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Arsène Wenger n’est « jamais retourné à l’Emirates »

JS
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La mémoire dans la peau.

À l’occasion de la sortie de son autobiographie, Arsène Wenger s’est entretenu avec L’Équipe et est notamment revenu sur son dernier jour à Arsenal, club où il est resté 22 ans sur le banc. « C’était une journée où je m’étais préparé à me bloquer émotionnellement. Vingt ans de ta vie qui partent… Tout ce que j’ai appris dans mon métier d’entraîneur m’a permis de survivre à ce moment, de contrôler mes émotions. Le jour même de mon départ, alors, je voulais être à la hauteur. Ne pas craquer, montrer que je maîtrisais, détaille l’Alsacien de 70 ans. C’est après que cela a été dur. Arsenal, c’était chez moi. Et du jour au lendemain, ne plus aller chez toi, ce n’est pas facile. Je suis allé, seul, chercher mes affaires dans la semaine qui a précédé notre dernier match à l’extérieur, à Huddersfield (1-0). Depuis ce match-là, je ne suis jamais retourné à l’Emirates, ni à Colney (le centre d’entraînement). C’est une vraie rupture, au sens sentimental.

Désormais directeur du développement du football mondial à la FIFA, l’ancien entraîneur de Monaco s’est confié sur la notion de bonheur dans ce métier : « Globalement, j’ai été vraiment heureux de faire ce métier. Mais les moments d’intense joie, c’est 2 à 3 %. Les fulgurances, c’est rare. Tu es content le soir quand tu gagnes. Si le bonheur, c’est d’aimer la vie que l’on mène, j’ai été heureux. Les moments de joie, c’est autre chose. Mais il m’est arrivé d’être à des entraînements où l’équipe s’était mise à jouer à un niveau incroyable, et où je me disais que je paierais pour voir ça. En connaissant aujourd’hui la vie en dehors du foot, je revis demain, je refais le métier d’entraîneur, et pareil, pendant quarante ans. »

Sans recruter Lord Nicklas Bendtner, en revanche.

Pep Guardiola fait un beau cadeau à la famille Heskey

JS

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