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Gradel : « Je pouvais mourir pour le football »

Les confidences de Max-Alain.
Avant le déplacement de Toulouse à Rennes dimanche, l’attaquant ivoirien s’est confié dans un entretien accordé à Ouest-France. Le joueur de 30 ans revient sur le bon début de saison du TFC et son bon feeling avec Alain Casanova, de retour sur le banc des Violets cet été. Mais surtout, il évoque son enfance pas facile et son rapport avec le ballon. « Mon père, avec qui je vivais en Afrique, ne voulait pas que je touche au ballon, se souvient Gradel. Il voulait que j’aille à l’école, que je me concentre sur les études. Chaque fois que je jouais, qu’il me voyait jouer ou qu’il apprenait que j’avais joué, je passais à la casserole… »
Gradel a pris des coups, il ne s’en cache pas, mais il considère que ces moments difficiles lui ont permis de devenir footballeur professionnel. « Ça m’a appris, déjà très jeune, à prendre des décisions, à savoir ce que je voulais, ajoute-t-il. Déjà, là, je comprenais que je pouvais mourir pour le foot parce que se faire frapper bien comme il faut par son père et le lendemain, encore continuer à prendre de tels risques à aller jouer, voire même avec la possibilité de prendre de plus gros coups… Retourner jouer en sachant qu’au retour tu vas te faire taper dessus, si tu n’es pas prêt à mourir pour ce sport, tu ne le fais pas. »
Pas étonnant de le voir martyriser ses adversaires, en fait.
CG