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Top 10 : Les Gros

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Top 10 : Les Gros

Petite sucrerie en ce jour férié. Desserrez la ceinture, bière dans la main et commandez la malbouffe de votre choix : voici les 10 plus beaux ventres du football mondial.

1 : Ronaldo

Luis Nazàrio de Lima, dit Ronaldo, a été le meilleur joueur du monde. Et de très loin. Mais nul amoureux du foot ne peut ignorer l’état du actuel du bonhomme. Tout a été écrit, lu et dégorgé sur l’état de forme d’El Fenomeno. Rien ne sert de se torturer. La vérité, il la donne tout seul : « Aujourd’hui, je suis gros et laid. En fait, je n’ai peut-être plus le profil d’un joueur moderne, qui est plutôt maigre. Mais j’arrive à me maintenir à mon poids. Le problème, c’est qu’à la télévision, je fais plus gros. En fait, cette saison, j’ai surtout été contrarié par des blessures. Ça a été difficile à vivre. Je n’ai jamais réussi à retrouver une forme idéale car je n’ai jamais réussi à enchaîner. Du coup, j’ai peu marqué » .

2 : William Foulke

Le père fondateur de la catégorie. Un joueur d’un autre temps, fin XIXème début XXème, qui fit les beaux jours de Chelsea ou de Bradford City. Le gardien anglais William Foulke, alias Fatty (le gros), a réussi l’exploit de chiffrer les 150 kilos sur sa balance. Un poids de forme, certes en fin carrière, mais qui restera dans les mémoires. Pour l’anecdote : lors d’un match soporifique, il lui vint l’idée de se suspendre à la barre transversale… qui se décrocha immédiatement de ses montants extérieurs. Trois poteaux et une seule sélection nationale anglaise. Juste le temps d’exposer ses rondeurs !

3 : Neil Ruddock

« Quand il perdait deux kilos, Paul Gascoigne perdait en puissance. Il n’arrivait pas à se débarrasser des défenseurs de la même façon » , expliquait un compagnon du même acabit, Neil Ruddock. Pour ce défenseur robuste et rugueux, star anglaise des années 80 et 90, c’était tout le contraire. Quand il prenait deux kilos, il s’attirait les railleries des journalistes anglais. Ses surcharges pondérales, son amour des petits jupons et sa distance avec le code pénal ont fait de lui une véritable bête humaine ! Eric Cantona adorait se foutre de sa gueule sur le terrain. Les deux cerveaux se sont expliqués, tout en accrochages et provocations, lors d’un fabuleux Manchester United/Liverpool, saison 1994/1995. L’ancien joueur de Liverpool et de Tottenham n’avait pas la taille mannequin. Il a été placé sur la liste des transferts par Swindon car il était en surpoids et n’entrait plus dans ses shorts. « Le problème, c’est que les shorts avaient des numéros floqués et le gars qui portait le n°16 avant moi pesait moins que Kylie Minogue » , avait-il déclaré.

4 : Micky Quinn

Un attaquant robuste, efficace et très bon dos au but. Les caractéristiques classiques du bourrin anglais. Juste ce qu’il faut pour régaler les supporters de Portsmouth, Newcastle et Coventry City dans les années 1980 et 1990. Micky Quinn était un joueur très apprécié, autant pour ses qualités de buteur que pour son physique particulier. Les fans adverses lui ont même dédié un chant : « He’s fat, he’s round, he’s worth a million pounds » ( « Il est gros, il est rond, il vaut un million » ). Peu importe, Sumo se foutait éperdument de cette réputation. Il était sûr de lui et de son jeu ! « J’étais le joueur le plus rapide du monde sur un mètre » , affirmait-t-il. De la vitesse et un brin d’humour, puisqu’un jour de match, il avala un bout de gâteau envoyé depuis les gradins.

5 : Adriano

Formé à l’école brésilienne : partie fine, alcool et Vatapà, Adriano n’est plus que l’ombre de lui-même… une image qui se voit ! Cette saison, « l’Empereur » , 28 ans, pousse ses 106 kg aux terrains d’entrainement de la Roma, qui a imaginé pouvoir le relancer après deux piges à Sao Paulo et Flamengo. Mais le miracle ne s’est pas produit. Adriano n’a toujours pas quitté l’infirmerie de la Roma, ou que très brièvement. Le club de la Louve estime perdre son temps. Et le temps, ce n’est pas de la bouffe, mais de l’argent. A ce jour, l’Imperatore n’est apparu qu’à 2 reprises en Serie A avec Rome, pour un total de 45 minutes et une petite apparition en Ligue des Champions. Un maigre bilan pour un joueur dont les émoluments sont estimés à 5 millions d’euros annuels ! De quoi s’exploser l’abdomen.

