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Thauvin : « Ce qui était important pour moi, c’était de retrouver cette passion du football »
Le grand déballage.
Pendant que Kylian Mbappé était sur BFM TV, Florian Thauvin, lui, était invité sur l’émission radio Rothen s’enflamme, sur RMC ce vendredi. L’ancien joueur de l’OM s’y est longuement confié, revenant notamment sur les paramètres qui l’ont fait quitter la cité phocéenne, pour le Mexique. Il explique d’abord avoir eu une sorte d’épuisement mental après sept ans passés à Marseille : « C’est un club qui est extraordinaire, qui est magnifique, mais c’est un club qui est dur. Il y a énormément de pression au quotidien, je suis passé par des moments difficiles, notamment psychologiquement où certaines choses ont été difficiles à avaler. » Au point qu’il avoue avoir traversé un épisode de dépression. « À une certaine période, c’était une sorte de dépression parce que tu as le moral dans les chaussettes et la dépression, ça part de là », confie-t-il.
Florian Thauvin évoque sa dépression traversée à l’OM : « Je suis passé par des moments difficiles à l’OM, notamment psychologiquement. Être à l’OM c’est une pression qui est constante. » #RMClive pic.twitter.com/gWEIJR7QFL
— Rothen s’enflamme (@Rothensenflamme) June 24, 2022
Pour lui, ce qui était important, « c’était de retrouver cette passion du football, celui auquel on joue quand on est gamin, où on ne se pose pas de question, où il n’y a pas de soucis dans le vestiaire, où il y a une ambiance familiale ». Et il se dit complètement comblé, à Monterrey, où les barbecues après les entraînements sont permis. Parmi toutes les bonnes choses qu’il retiendra de son passage à l’OM, il se souviendra également de certaines fois où il n’a pas pu compter sur le club. Surtout lorsqu’il a été blessé : « Là, ils m’ont laissé seul, ils m’ont laissé gamberger. Pour que les gens le sachent aussi, j’ai pris un kiné qui venait tous les jours pour que je travaille chez moi à ma charge. Le club n’a pas voulu me rembourser, tout ça, ça a été à mes frais. Je m’en fous, mais je pense qu’un joueur, si tu le considères dans ton club, il faut l’accompagner dans les bons, mais aussi les mauvais moments. »
Il n’y a pas de petites économies.
LT