Liza sombre dans le pathos
Quand Bixente Lizarazu se confie à Gala, ça donne ça en substance : « J’ai tellement dû abuser de Ricard qu’aujourd’hui encore il m’est impossible de sentir l’odeur de l’anis. En revanche, il y a des parfums sucrés et chauds qui me font faire de jolis voyages » …
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le petit Basque ne parle à cet instant pas de sa jolie Claire Keim et de sa nouvelle crème barba papa pour le corps mais bel et bien de la tarte aux pommes et des œufs à la neige que lui faisait sa grand-mère. Il est comme ça, Liza, entier, désopilant et, il faut bien l’avouer, un peu emmerdant.
La suite n’est guère encourageante. On a le droit à ses premières conneries au Club Mickey d’Hendaye, à sa première mobylette trouvée près de chez lui qui clamse au bout de trois semaines et à un vieux cliché où on le voit en bébé baigneur…Bref, que du lourd, du beau patrimoine basque en somme…
JF