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Et si c’était le déclic pour les Bleus ?

Dave Appadoo
3 minutes
Et si c’était le déclic pour les Bleus ?

Vendredi soir, malgré les éléments, l’équipe de France s’est jouée de l’Ukraine (2-0) avec une maîtrise grandissante. Même si on ne veut pas s’enflammer, même s’il faut pondérer avec la valeur de l’adversaire, même si et patati et patata, on va être clairs : ces Bleus dégagent de plus en plus de force.

Tout d’abord, bravo à l’Ukraine. On évoque ici la qualité du stade de Donetsk totalement opérationnel après une pluie torrentielle à vous noyer un Mathieu Valbuena sans bouée. Concernant l’équipe nationale en revanche, on ne va pas se mentir, elle était en fait bien moins étanche que la pelouse de son magnifique écrin du soir. Oui, on pourrait souligner les mille et une faiblesses d’une formation où seul Chevtchenko est marqué du sceau de la classe. Pourtant, on ne va pas s’amuser à bouder son plaisir. Car l’équipe de France a proposé un vrai projet de jeu. « C’est très intéressant, cet équilibre entre sérieux et audace » , a même apprécié Aimé Jacquet qui s’y connaît un peu. C’est quand même fascinant comme certaines choses peuvent parfois se mettre en place sans que l’on ait vraiment vu venir les choses. Car, pour quiconque s’est fadé la campagne de qualifications, il était franchement osé d’imaginer, quelques mois plus tard, une telle qualité d’animation collective.

Et on n’en fait pas des caisses, car certaines séquences en seconde période, faites de passes courtes, redoublées, caressées à l’occasion, ont fait penser à un football voisin qui domine le monde depuis quatre ans. Bien évidemment, la France est loin de l’Espagne, puisque c’est à elle que l’on fait allusion. Parce que la qualité de pressing n’est pas la même, parce que Nasri porte la balle là où Xavi la fait toujours courir, parce que chacun des Bleus fait une touche de balle ou deux de plus que chaque Espagnol avant de la transmettre, entre autres. Mais n’empêche, il n’y a pas tant de formations que ça capables de dispenser les échanges que l’on a vus, notamment sur le tir sur le poteau de Cabaye où auparavant les Bleus ont multipliés les passes encore et encore dans les vingt-cinq derniers mètres.

Ribéry, l’homme fort

Dans cet ensemble, il y a aussi une sorte de bras d’honneur aux stats. Bien sûr Ménez et Cabaye ont marqué, bien entendu Benzema leur a fait deux passes décisives, mais si l’on devait sortir un homme, on pencherait pour Ribéry. Là encore, comment imaginer que celui qui n’avait pas livré une seule copie correcte en plus de trois ans sous la tunique nationale allait redevenir l’homme fort de l’attaque. L’homme fort, si, si. Il n’y avait qu’à voir comment Nasri, pourtant pas le dernier à réclamer sa part, a baissé la tête et sagement laissé le Bavarois prendre un coup franc direct auquel le Citizen avait pourtant l’air de tenir. Et sans menaces de la part de Ribéry, hein, signe d’une certaine autorité naturelle, mine de rien. Une influence sur ses partenaires née à la fois de ses prestations d’un point de vue strictement technique, mais aussi d’un état d’esprit qui voit Ch’ti Franck aller sur tous les fronts et assurer tous les replis. Exemplaire, si on osait.

Alors fatalement, dans ce tableau flatteur, il y a quelques tâches caca d’oie. Malgré une clean sheet qui fait toujours plaisir, la défense continue de ne pas donner tous les gages de sécurité. En quelques occasions, Rami a vu le numéro 7 de Sheva, Mexès a donné des sueurs sur quelques nonchalances et Clichy (un choix assez fort à la place d’Évra dès le deuxième match) reste sujet aux étourderies comme une absence de marquage sur touche adverse. Et on demande toujours à voir Alou Diarra, impeccable lors des deux dernières sorties, face à des formations qui attaqueront en plus grand nombre et avec moins de parcimonie que l’Angleterre et l’Ukraine, deux épiceries pas très fines. C’est vrai, cette équipe reste très perfectible. Mais il y a l’idée d’un élan, d’un souffle, qui traverse ces Bleus et pourrait bien les porter loin. Très loin ?

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