- Argentine
- Boca Juniors
Le président de Boca accusé de pressions sur l’arbitrage

Depuis quelques jours, les supporters de River Plate ont du grain à moudre. Plusieurs dirigeants du grand rival, Boca Juniors, sont soupçonnés d’avoir fait pression sur les arbitres du pays. À l’origine de l’affaire : deux enregistrements audio, datant de 2015, dévoilés sur la chaîne TyC Sports.
Dans le premier, on peut entendre Daniel Angelici, le président du club, en discussion avec Luis Segura, le patron de la fédé argentine. Angelici demande à parler à l’homme qui va arbitrer le match face à Vélez Sársfield. Une rencontre décisive dans l’optique de la qualification en Copa Libertadores.
« Si vous parlez directement à ce gars-là, Delfino [Germán Delfino, l’arbitre du match], dites-lui de se tromper le moins possible, qu’il y a beaucoup en jeu pour Boca » , demande le dirigeant argentin. La réponse de Segura est des plus surprenantes : « Je m’en occupe. N’aie aucun doute pour ce match, je serai le supporter numéro 1 de Boca. »
Le second enregistrement révèle une conversation entre Angelici et un des juges du tribunal arbitral argentin, Fernando Mitjans. Là aussi, celui qui est à la tête de Boca tente de permettre à son équipe d’entamer la partie contre Vélez dans les meilleures conditions possibles : « Je dois te demander une faveur. Est-ce que tu peux parler avec les membres du tribunal ? Que tu leur dises de ne pas donner plus de deux matchs de suspension aux deux joueurs exclus hier. J’ai besoin d’eux contre Vélez. » Et il obtient gain de cause.
Sous le feu des projecteurs depuis ces révélations, Luis Segura a tenté de se défendre (maladroitement) en avançant que la conversation s’était déroulée sur le ton de la rigolade.
Encore un « coup d’État médiatique » ?
« Je préfère mourir avant de voir le PSG gagner la Ligue des champions »CP