Clash de fin entre Legaer et Grozny

Fin 2010, la Belgique du ballon rond pensait tenir avec Jonathan Legaer une arme offensive de choix prête à dézinguer ses adversaires les uns après les autres. Trois ans plus tard, les Hazard, Mertens, De Bruyne et autre Chadli ont relégué l’enfant terrible du football belge au rang de sous-fifre. La cause ? Un départ d’Anderlecht au plus mauvais moment et une réputation de sorteur invétéré qu’il n’a cessé de construire.

Dernier exemple en date, sa sortie remarquée dans l’hebdomadaire belge Sport/Foot Magazine : « Je veux quitter le Terek Grozny, mais pour l’instant, il n’y a rien de concret. Mon contrat expire en juin et je serais donc un joueur libre. Kanu est dans la même situation que moi et il ne veut pas revenir à Grozny, car il ne s’est pas adapté à la vie ici. Grozav ne joue pas et il veut aussi quitter ce club. »

Des propos auxquels le président du club russe, Ramzan Kadyrov, n’a évidemment pas manqué de réagir : « Ce n’est pas la première fois qu’il dégrade l’image de notre club. Il n’a pas le droit de le faire. Dès lors, les sanctions suivront. Nous n’attendons qu’une chose: la fin de son contrat. Nous serions ravis de nous en débarrasser. Mais pour un footballeur avec sa réputation, il n’y a aucune offre. Personne dans le monde du football n’a oublié comment il a eu un accident dans une pompe à essence, sous l’influence de l’alcool » , a ainsi déclaré le président de la République tchétchène.

Avant de lancer une dernière pique en guide de conclusion : « Ce sont surtout les cafés belges qui lui manquent. Son manager sait que nous sommes prêts à écouter une quelconque offre, mais il n’y en a pas. Logique, les clubs de football veulent des joueurs professionnels et pas un amateur de boissons fortes qui roule sous influence. »

Ce à quoi fait référence le tumultueux président du Terek Grozny, c’est la sortie de route remarquée de Jonathan Legaer, un petit matin d’octobre 2012. Mémorable: