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Le président du Napoli est en colère contre les autorités italiennes
Producteur de cinéma de profession, le président du Napoli, Aurelio De Laurentiis, est connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche.
À l’occasion d’une remise de prix du comité national olympique italien, ce jeudi, De Laurentiis s’est emporté contre les autorités italiennes incapables de gérer la violence dans le football : « Je suis fatigué d’un pays où il est devenu inconfortable de vivre, où on ne réussit pas à vaincre la Mafia. Il faut vraiment se demander si on ne se paie pas notre tête. Quand j’ai su qu’ils voulaient fermer le stade dimanche pour Napoli-Inter, j’ai eu une bouffée de colère. Je voulais appeler le préfet de Naples, Panico(le secrétaire général du département de la sécurité publique, ndlr), Alfano(le ministre de l’Intérieur italien, ndlr). Je voulais des explications sur cette injure qu’ils faisaient encore aux Napolitains pour une trentaine de crétins qui se sont battus avec les forces de l’ordre(contre Trabzonspor, ndlr). On veut donner une leçon ? Donnons-la, mais ne mélangeons pas tout. »
De Laurentiis a également mis dans la balance la rénovation du stade San Paolo : « Je suis prêt à investir mon argent pour refaire le stade San Paolo. Je suis déjà prêt depuis le premier juillet pour commencer les travaux. Je ne me défile pas, mais je les ferai seulement si Alfano démontre être capable de faire mieux que les interdictions de stade et démontre suivre le modèle anglais qui a assaini le football. Point final. Je ne construirai pas de nouvelles structures pour qu’elles soient détruites par ceux qui viennent au stade sans une culture du sport, sans vouloir supporter leurs couleurs de manière saine et correcte. »
Cette fois, ce n’est pas du cinéma.
EM2