Bernès en costaud

Dans un long entretien accordé à L’Équipe, le plus connu des agents français revient sur sa relation spéciale avec l’OM.

Et forcément, quand on associe Bernès et Marseille, l’affaire VA-OM ressurgit spontanément : « J’essaye de faire abstraction de cette affaire, même si je l’ai toujours en moi et même si j’y pense tout le temps. Ça m’a marqué à vie. C’est une cicatrice, quelque chose qui ne me correspondait pas. On a pété les plombs. J’assume. » Pour autant, Jean-Pierre a encore de quoi aimer le club phocéen, plus que tout : « Marseille, c’est ma ville. J’ai tout fait pour l’OM. Je suis même allé en prison pour l’OM. J’ai fait une erreur, mais je ne l’ai pas faite pour moi. Elle était condamnable, mais je l’ai faite pour le club, pas pour moi. » Au point d’envisager un retour à l’OM ? Peut-être, et Bernès pose même quelques conditions. Être l’homme fort : « Ça reste un club à part pour moi… Avec mon expérience, je ne peux pas être numéro 2. C’est impossible. Je veux travailler en direct avec l’actionnaire. Ce n’est pas un président de club qui ne connaît pas le football qui va me dire s’il faut faire ceci ou cela… »

Jean-Pierre pose ses premiers pions.