Luis Enrique fragilisé

Deux derbys perdus pour sa première année à Rome. Luis Enrique pouvait difficilement faire pire. A vrai dire, personne n’avait fait pire depuis Zdenek Zeman, lors de la saison 1997-98.

Après la défaite lors du derby de dimanche, la Roma a été contestée au centre sportif de Trigoria. Les giallorossi sont aujourd’hui à dix points de la troisième place, et sont éliminés de la Coupe d’Italie (en plus d’avoir été éliminés de l’Europa League en tout début d’année). Les résultats sont donc largement insuffisants pour les tifosi.

Si les dirigeants romains continuent de réaffirmer leur soutien au coach espagnol, la patience des supporters commence à toucher ses limites. L’entraîneur, lui, ne veut pas y penser. « Je suis sûr de mes idées. Je crois en la Roma, je n’abandonne pas » a-t-il affirmé à froid, après le derby. Néanmoins, le récent mécontentement des supporters a peut-être changé quelque chose. « Je mérite au moins de finir la saison, ensuite, nous ferons le bilan » a-t-il affirmé.

Un bilan qui se matérialisera par un contrat déchiré ?