Khazri, le craquage et les accusations de racisme

Une contestation un peu trop virulente auprès de l’arbitre et une semelle bien appuyée sur Carlitos : voilà comment se faire expulser en empochant deux cartons jaunes en l’espace de dix minutes.

C’est ce qui est arrivé jeudi soir à Wahbi Khazri, sanctionné d’un carton rouge à la 86e minute du match Bordeaux – Sion (0-1). Mais alors qu’il s’apprêtait à regagner les vestiaires, le Franco-Tunisien est finalement revenu sur le terrain pour empoigner Carlitos. Un comportement qui pourrait lui valoir une suspension de plusieurs matchs.

Le gros craquage de Khazri à la fin de #FCGBFCS #FCGBSION pic.twitter.com/pEAvkqCWRm

— Alex (SerialKiffeur) (@Alex_InDaHouse_) 22 Octobre 2015

Expulsé lui aussi suite à cette altercation générale, l’entraîneur du FC Sion, Didier Tholot, s’est défendu après coup. « J’ai entraîné Khazri la saison dernière à Bastia. Je lui ai simplement mis la main pour le retenir avant qu’il ne commette une folie, plaide l’ex-adjoint du Sporting. J’espère que les images m’innocenteront. »

En outre, l’AFP rapporte d’après plusieurs témoignages directs que Wahbi Khazri aurait été visé par des propos racistes de la part du président adverse, Christian Constantin, dans les couloirs du Nouveau Stade. Interrogé par la Radio Télévision Suisse, ce dernier a fermement démenti, expliquant que si cela avait été le cas, « toutes les télés dans les couloirs » auraient déjà diffusé la scène.

Aucune vidéo n’a en effet circulé à ce sujet.