Arteta : Cold War Kids
La Premier League ressemble de plus en plus à la Californie : on pourrait y parler spanglish sans que cela ne heurte quelqu’un. Pourtant si les Hispaniques sont en train d’éclipser l’immigration des footballeurs français outre-Manche, cela n’était pas gagné d’avance.
Il y avait d’abord les doutes sur les capacités d’adaptation. Reyes était parti d’Arsenal à cause de la pluie et de la fermeture des magasins à 17h.
Avec Fernando Torres à Liverpool, tout le monde se dit que le phénomène de l’Atletico ne peut être qu’un cas isolé.
Mais les réserves allaient plus loin que les clichés. En son temps, Harry Storer, scout d’Everton, était parti superviser un jeune de l’Espanyol. Il en était revenu avec le mot COWARD (lâche) écrit en gros sur sa feuille d’observation.
Mikel Arteta n’a eu que plus de mérite à faire changer les mentalités à Liverpool. Bien avant Benitez and Co.
RC