je fais quelques entrées importantes, comme contre l’OM. La seconde année, je suis remplaçant à part entière, mais je ne sens pas une volonté du club d’aller encore un palier plus loin avec moi. Et moi, être remplaçant… Je voulais me sentir important, et j’ai senti qu’au PSG, ce ne serait pas le cas. Bon, Mbami se casse la jambe juste après, mais ça, ça fait partie d’une carrière.

Et c’est donc Bastia.

Oui. Au début, ça a été un peu compliqué, le club ne voulait pas me prêter, et puis le mercato avance et l’opportunité de Bastia se présente. Bon, à l’époque, il y a pas mal de bons joueurs à Bastia, le club est en Ligue 1 depuis 17 ans… C’est du solide, et il y a le soleil.

Pourtant vous descendez… Tu pars ensuite vers Ajaccio, pour finalement descendre là aussi. Comme avec Arles-Avignon plus tard d’ailleurs. Tu vas quand même pas faire descendre Metz cette année ?

Déjà, ma seule montée est avec Metz. Ensuite, celle de Arles, je ne la prends pas pour moi, quand je suis arrivé en hiver, le club est déjà plombé. C’est comme ça, ça fait aussi partie d’une carrière.

Pourquoi est-ce que Metz va battre Paris vendredi ?

Parce que Paris va nous prendre de haut. Contre les petites équipes, ils jouent un peu trop facile, et nous, on va être portés par un public de folie.

Tu as 15 ans chez les pros, mais un seul top club, Paris. Tu as donc l’habitude de ces matchs à 8 contre 1 sur Betclic. Comment les prépare-t-on ?

On ne change pas tout, on sait tous très bien que si on fait un match comme Rennes ou Nantes, ça ne passera pas. Alors on fait tout pour bosser correctement et être au point, mais sans tout révolutionner parce que c’est Paris. C’est évident qu’en début de saison, on regarde à quel moment de la saison on reçoit les gros, que ce soit Paris, Marseille ou Monaco. Mais on ne fait pas une fixation. Moi en tout cas, car j’ai de l’expérience.

Combien de personnes t’ont demandé des billets pour le match ?

Beaucoup. Ça fait partie du truc… Les gens qui t’appellent comme par hasard à ce moment-là (rires).

Si tu marques vendredi, tu imagines les jeux de mots dans la presse le lendemain ?

J’ai déjà tout eu… « Rocchi les met KO » , « Rocchi, quel punch » … Tant mieux, s’il y a jeux de mots, c’est qu’on parle de moi, donc de nous. Ils se régalent. Dommage que je n’aie jamais joué contre Olivier Rambo.
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Par Julien Emel

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