Sol Campbell, un exemple à méditer
Ça s’appelle être un bon petit soldat. Rappelé en sélection anglaise par un MacLaren à l’agonie, après avoir été méchamment prié de dégager le plancher l’an dernier, Sol Campbell n’est pas du genre rancunier. Juste un beau joueur devenu philosophe, par la force des choses évidemment. « Tout le monde parle de ça, et c’est très flatteur. J’ai joué beaucoup de matchs pour l’Angleterre, des rencontres particulièrement importantes, et jouer pour la sélection est l’une des meilleures choses que vous pouvez faire pour votre pays » , a-t-il confié au tabloïd britannique The Mirror.
Allez, même pas une petite vanne à balancer ? MacLaren pour Campbell, ce n’est rien de moins que l’équivalent d’un Domenech pour un Giuly…Eh bien même pas, le défenseur de Portsmouth reste beau prince. « Si ça devait arriver, j’espère qu’on aura une conversation sur la situation et qu’on pourra passer à autre chose. Je sais que le foot change très rapidement, c’est des oscillations et des ronds-points. À l’heure actuelle, ça balance en ma faveur. Ça peut le faire aussi bien sur un match, aucun ou 15. Qui sait ? » Campbell a dû méditer, car la rancœur est toujours une mauvaise étoile du berger.
JF