Gourvennec : « Se faire virer, c’est une épreuve de la vie »

Le métier d’entraîneur vu par Jocelyn Gourvennec.

Avant son grand retour sur le banc de Guingamp, ce week-end à Reims, le technicien est revenu sur la période difficile après son licenciement de Bordeaux en janvier 2018. « Le mec qui se fait virer et qui, le lendemain, a la banane, et qui dit qu’il va très bien, je pense que c’est un menteur, estime le coach. On ne peut pas être insensible à ce genre de choses. C’est une épreuve de la vie, mais moins difficile que la maladie. Il faut relativiser. On a envie de se réaliser dans le métier qu’on mène. Parfois, ça coince et ça repart.(…)C’est impossible d’avoir un parcours linéaire avec uniquement des succès. Aujourd’hui, il n’y a que Zizou qui n’a connu que le succès dans sa vie professionnelle. »

L’entraîneur de 46 ans donne également sa vision d’un métier dans lequel il se voit bien rester pendant longtemps : « On peut agir sur plein de choses quand on fait ce métier. Quand ça va, votre travail permet une plus-value, mais quand il y a plein de petites choses qui ne vont pas autour, vous pouvez vous battre, mais, contre le vent, vous ne pouvez rien faire. Il ne faut pas croire que ça fonctionne uniquement parce que le coach est bon, ou que ses choix sont excellents. La vie d’un club est un travail d’équipe. »

Antoine Kombouaré approuve ce message.