Grenoble menace
Le match Grenoble – Rennes devait être une fête. Le groupe ultras des Red Kaos fêtait ses quinze piges. Un anniversaire tout en fumigènes.
Le hic, les responsables de l’association grenobloise n’avaient pas prévu que leurs protégés prendraient l’eau si vite.
A 3-0 après vingt minutes, le match a été arrêté une première fois pour des jets de torches, avant d’être de nouveau interrompu à la 70ème. Un bordel monstre.
Se sentant pris en otage, le club isérois a répondu par la manière forte : « L’équipe professionnelle et le GF38 dans son ensemble ont été profondément bouleversés par les événements survenus samedi soir, durant la rencontre Grenoble-Rennes. Déjà, la saison dernière, pourtant sportivement réussie au-delà de nos attentes, nous avions subi des actes similaires, qui avaient conduit la FFF et la LFP à nous sanctionner d’un match à huis-clos, finalement levé en appel. La déception de tous aujourd’hui devant les résultats actuels de l’équipe est légitime, mais elle ne saurait justifier ou excuser une telle violence, qui ne peut et ne pourra jamais être acceptée dans une enceinte sportive. De tels actes ne peuvent pas être ceux de vrais amoureux du sport et de leur club. Ces pseudo-supporters sont en fait des individus irresponsables, capables de mettre en danger l’intégrité physique voire la vie d’autrui, pour qui un stade et un match ne sont qu’un prétexte (…) Le GF38 fera donc tout ce qui est en son pouvoir pour chasser du stade les individus responsables de ces troubles » .
Pas contents les dirigeants…