[page]6 : Alberto Màrcico

Le gastronome du championnat de France. L’Argentin Alberto Márcico, alias « Beto », était bien connu des terrains de l’Hexagone. Un attaquant redoutable, aussi à l’aise dans les surfaces adverses qu’à la table d’une pizzéria. « Je me marre quand je me souviens qu’on me surnommait “Le gros Beto”, mais c’était mérité ! Je mangeais huit pizzas par semaine. En plus, je descendais six litres de soda par jour, mais j’avais dû arrêter car ça m’avait provoqué des calculs rénaux » , reconnaissait l’adipeux Argentin. Avec le Téfécé, il fut le héros de l’élimination du Naples de Maradona en Coupe UEFA 1986 ! Jacky Paillard était un de ses coéquipiers de l’époque et admirait beaucoup Beto : « Sans ses blessures, il aurait pu être Maradona. C’est vrai qu’il mangeait beaucoup et que notre entraîneur essayait de le contrôler, mais il était tellement performant sur le terrain qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait » , déclarait-il sous l’emprise du sucre.

7 : Cristian Fabbiani

Maradona a ses zélateurs. Les missives sont simples : bouffer, planter et dribbler ! Cristian Fabbiani, aujourd’hui à Cluj, est bon apôtre. A tous ceux qui stigmatisent ses 102 kilos, El Ogro (l’ogre) répond toujours par une avalanche de buts et quelques subtilités techniques sud-américaines. « Mon fils n’est pas gros, il a toujours été baraqué ! Ils veulent me le mettre au régime ? Ce n’est pas une bonne idée. Qu’ils le laissent donc manger et il continuera à mettre des buts » , assure sa mère Mirtha, bonne mère et cuisinière de génie.

8 : Ivan René Valenciano

Un cachalot des surfaces. Meilleur buteur de l’histoire du championnat colombien (217 buts), participant à la Coupe du Monde américaine de 1994, le Bombardero savait jouer de son énorme frappe et de son corps : « Avec dix kilos en trop, j’ai mis 218 buts. Pas mal, non ? J’ai toujours été dingue des pizzas et des hamburgers, mais maintenant, je me surveille un peu plus. Sinon, je ferais 200 kilos » . Personnellement, il ne s’est jamais senti en surpoids. « Je ne peux pas vous donner mon poids, je ne le connais pas vraiment. Je sais juste que je n’ai jamais été une reine de beauté » , éclairait-il. Ivan a pris sa retraite en 2008 pour s’occuper d’une école de football avec son frère. Néanmoins, il garde en tête, encore aujourd’hui, l’espoir de revenir dans un club professionnel colombien et poursuivre son records de buts. En 2010, Ivan René Valenciano pèse 87 kilos et 38 annuités.

9 : Maradona

Les médicaments, la bouffe, la coke, le dopage, les femmes, la mégalomanie… Un mélange explosif qui a détruit la santé de Maradona. Le 28 mars 2007, Maradona est hospitalisé à Buenos Aires, suite à un nouveau malaise consécutif à sa consommation excessive d’alcool, de barbaque et cigares. Les médecins diagnostiquent une hépatite aiguë. Diego était alors gras comme une vache. Depuis, il s’est refait la cerise. Légèrement aminci, il est acheté un costard pour coacher et « emmener » la sélection nationale argentine en quart de finale de Coupe du Monde 2010.

10 : Ferenc Puskas

En 1953, Ferenc Puskas s’échauffait tranquillement avant une rencontre contre l’Angleterre, en amical. A quelques minutes du coup d’envoi, il est la cible de railleries de certains joueurs anglais. « Regardez le petit gros là-bas. On va le massacrer ! » . Une erreur de jugement qui punira la suffisance des valets de sa Majesté. Puskas plante un doublé pour une déroute anglaise 6-3.

Victor Le Grand

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