Cayzac et le nouveau PSG

Président du PSG entre 2006 et 2008, Alain Cayzac est toujours très proche de son club de cœur.
Présent à Orly ce jeudi au moment du départ du groupe parisien pour les États-Unis, Cayzac a été invité à s’exprimer sur le PSG version qatarie. « Le PSG est entré dans une nouvelle dimension européenne, peut-être même mondiale, s’est-il réjoui, interrogé par RMC. Ce qui ne veut pas dire que tout va réussir tout de suite. Mais en tout cas, ce qui est fait est formidable. Non seulement il y a des moyens, mais en plus ils sont intelligemment utilisés. »
Pour l’ancien homme fort du club de la capitale, qui considère que Zlatan Ibrahimović est une « grande star mondiale » mais que « le PSG, ce n’est pas que lui » , la polémique autour du salaire du Suédois n’a pas lieu d’être. « Certains se plaignent que le PSG a trop d’argent… Alors qu’avant, ils se plaignaient du contraire. Et puis est-ce que les gens se soucient des salaires de Sylvester Stallone ou de Brad Pitt ? C’est bien de toujours s’en prendre au football… Mais c’est un spectacle qui touche et intéresse le monde entier. »
Selon Cayzac, « le vrai départ du PSG, c’est cette saison » . S’il reconnaît que son club sera le grand favori de la Ligue 1, le publicitaire français reste méfiant. « Il y a des équipes qui sont là depuis longtemps, comme Lille. Il faudra les battre. Il ne faut pas croire que c’est joué parce qu’on a fait un recrutement formidable. Et si en Ligue des champions, on pouvait être quart-de-finaliste, ce serait déjà un bon début. (…) Paris sera attendu partout. »
Tour à tour annoncés sur le départ, Mamadou Sakho et Clément Chantôme peuvent s’imposer au PSG. Cayzac en est persuadé. « Ce sont deux très bons joueurs, voire même deux très grands joueurs. La preuve, Lyon souhaite leur venue… Il est important qu’à Paris, des joueurs issus du centre s’imposent en équipe première. » Concernant le recrutement « étranger » du club francilien, le diplômé de HEC éteint aussi la polémique. « Les grands joueurs du PSG, Bianchi, Raí, Pauleta, Sušić, n’étaient pas français, il me semble… Et personne ne se demandait à l’époque quelle était leur nationalité. »